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- La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive. En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage. Au delà du clair de lune je laisse ma barque pour entrer dans le ciel (Koda Rohan) La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique. Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit. (1)
- La grammaire (1)
- Une confiance illimitée dans l'inattendu (1)
- L'inattendu (1)
- Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo) (1)
- Errance libertaire (1)
- Errance libertaire des gestes et du regard (1)
- Folle sagesse (1)
- Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse. (1)
- Un terrain de jeu infini (1)
- L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses. (1)
- Les circonstances (1)
- L'instant (1)
- Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision. (1)
- La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins (1)
- La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté. (1)
- Exactitude esthétique (1)
- Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent (1)
- On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais. (1)
- Sans souci elle contemple la montagne la grenouille (Kobayashi Issa) (1)
- En secret le camélia devine la présence du prunier (Hayashibara Raisei) (1)
- L'expression (1)
- L'affranchissement total à l'égard aussi bien des modes de pensées que d'expressions préétablis, en vue de la promotion nécessaire de façons de sentir et de dire, qui soient spécifiquement nouvelles et dont la quête implique, par définition, le maximum d'aventure. (1)
- Magie verbale (1)
- Le culte de l'expression (1)
- "Horreur de tous les métiers", Rimbaud (1)
- La croyance que tout élément du monde est habité d'un esprit (1)
- les kami possèdent une place très importante dans la vie quotidienne shinto. Ils sont neutres mais peuvent bien ou mal tourner s'ils se sentent vénérés ou bafoués. Ils représentent ce qui est pur et cette idée joue un grand rôle dans les modes de pensées japonais et la vie de tous les jours. Un respect pour chaque chose naît de ce principe car, comme dit précédemment, tout objet peut avoir son kami. (1)
- Problème/Solution (1)
- Les thèses de Reverdy sur l'image poétique (1)
- Une liberté d'une opulence inimaginable (1)
- Promouvoir le langage à une autre dignité en voulant voir un lui non plus un moyen, mais un être (1)
- Forcer les portes du mystère et avancer en terre inconnue, en dépit de tous les interdits (1)
- Echapper aux contraintes qui pèsent sur la pensée surveillée (1)
- L'expérience de la réalité psychologique absolue (1)
- Dada (1)
- "La France détentrice de tout le secret de la civilisation", Apollinaire (1)
- Le grand secret consiste à la fois à dévoiler et à voiler (1)
- La rupture de l'art avec la logique, la nécessité d'un grand travail négatif à accomplir, la spontanéité (Manifeste Dada 1918, Tristan Tzara) (1)
- Vous entendrez demain | De nouvelles salades (1)
- L'époque opaque (1)
- Forcer le destin (1)
- Nous sommes au seuil d'une renaissance inouïe portée par la France (1)
- Le vrai pouvoir est d'accroître celui d'autrui (1)
- Le problème, c'est nous (1)
- Recommencer l'époque (1)
- Le monde est devenu un cerisier en fleurs (Ryôkan) (1)
- La cloche se tait - les fleurs en écho parfument le soir ! (Matsuo Bashô) (1)
- La passion pour la France (1)
- L'art de jouir de l'existence (1)
- L'écume grise de l'actualité (1)
- Désobéir à la fatalité (1)
- Notre si longue sumission (1)
- Convertir la société civile française en une puissance politique centrale (1)
- Les boulimiques d'action (1)
- Assumer notre désir légitime de renverser la table (1)
