Le français est sans doute la langue romane la plus influencée par les langues germaniques.
- Le français est sans doute la langue romane la plus influencée par les langues germaniques. (1) Traiter
La langue française
- La langue française (4) Traiter
La langue de la Gaule était le gaulois, langue qui a disparue en quatre ou cinq générations, ne laissant pratiquement que des noms propres (noms de villes...)
- La langue de la Gaule était le gaulois, langue qui a disparue en quatre ou cinq générations, ne laissant pratiquement que des noms propres (noms de villes...) (1) Traiter
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la langue russe a incorporé un nombre assez importants de mots en provenance du français
- Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la langue russe a incorporé un nombre assez importants de mots en provenance du français (1) Traiter
La langue russe
- La langue russe (1) Traiter
Les emprunts entre les langues
- Les emprunts entre les langues (3) Traiter
L'italien, en tant que langue politique, poétique, littéraire, a été inventé par Dante Alighieri, en sélectionnant les caractéristiques de plusieurs dialectes toscans. Après lui viendront Plutarqque, Boccace
- L'italien, en tant que langue politique, poétique, littéraire, a été inventé par Dante Alighieri, en sélectionnant les caractéristiques de plusieurs dialectes toscans. Après lui viendront Plutarqque, Boccace (1) Traiter
Au XVIIème siècle, René Descartes écrit son Discours de la méthode directement en français, ce qui est une provocation
- Au XVIIème siècle, René Descartes écrit son Discours de la méthode directement en français, ce qui est une provocation (1) Traiter
L'anglais est sans conteste la plus romane des langues germaniques : Pendant les trois siècles où l'Angleterre parle français (après la conquête de Guillaume le Conquérant), l'anglais en tant que langue change complètement de nature : alors que la syntaxe et le vocabulaire courant est germanique, tout le vocabulaire du savoir, de la culture, de l'organisation sociale est latino-français. Par exemple, Walter Scott écrit dans ses livres que tout ce qui était humble, modeste, rural était saxon et tout ce qui était chic, agréable et prétentieux était français
- L'anglais est sans conteste la plus romane des langues germaniques : Pendant les trois siècles où l'Angleterre parle français (après la conquête de Guillaume le Conquérant), l'anglais en tant que langue change complètement de nature : alors que la syntaxe et le vocabulaire courant est germanique, tout le vocabulaire du savoir, de la culture, de l'organisation sociale est latino-français. Par exemple, Walter Scott écrit dans ses livres que tout ce qui était humble, modeste, rural était saxon et tout ce qui était chic, agréable et prétentieux était français (1) Traiter
La langue anglaise
- La langue anglaise (2) Traiter
Beaucoup d'anglicismes du français viennent en fait de mots français qui sont passé en anglais, pour revenir au français. Par exemple, le mot sport vient en fait de desport en français qui désigne au Moyen Age la distraction physique : marche, chasse... Autre exemple : le tennis vient de l'anglais, mais aveant cela il vient du term "Tenez" que l'on disait au jeu de paume quand on lançait la balle.
- Beaucoup d'anglicismes du français viennent en fait de mots français qui sont passé en anglais, pour revenir au français. Par exemple, le mot sport vient en fait de desport en français qui désigne au Moyen Age la distraction physique : marche, chasse... Autre exemple : le tennis vient de l'anglais, mais aveant cela il vient du term "Tenez" que l'on disait au jeu de paume quand on lançait la balle. (1) Traiter
Poésie de l'eau
- Poésie de l'eau (10) Traiter
Sentir ce que l'autre sent
- Sentir ce que l'autre sent (3) Traiter
Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde.
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1) Traiter
Le paysage
- Le paysage (12) Traiter
Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ?
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1) Traiter
L'action
- L'action (51) Traiter
Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête
- Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête (1) Traiter
Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ?
- Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ? (6) Traiter
La tristesse
- La tristesse (14) Traiter
Etre postmoderne
- Etre postmoderne (33) Traiter
Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus
- Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus (1) Traiter
Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret.
- Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret. (1) Traiter
Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie.
- Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie. (1) Traiter
L'engagement.
- L'engagement. (1) Traiter
L'idéologie de la solution
- L'idéologie de la solution (7) Traiter
Théorie de la solution
- Théorie de la solution (16) Traiter
D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse.
