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- La passion pour la France (1)
- Guérir du moi (1)
- Questions/réponses (1)
- Prépare-toi à la mort prépare-toi bruissent les cerisiers en fleur (Issa) (1)
- Tu es riche ? J'ai tout Je ne me possède plus (1)
- Nuit sans fin - je pense à ce qui viendra dans dix mille ans (Shiki) (1)
- L'étrangeté est toujours partageable (1)
- L'étrangeté (1)
- Profond plus profond encore dans les montagnes bleues (Santôka) (1)
- Dans la brume de printemps le vol blanc d'un insecte au nom inconnu (Yosa Buson) (1)
- Le monde est devenu un cerisier en fleurs (Ryôkan) (1)
- La cloche se tait - les fleurs en écho parfument le soir ! (Matsuo Bashô) (1)
- En secret le camélia devine la présence du prunier (Hayashibara Raisei) (1)
- Sans souci elle contemple la montagne la grenouille (Kobayashi Issa) (1)
- Douceur de la brise dans le vert de mille collines un temple isolé (Masaoka Shiki) (1)
- Soir d"hirondelles - demain encore je n'aurai rien à faire (Kobayashi Issa) (1)
- Le lieu commun (1)
- L'éveil (1)
- Confectionner, en triturant un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil (1)
- Trituration (1)
- Jouer avec l'Oeil, goûter le déploiement du coeur de l'Eveil, et s'en servir (1)
- L'Aspect réel est l'Aspect réel du tel quel, et le tel quel est le corps et le coeur de ce présent ! C'est avec ce corps et avec ce coeur qu'il faut déployer le coeur de l'Eveil. Ne détestez pas patauger dans l'eau et marcher sur les cailloux. Confectionner, en trituranr un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil. Cela n'est autre que de voir et écouter l'Eveillé, de voir et écouter la Loi, de faire de soi un éveillé et de faire la pratique de l'Eveillé. (1)
- Il faut étudier à fond tous les existants tête par tête (1)
- C'est en recueillant la Vacuité dans la Vacuité qu'on fait de soi un éveillé (1)
- Le corps et le coeur de la Voie de l'Eveillé sont les herbes, les arbres, les tuiles, les cailloux ; ils sont le vent, la pluie, l'eau et le feu. Transformer ceux-ci en Voie de l'Eveillé n'est autre que le déploiement du coeur de l'Eveil. Déployer un seul déploiement du coeur de l'Eveil à cent, à mille, à dix mille reprises. (1)
- Selon la légende, la fleur d'Udumbara éclôt une fois tous les trois mille ans, et désigne métaphoriquement la manifestation des éveillés, événement rarissime dans ce monde terrestre. [...] A ce moment-là, assis au milieu d'un million de fidèles rassemblés sur le Mont du Pic du Vautour dans le pays de l'Ouest, l'Eveillé-Shâkyamuni tritura une fleur d'Udumbara et cligna l'Oeil. A ce moment-là, l'honorable Kâçyapa lui adressa un sourire. L'Eveillé-Shâkyamuni dit alors : "J'ai en moi la vraie Loi, Trésor de l'Oeil - le coeur sublime du Nirvâna. Je transmets ceux-ci à Kâçyapa." (1)
- Etre assis tout simplement et se dépouiller du corps et du coeur (1)
- La vaste terre entière n'est autre que le corps humain réel, elle n'est autre que la porte de délivrance ; elle n'est autre qu'un Oeil de l'Eveillé de la lumière, elle n'est autre que notre corps de la Loi (1)
- L'Oeil omniscient (1)
- Disons pour l'instant que la Voie n'est pas une affaire du savoir ou du non-savoir. (1)
- Lorsque vous clarifiez le fait que les formes-couleurs que vous repoussez ne sont pas à être colorées selon votre préférence, c'est alors que ne se cache plus le visage et les yeux originels de l'homme qui simplement pratique la Voie au quotidien. (1)
- Réfléchissez sur vous-même ; ce que vous ne voudriez pas pour vous-mêmes sera toujours le vôtre. Prenez-en conscience aussi : ces voix du printemps et de l'automne dont vous voudriez qu'elles soient les vôtres ne le sont pas. Vos idées ne sont ni accumulées ni ne demeurent en vous. (1)
- Sachez-le aussi, l'égarement est la chose qui n'existe pas. Sachez-le aussi, l'éveil est la chose qui n'existe pas. (1)
- Ni le rejet ni la préférence (1)
- Trouvez le refuge dans la vraie Loi et étudiez la Loi de l'éveillé en suivant les écritures bouddhiques et les bons maîtres (1)
- La fixation de l'esprit (1)
- Qui connaît une seule poussière connaît l'univers entier. Qui pénètre un seul existant pénètre les dix mille existants. Un ancien dit : "Au premier moment de ta naissance, tu as déjà pris part au rugissement du lion" (1)
- L'Oeil qui sait entendre la résonance de l'univers au delà de la frontière entre l'animé et l'inanimé (1)
- A la question posée par un moine : "Qu'est-ce que la prédication de la loi faite par l'inanimé ?", le maître répond : "Ne pas jaser." (1)
- "Laissez d'elle-même se purifier cette conscience". Le "Laisser d'elle-même" est le non-faire, le "se purifier" est le non-faire (1)