- Nos esquives accumulées (1)
- Les plantes, une filière à fort potentiel (1)
- Il fallait courir (1)
- Le ciel souriait (1)
- La fraternité n'est pas qu'une idée (1)
- C'est facile de créer un coeur de pierre. C'est moins facile de créer un coeur dont on est fier (1)
- Du temps perdu à courir après l'argent (1)
- Pour moi enfance a rimé avec... souffrance (1)
- On dit ce que l'on ressent, ce que l'on est (1)
- [...] et que les sauvages qui commettent ces forfaits sont effrayants, et que les civilisés qui les laissent commettre sont épouvantables. (1)
- Les méfaits de la civilisation (1)
- Des mots cris (1)
- On a simplement besoin de...quoi...? De s'exprimer, d'être rassuré, écouté, cocooné... pour mieux évacuer ce qui nous a traumatisé, angoissé (1)
- Un Coeur à Fleur (1)
- Cette immense joie qui était en "FETE" en moi à ce moment là (1)
- Etre vivant pleinement (1)
- Echanger avec toi... "cet étranger" (1)
- Des êtres animés de bonté (1)
- J'ai atterri, pour travailler, dans une grande cité. Où on pouvait me considérer comme un étranger (1)
- Reposer les choses (1)
- Faire le bien, envers et contre tout (1)
- Redonner de l'espoir (1)
- Chercher une raison de vivre (1)
- Toujours (1)
- L'art du surf (1)
- Il s'agit, en effet, de rien de moins, pour le sujet, que de renoncer à son initiative de "sujet". d'un sujet qui dés l'abord présume et projette, choisit, décide, se fixe des fins et s'en donne les moyens. Or, s'il renonce momentanément à ce pouvoir de maîtrise, à quoi l'invite la disponibilité, c'est qu'il craint, alors, que cette initiative dont il se prévaut ne fasse barrage et soit intempestive, qu'elle le ferme à l'"opportunité"... (1)
- La pauvreté (1)
- Ce qui signifie que l'efficacité ne vient plus strictement de moi, sujet d'initiative, concevant et voulant, construisant idéalement un plan, puis m'acharnant à le mettre en oeuvre, selon le bon vieux rapport théorie-pratique dont l'Europe n'a pas décollé ; mais qu'elle procède à même la situation si je sais y diagnostiquer le potentiel en ma faveur, à titre de facteurs porteurs, puis l'exploiter graduellement. La situation ne sera plus, dès lors, cette donnée rétive et résistante à quoi je dois imposer mon plan dressé d'avance, mais une mine dont j'explorerai les filons, un champ de ressources dont je suivrai les sillons tel un réseau d'opportunités diverses sur lesquelles j'apprends à "surfer" (1)
- L'exègèse savante n'a pu rendre la pensée de Schopenhauer ni plus claire, ni plus systématique. Tout au plus a-t-on tenté de ranger ses propositions sous des catégories provenant d'autres systèmes. (1)
- Schopenhauer prêche la résignation et l'anéantissement de la volonté (1)
- En Schopenhauer s'exprime déjà le nihilisme de ce siècle, le vide d'un monde sans dieux, ce vide que l'oin cherche alors à remplir en substituant aux anciennes certitudes la foi dans le progrès et les sciences, le culte de l'histoire et du succès, ou, plus banalement, la sécurité matérielle et le confort moral. (1)
- Le culte du succès (1)
- Le sage, autrement dit, maintient tous les possibles ouverts, n'en exclut à priori aucun, et se maintient dans le compossible (1)
- Le(s) possible(s) (1)
- T'es pas déjà morte toi ? (1)
- Pleutre, tu vois des ombres parce que tu as peur dans le noir (1)
- Tu veux du "toujours" toi, mais plus tard (1)
- Le nominalisme et la querelle des universaux (1)
- Les chiens, les chats et les rats (1)