- D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse. (1) Traiter
Le progrès
- Le progrès (4) Traiter
Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons.
- Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons. (1) Traiter
La connaissance
- La connaissance (10) Traiter
L'expérience
- L'expérience (4) Traiter
L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret.
- L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret. (1) Traiter
Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation
- Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation (1) Traiter
Le fiction moi séparé du monde
- Le fiction moi séparé du monde (1) Traiter
Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique
- Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique (1) Traiter
Les limites de la raison
- Les limites de la raison (35) Traiter
La conscience
- La conscience (3) Traiter
Les sens
- Les sens (1) Traiter
Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre.
- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1) Traiter
Avant le concept
- Avant le concept (1) Traiter
Le concept
- Le concept (1) Traiter
La philosophie
- La philosophie (5) Traiter
Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ?
- Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ? (1) Traiter
Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile
- Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile (1) Traiter
L'utilité de l'inutile
- L'utilité de l'inutile (3) Traiter
Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité"
- Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité" (1) Traiter
L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence.
- L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence. (1) Traiter
L'utilitarisme
- L'utilitarisme (7) Traiter
Le néo-libéralisme
- Le néo-libéralisme (1) Traiter
Le capitalisme
- Le capitalisme (8) Traiter
L'économisme
- L'économisme (1) Traiter
Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création
- Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création (1) Traiter
La résistance
- La résistance (1) Traiter
Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde
- Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde (1) Traiter
Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne
- Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne (1) Traiter
Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer.
- Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer. (1) Traiter
La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag)
- La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag) (1) Traiter
Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise
- Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise (1) Traiter
Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage.
- Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage. (1) Traiter
Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai
- Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai (2) Traiter
La vérité
- La vérité (9) Traiter
La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée.
- La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée. (1) Traiter
La non-pensée
- La non-pensée (5) Traiter
L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction.
- L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction. (1) Traiter
L'abstraction
- L'abstraction (4) Traiter
Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience.
- Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience. (1) Traiter
Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit.
- Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit. (1) Traiter
Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales."
- Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales." (1) Traiter
Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions
- Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions (1) Traiter
La technique
- La technique (82) Traiter
La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement.
- La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement. (1) Traiter
La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse
- La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse (1) Traiter
Le déterminisme
- Le déterminisme (6) Traiter
Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement.
- Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement. (1) Traiter
On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées.
- On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées. (1) Traiter
La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent
- La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent (1) Traiter
L'aliénation
- L'aliénation (1) Traiter
Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ?
- Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ? (1) Traiter
Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu.
- Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu. (1) Traiter
Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies.
- Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies. (1) Traiter
Le désir
- Le désir (8) Traiter
Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous.
- Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous. (1) Traiter
Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur.
- Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur. (1) Traiter
Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance
- Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance (1) Traiter
Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions.
- Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions. (1) Traiter
Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive.
- Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive. (1) Traiter
La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie.
- La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie. (1) Traiter
On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision)
- On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision) (1) Traiter
C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels.
- C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels. (1) Traiter
L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ?
- L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ? (1) Traiter
Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage.
- Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage. (1) Traiter
C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle.
- C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle. (1) Traiter
Guérir de l'ego
- Guérir de l'ego (12) Traiter
Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi
- Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi (1) Traiter
L'éphémère
- L'éphémère (1) Traiter
Le devenir
- Le devenir (1) Traiter
Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ
- Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ (1) Traiter
Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie.
- Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie. (1) Traiter
A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers.
- A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers. (1) Traiter
Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation
- Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation (1) Traiter
Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors.
- Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors. (1) Traiter
Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu.
- Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu. (1) Traiter
L'individualisme
- L'individualisme (5) Traiter
Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution.
- Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution. (1) Traiter
Le but
- Le but (9) Traiter
Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance.
- Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance. (1) Traiter
Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout , parce qu'il a commencé par nous détruire.
- Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout , parce qu'il a commencé par nous détruire. (1) Traiter
Le moi
- Le moi (3) Traiter
Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie.
- Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie. (1) Traiter
Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger.
- Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger. (1) Traiter
Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre.
- Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre. (1) Traiter
Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir.
- Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir. (1) Traiter
L'espoir
- L'espoir (8) Traiter
Le désespoir
- Le désespoir (3) Traiter
Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence.
- Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence. (1) Traiter
Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques.
- Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques. (1) Traiter
Du nihilisme contemporain
- Du nihilisme contemporain (4) Traiter
L'époque
- L'époque (7) Traiter
L'opérateur d'agir : le paysage
- L'opérateur d'agir : le paysage (1) Traiter
L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme)
- L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme) (1) Traiter
La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus
- La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus (1) Traiter
Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie.
- Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie. (1) Traiter
L'urgence
- L'urgence (2) Traiter
Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie.
- Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie. (1) Traiter
Développer la vie
- Développer la vie (2) Traiter
En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain.
- En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain. (1) Traiter
L'humanisme
- L'humanisme (2) Traiter
La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous...
- La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous... (1) Traiter
La situation
- La situation (1) Traiter
Eprouver de nouveaux possibles
- Eprouver de nouveaux possibles (1) Traiter
La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud
- La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud (1) Traiter
La politique
- La politique (16) Traiter
La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir.
- La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir. (1) Traiter
Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel.
- Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel. (1) Traiter
L'objectif est le chemin lui-même
- L'objectif est le chemin lui-même (1) Traiter
As-tu besoin d'un cinq-étoiles
Quand t'en as cinq milliards dans l'ciel
- As-tu besoin d'un cinq-étoiles
Quand t'en as cinq milliards dans l'ciel (1) Traiter
Le bonheur de vivre
- Le bonheur de vivre (5) Traiter
L'art de s'intéresser aux choses
- L'art de s'intéresser aux choses (2) Traiter
Ce qui est merveilleux
- Ce qui est merveilleux (15) Traiter
La marque constante de la sagesse est de voir le miraculeux dans le banal.
- La marque constante de la sagesse est de voir le miraculeux dans le banal. (1) Traiter
La beauté
- La beauté (1) Traiter
Le temps
- Le temps (21) Traiter
Les gens heureux n'ont pas besoin de se presser.
- Les gens heureux n'ont pas besoin de se presser. (1) Traiter
L'unique bien, c'est la vie
- L'unique bien, c'est la vie (1) Traiter
La nature
- La nature (14) Traiter
La pensée stoïcienne
- La pensée stoïcienne (16) Traiter
Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est le chemin tracé par la nature.
- Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est le chemin tracé par la nature. (1) Traiter
Le bonheur
- Le bonheur (15) Traiter
Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas mais se cultive peu à peu dans la durée.
- Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas mais se cultive peu à peu dans la durée. (1) Traiter
Le bonheur est un choix
- Le bonheur est un choix (1) Traiter
Savoir attendre
- Savoir attendre (1) Traiter
A qui sait attendre, le temps ouvre les portes.
- A qui sait attendre, le temps ouvre les portes. (1) Traiter
La volonté
- La volonté (2) Traiter
Non-faire
- Non-faire (28) Traiter
Vouloir moins afin d?être plus
- Vouloir moins afin d?être plus (1) Traiter
La mère de toutes les questions : Etes-vous heureux ?
- La mère de toutes les questions : Etes-vous heureux ? (1) Traiter
L'altruisme
- L'altruisme (2) Traiter
Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme
- Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme (1) Traiter
La paix
- La paix (57) Traiter
Il n?y a pas d?autre bonheur que la paix.
- Il n?y a pas d?autre bonheur que la paix. (1) Traiter
C'est réunis que les charbons brûlent ; c'est en se séparant que les charbons s'éteignent.
- C'est réunis que les charbons brûlent ; c'est en se séparant que les charbons s'éteignent. (1) Traiter
Les mots sont nos vies
- Les mots sont nos vies (1) Traiter
Les mots sont des mystères
- Les mots sont des mystères (1) Traiter
Si nous faisions disparaître les mots, nous pourrions toucher l'univers
- Si nous faisions disparaître les mots, nous pourrions toucher l'univers (1) Traiter
Avec un mot, nous pourrions être un
- Avec un mot, nous pourrions être un (1) Traiter
Et pour tous ces mots qui blessent.
Il y a ceux qui nous caressent.
Qui illuminent, qui touchent l'infini.
- Et pour tous ces mots qui blessent.
Il y a ceux qui nous caressent.