- Le juste milieu, pour qui sait le penser avec rigueur, est de pouvoir faire l'un aussi bien que l'autre, c'est à dire d'être capable de l'un comme de l'autre extrême. C'est dans cet "égal" de l'égal accès à l'un comme à l'autre qu'est le "mi-lieu". Trois ans de deuil à la mort de son père, nous dit-on, ce n'est pas trop ; mais boire des coupes sans compter au cours d'un banquet, ce n'est pas trop non plus - je n'exagère d'aucun côté (mais vais à l'extrême de chaque possibilité, remplis complètement chaque exigence). Le risque est plutôt que, s'enlisant d'un côté, on se ferme à l'autre possibilité et qu'on en rate ainsi l'occurence. Par opposition à quoi, la disponibilité sera de maintenir l'éventail complètement ouvert - sans raidissement ni évitement - de façon à répondre pleinement à chaque sollicitation qui passe, c'est à dire sans rien laisser de côté ni soi-même se braquer. (1)
- Du choix dans la pensée (1)
- Avoir un (1)
- Une relation à coeur ouvert, de Coeur à Coeur (1)
- Il faut parfois dévoiler son intimité (1)
- Computer illiterate (1)
- Sa majesté domine bien son sujet (1)
- La rébellion (1)
- The rift between two worlds (1)
- La censure (1)
- L'EFFICACITÉ est le concept suprême, l'emblème des relations de jungle dans une ''reféodalisation'' planétaire. (1)
- L'eau qui dort (1)
- Ote à mes mots la muselière (1)
- Climb for my majesty | A bone to chew for you and me (1)
- A quoi bon (1)
- La recherche au niveau de l'intelligence collective à support numérique a pris historiquement deux directions concurrentes : les modèles neuronaux (Chat GPT...), et les modèles symboliques (shema.org, wikidata, cidoc crm pour les musées...). Le développement des systèmes symboliques demande de la main d'oeuvre experte (il faut les faire à la main), de l'argent et du temps, pèche au niveau de l'interopérabilité entre systèmes. Les modèles neuronaux parce que probabilistes (paterns...) génèrent des erreurs, sont opaques. Les modèles d'intelligence artificielle symboliques sont des systèmes de classifications avec des relations entre les classes (étiquettes, tags, ontologies, knowledge graphs...). C'est un système d'organisation des données qui va favoriser leur exploration, leur restitution quand on en a besoin et le raisonnement automatique.. (1)
- Une idée serait de combiner les modèles neuronaux et les modèles symboliques. (1)
- Pierre Lévy a inventé un langage, l'IEML, qui permet de raisonner et qui pourrait servir de modèle pour une mutualisation des différents systèmes de données. (1)
- Comment utiliser l'intelligence artificielle pour augmenter l'intelligence collective ? (1)
- Les bobos... (1)
- Sa majesté domine bien son sujet | Dans notre servitude elle trouve sa plénitude (1)
- La servitude (1)
- Laissez flotter vos idées noires | Près de la marre aux oubliettes (1)
- Les braises incandescentes sont encore | sous la cendre froide | Autrement dit, sois toujours | Au rendez-vous (1)
- Les apaches (1)
- Un jour viendra, on se prendra tous dans les bras, tout aura été mis à plat (1)
- Un jour viendra où le mot Harmonie ne sera plus synonyme d'Utopie (1)
- L'Harmonie (1)
- Les "vainqueurs cognitifs" (1)
- VIVRE ENFIN VIVRE (1)
- Nous m'AIME (1)
- Aller à la rencontre... de cette... autre... âme... humaine... (1)
- L'Avenir de l'Hospitalité (1)
- Au début on est content d'être un enfant rempli de rêves, puis on y met vite une trêve (1)
- "Père que tous soient un?" (Jn 17, 21), Prière de Jésus (1)
- Eloge des institutions (1)
- L'universel (1)
- Le tourisme (1)
- "Inventer une rencontre singulière exige un effort soutenu d'attention. Organiser un service collectif suppose le renfort d'une institution. La première voie est éthique et morale, la seconde est politique et économique." (1)
- Construire des ponts (1)
- La spiritualité de l'unité (1)
- Un monde plus uni (1)
- Schopenhauer, selon le mot de Thomas Mann, est un "humaniste pessimiste" (1)
- Le goût de la clarté (1)
- Un excès d'expériences (1)
- L'oisiveté (1)
- Le mauvais coton (1)
- La bibliothérapie (1)
- L'empathie (1)
- Le regard (1)
- La chaleur d'un sourire (1)
- la lecture de romans renforce l'empathie (1)
- La vache enragée (1)
- Paris qui n'est à personne, est à toi si tu le veux (1)
- Le féminisme (1)
- Le deuxième sexe (1)
- L'eau étrange de la mer (1)
- Avec des mots qui veulent rien dire (1)
- La solitude, un sujet politique (1)
- Un matin qui sourit (1)
- C'est un amour qui commence, dans le printemps de Paris (1)
- La solitude subie (1)
- L'éclat d'u regard (1)
- Les nuages (1)
- Regarder la vie avec des yeux d'enfant (1)
- Ces mots simples (1)
- L'art minimal est basé sur le principe de l'économie des moyens. L'intervention de l'artiste sur l'oeuvre doit être poussée à son minimum. (1)
- Tendre au dépouillement plutôt qu'à l'accumulation des détails, choisir, par exemple, dans le dessin, entre toutes les combinaisons possibles, la ligne qui se révélera pleinement expressive, et comme porteuse de vie (1)
- Simplifier la peinture (1)
- Le ciel (1)
- L'école de Palo Alto (1)
- Le rasoir d'Occam (1)
- Less is more (1)
- If you've been hiding from life | I can understand where you're coming from (1)
- Le rite (1)
- Réanimer le monde (1)
- It's not fair (1)
- Les kigo ou "mots de saison" (1)
- Let go off complicated feelings (1)
- If you've suffered enough | I can understand what you're thinking of (1)
- You've got to take this moment | Then let it slip away (1)
- Eloge du risque (1)
- Mauvaise mémoire (1)
- Nietzsche déclarait préférer lire Schopenhauer dans sa traduction française que dans sa version originale (1)
- La volonté ou le vouloir-vivre comme essence du réel (1)
- Pour être heureux, un homme ne doit pas croire en l'avenir (1)
- Il n'est à chercher de force et de vertu humaine que dans le domaine de la contemplation (1)
- "Au fond", concept houellebecquien (1)
- La présence (1)
- Le concept existentialiste de "facticité" de l'existence (1)
- L'action au fonds ne change rien et n'"agit" pas (1)
- L'art comme contemplation, c'est à dire libération des souffrances occasionnées par la réalité et la volonté (1)
- La volonté est la substance de la réalité (1)
- L'humanité n'a pas d'autre ressource pour échapper à ses souffrances que le reniement de la volonté. (1)
- Du moins l'esprit humain peut-il se reconnaître dans le non-moi et parvenir au renoncement volontaire, à la résignation, à la véritable impassibilité et à l'arrêt absolu du vouloir. (1)
- La tragédie du vouloir (1)
- La sagesse des nations (1)
- Schopenhauer s'approprie la théorie platonicienne des Idées qui ne sont en définitive que des approximations de la véritable essence du Monde, de la chose en soi, enfin reconnue et déterminée comme volonté. (1)
- La volonté est omniprésente et toute-puissante (1)
- La pensée (représentation) est impuissante à modifier le cours de la volonté. Elle doit se contenter du rôle d'informateur infidèle et générateur d'illusion. (1)
- A propos du "monde comme volonté et comme représentation", on ne saurait parler de système, car il ne s'agit pas d'un édifice logique, patiemment construit, par déductions successives, mais bien d'une vision unique, d'un éclair génial; d'une intuition d'artiste qui satisfait l'esprit d'un coup ou le repousse définitivement. C'est dire qu'on ne réfute pas Schopenhauer, on l'accepte ou le rejette. (1)
- En quête d'alternatives (1)
- Entre aspirations et désenchantement (1)
- I've been a miner | For a heart of gold (1)
- And I'm getting old (1)
- Réenchanter le monde (1)


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