Qui illuminent, qui touchent l'infini. (1) Traiter
Les mots
- Les mots (56) Traiter
We could with a word become one
- We could with a word become one (1) Traiter
If one swept the words away
One could touch the universe
- If one swept the words away
One could touch the universe (1) Traiter
Words are mysteries
- Words are mysteries (1) Traiter
There's no-one here, and people everywhere
- There's no-one here, and people everywhere (1) Traiter
Loneliness
- Loneliness (1) Traiter
The crowd
- The crowd (1) Traiter
If you ever get close to a human,
and human behaviour, be ready, be ready to get confused
- If you ever get close to a human,
and human behaviour, be ready, be ready to get confused (1) Traiter
Human behaviour
- Human behaviour (3) Traiter
There's definitely, definitely, definitely no logic to human behaviour. But yet so, yet so irresistible
- There's definitely, definitely, definitely no logic to human behaviour. But yet so, yet so irresistible (1) Traiter
They're terribly, terribly, terribly moody, oh, human behaviour. Then all of a sudden turn happy
- They're terribly, terribly, terribly moody, oh, human behaviour. Then all of a sudden turn happy (1) Traiter
Même si c'est la crise en permanence et que nous sommes complètement chômeurs, on trouvera la solution je pense
- Même si c'est la crise en permanence et que nous sommes complètement chômeurs, on trouvera la solution je pense (1) Traiter
Le travail
- Le travail (29) Traiter
Allez avance, n'aie pas peur
- Allez avance, n'aie pas peur (1) Traiter
La peur
- La peur (4) Traiter
C'est au fond de tes yeux, que je foutrai le feu
- C'est au fond de tes yeux, que je foutrai le feu (1) Traiter
Foutre le feu
- Foutre le feu (1) Traiter
Si tu connais le désir qui va vite, et qui dure longtemps, je voudrais que tu m'y précipites
- Si tu connais le désir qui va vite, et qui dure longtemps, je voudrais que tu m'y précipites (1) Traiter
Des moments de plaisir
- Des moments de plaisir (1) Traiter
C'est l'alcool qui me donne les plus beaux rêves
- C'est l'alcool qui me donne les plus beaux rêves (1) Traiter
Car tu es beaucoup trop tendre, pour être vraiment civilisé
- Car tu es beaucoup trop tendre, pour être vraiment civilisé (1) Traiter
La civilisation
- La civilisation (9) Traiter
Que deviens mon souvenir quand tu n'y penses pas ?
- Que deviens mon souvenir quand tu n'y penses pas ? (1) Traiter
Le souvenir
- Le souvenir (1) Traiter
La mémoire
- La mémoire (1) Traiter
Nous savons donc à quoi employer notre temps maintenant : créer et inventer des solutions pour le futur.
- Nous savons donc à quoi employer notre temps maintenant : créer et inventer des solutions pour le futur. (1) Traiter
Le futur
- Le futur (7) Traiter
Inventer
- Inventer (7) Traiter
Les solutions n'existent pas toutes faites. Il n'y a pas de rayon « solutions » dans les supermarchés. Les solutions ne sont pas des produits de consommation, c'est pourquoi nous pouvons tous y réfléchir. Il faut rappeler qu'il faut même se méfier des philosophiques solutions, et qu'il nous faut méditer la théorie de la solution.
- Les solutions n'existent pas toutes faites. Il n'y a pas de rayon « solutions » dans les supermarchés. Les solutions ne sont pas des produits de consommation, c'est pourquoi nous pouvons tous y réfléchir. Il faut rappeler qu'il faut même se méfier des philosophiques solutions, et qu'il nous faut méditer la théorie de la solution. (1) Traiter
Se méfier des solutions philosophiques
- Se méfier des solutions philosophiques (1) Traiter
S'abstenir de réfléchir sous prétexte que d'autres réfléchissent aux solutions n'est pas une solution, n'est pas une issue. C'est la leçon kantienne que nous pouvons trouver dans ce texte magnifique: "Qu'est-ce que les lumières ?"
- S'abstenir de réfléchir sous prétexte que d'autres réfléchissent aux solutions n'est pas une solution, n'est pas une issue. C'est la leçon kantienne que nous pouvons trouver dans ce texte magnifique: "Qu'est-ce que les lumières ?" (1) Traiter
Il ne suffit pas de décider de vivre à la mode bio pour régler les problèmes dits environnementaux.
- Il ne suffit pas de décider de vivre à la mode bio pour régler les problèmes dits environnementaux. (1) Traiter