- Quoique la cause ne soit pas avant et le fruit ne soit pas après, par la cause qui atteint sa plénitude, le fruit atteint sa plénitude (1)
- Faire le bien n'est pas à mesurer (1)
- Dans la pratique (méditation), il y a toujours la réalisation des bonnes actions comme présence (1)
- Jusqu'aux confins de tous les futurs et de l'avenir infini (1)
- Tantôt le subit tantôt le graduel et voir le fruit se réaliser comme présence (1)
- La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire (1)
- C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité ! (1)
- Le caractère japonais shin est un idéogramme qui représente le coeur en tant qu'organe. Il désigne à la fois l'esprit et le coeur. Contrairement à la tradition occidentale qui veut établir une nette distinction entre l'esprit et le coeur, entre la pensée et les sentiments et les émotions, la mentalité extrême-orientale considère que la faculté intellectuelle s'exerce aussi bien dans le coeur que dans la tête. Le coeur est considéré comme organe à la fois des affects et de l'intellect. On pense avec le coeur, l'esprit et le coeur n'étant pas dissociés. (1)
- La prédication de la loi faite par l'inanimé n'est autre que la totalité des énoncés des éveillés et des patriarche (1)
- Réfléchissez à fond et plus largement sur ce qu'est l'Oeil (1)
- Il y a mille pouvoirs pénétrant le coeur qui portent l'Oeil (1)
- LOrsque la non-compréhension revient au milieu de la compréhension, celle-là ne contrecarre pas celle-ci, de même que celle-ci ne brise pas celle-là. [...] La compréhension doit être le moment où se présente la concentration de soi, la voix étant déjà entrée dans les oreilles. (1)
- L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace. (1)
- L'ellipse (1)
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1)
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1)
- La langue (1)
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1)
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1)
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1)
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1)
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1)
- Corps et âme (1)
- L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature (1)
- L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide (1)
- Exercices spirituels (1)
- L'insondabilité des choses (1)
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1)
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1)
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1)
- L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions (1)
- Renoncer même à vouloir comprendre (1)
- L'âme du monde (1)
- Le terme la réalisation du kôan comme présence doit s'appliquer à tous les noms. (1)
- Le sens tel qu'il est conçu chez Dôgen est essentiellement de l'ordre de la production, l'ordre du paraître. C'est pourquoi il doit naître ici et maintenant dans cet univers de la résonance qui est l'écriture, par la trituration d'une fleur. [...] Le sens doit se réaliser comme présence à ce-juste-moment-tel-quel où la pureté de la méditation assise sans formes ni couleurs - comme l'Oeil sans objet - transperce le recto. L'ordre atemporel du zazen dans sa radicalité du rien réalisera alors de parfaites épousailles avec l'ordre temporel de la Loi du phénomène, sans mélange ni confusion. Le sens n'est ni du côté du recto ni du côté du verso, ni du côté du texte (l'objet) ni du côté du lecteur (le sujet) ; il est de l'ordre de la rencontre et de la résonance. (1)
- Le coeur de l'Eveil remplit l'univers de la résonance, puisque l'Eveil consiste précisément à s'éveiller à l'écho constant que la Nature se fait à elle-même. Tel est le sens du mot de l'Eveillé-Shâkyamuni : "Lorsqu'est apparue l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la vaste terre et tous les êtres vivants." (1)
- Plus le texte est trituré, commenté, interprété et traduit, plus sa valeur augmente (1)
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1)
- La subtilité (1)
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1)
- Le présent et l'éternité (1)
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1)
- L'inconnu (1)
- Une fleur de sens (1)
- Mettre en contact des éléments d'information (1)
- Outils de traitement (automatique) de l'information (1)
- L'engagement. (1)
- D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse. (1)
- Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons. (1)
- Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie. (1)
- Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret. (1)
- Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête (1)
- Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus (1)
- L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret. (1)
- Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation (1)
- Avant le concept (1)
- Le concept (1)
- Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ? (1)
- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1)
- Les sens (1)
- Le fiction moi séparé du monde (1)
- Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique (1)
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1)
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1)
- Laissez les contraires et les idées opposées subsister en vous en même temps. Acceptez d'avoir à l'esprit ces pensées contradictoires sans qu'elles s'annulent les unes les autres. (1)
- Soyez un bon animal et déplacez vous librement sans vous soucier de ce que vous devriez être ou de ce que vous devriez faire. Imaginez par exemple, que vous êtes une loutre qui vit simplement sa "loutritude". Vous n'êtes ni bon ni mauvais, ni beau ni laid, ni vaillant ni paresseux... Vous êtes simplement une loutre qui se déplace librement sous l'eau ou sur la terre ferme, sereine, espiègle et sans préjugés. (1)
- Accomplir davantage en faisant moins d'efforts (1)
- Une fois que les dichotomies ou les contraires sont transcendés, ou à tout le moins perçus pour ce qu'ils sont, ils vont et viennent dans nos vies comme les marées. (1)
- Lao Tseu invite ses lecteurs à na pas porter de jugement au sein de la parfaite unité. Il invite notre sagesse à combiner ce que nous percevons comme des contraires et à vivre une vie unifiée. La perfection du Tao consiste à accepter la dualité apparente tout en voyant l'unité qui est l'ultime réalité. (1)
- Non-dit (1)
- Imaginez l'unité parfaite coexistant aux côtés de la dualité apparente, où les contraires ne sont que des jugements issus de l'esprit humain dans le monde des dix mille choses. (1)
- L'effort n'est qu'une partie du tout ; l'autre partie est le non-effort. Fusionnez ces dichotomies et vous obtenez une action aisée qui ne se soucie pas du résultat. (1)
- Parce qu'il n'a aucun objectif en tête, tout ce qu'il fait est couronné de succès (1)
- Asseyez-vous sans plus attendre | Ne faites rien | Reposez-vous | Car votre séparation d'avec Dieu | D'avec l'amour | Est la chose la plus difficile | En ce monde (Hafiz) (1)
- Lazy old sun (1)
- Tenez-vous au centre (1)
- L'homme a été créé pour demeurer assis en silence Et trouver en lui la vérité (1)
- Le Tao continuera à prendre soin de vous, si vous lui faîtes confiance, tout en vous exerçant à ne rien faire. Vous n'avez rien à faire. Acceptez tout simplement que la perfection éternelle du Tao oeuvre à travers vous. (1)
- Vivre dans l'infini : cultiver la conscience de l'aspect infini de soi-même, tout est en ordre. (1)
- Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile (1)
- Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité" (1)
- La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent (1)
- L'aliénation (1)
- Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ? (1)
- On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées. (1)
- Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement. (1)
- La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement. (1)
- La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse (1)
- Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu. (1)
- Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies. (1)
- Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive. (1)
- La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie. (1)
- On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision) (1)
- Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions. (1)
- Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance (1)
- Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous. (1)
- Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur. (1)
- Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions (1)
- Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales." (1)
- La résistance (1)
- Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde (1)
- Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne (1)
- Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création (1)
- L'économisme (1)
- L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence. (1)
- Le néo-libéralisme (1)
- Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer. (1)
- La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag) (1)
- Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience. (1)
- Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit. (1)
- L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction. (1)
- La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée. (1)
- Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise (1)
- Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage. (1)
- Rien dans l'univers, ne se résume au nom qu'il porte. Malgré nos catégorisations sans fin, nous ne pouvons jamais décrire véritablement un animal, une fleur, un minéral ou un être humain. Nous devons baigner dans la magnificence de ce qui peut être vu et senti, au lieu de toujours chercher à mémoriser et à catégoriser les êtres. (1)
- Exercez-vous à ne rien faire... | Lorsqu'une action est pure et désintéressée, | Tout s'arrange à la perfection (Tao Te King) (1)
- 5 - La conscience connaissante discriminatrice se focalise sur un objet pour l'analyser et différencie ses points forts de ses faiblesses ou ses qualités de ses défauts. (1)
- Les onze émotions constructives : 1- Croire qu'un fait est vrai 2 - La dignité morale 3 - Se sentir concerné par la façon dont nos actions se reflètent sur autrui 4 - Le détachement 5 - L'imperturbabilité 6 - L'absence de naïveté 7 - La persévérance 8 - Une sensation de flexibilité 9 - Une attitude concernée 10 - L'équilibre 11 - Ne pas être cruel (1)
- La dignité morale est est le sentiment qui consiste à se retenir d'avoir une conduite négative parce que '?on se sent concerné par la façon dont nos actions se reflètent sur nous (1)
- 4 - La fixation fait que l'activité mentale demeure engagée en un seul point, avec continuité, focalisée sur un objet constructif étiqueté (certaines traditions enseignent la focalisation sur un objet visuel, telle une statue de bouddha, en tant que méthode pour atteindre shamatha (un état d'esprit calme et stable)) (1)
- 3 - L'attention de rappel empêche l'activité mentale d'oublier ou de perdre un objet constructif avec lequel elle est familière. (1)
- 1 - L'intention positive est est le souhait d'obtenir un objet ou d'atteindre un but désiré et constructif, et de faire quelque chose avec. Elle conduit à la persévérance joyeuse qui permet d'obtenir l'objet souhaité ou d'atteindre le but désiré (1)
- 2 - La ferme conviction : sa fonction est de faire en sorte que notre croyance qu?un fait est vrai devienne inébranlable au point que ni les arguments ni les opinions d'autrui ne puissent nous en dissuader. (1)
- La dignité morale (1)
- L'imperturbabilité signifie ne pas souhaiter faire de mal en réponse à notre propre souffrance ou en réponse à des situations qui entraînent de la souffrance. (1)
- Une attitude concernée : s'abstenir d'une conduite destructrice, parce que nous nous sentons concerné par les situations d'autrui et par la nôtre, et par les effets de nos actions sur autrui et sur nous-même. Et parce que nous les prenons au sérieux. (1)
- L'équilibre ou la sérénité permet à l'activité mentale de demeurer sans effort, non perturbée, sans agitation ni torpeur, dans un état naturel de spontanéité et d'ouverture. (1)
- Les six émotions et attitudes perturbatrices racines, lorsqu'elles se manifestent, nous font perdre la paix de l'esprit et nous démettent de nos capacités au point de nous faire perdre notre sang-froid. Ce sont : 1 - Le désir ardent 2 - La colère 3 - L'arrogance 4 - L'inconnaissance 5 - Le vacillement indécis 6 - Les cinq visions leurrées (1)
- La persévérance désigne une ardeur enjouée pour être constructif. Asanga a expliqué cinq aspects ou divisions : 1 - le courage semblable à une armure pour endurer les difficultés, obtenu en nous remémorant la joie avec laquelle nous avons entrepris ce que nous faisons 2 - l'application constante et respectueuse de nous-même à la tâche 3 - ne jamais se décourager ni reculer 4 - ne jamais battre en retraite 5 - ne jamais verser dans l'autosatisfaction (1)
- La naïveté (1)
- L'imperturbabilité (1)
- L'absence de naïveté est la conscience connaissante discriminatrice qui est consciente des détails individuel concernant les causes et les effets comportementaux ou concernant la réalité, et qui agit comme l'antidote de la naïveté les concernant. (1)
- Les cinq facteurs mentaux d'établissement permettent à l'activité mentale d'établir son objet, c'est-à-dire de l'appréhender avec certitude. Ce sont : 1 - L'intention positive 2 - La ferme conviction 3 - L'attention de rappel 4 - La fixation mentale 5 - La conscience connaissante discriminatrice (1)
- 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit engage l'activité mentale dans l'objet. L'implication cognitive peut consister purement et simplement à prêter un niveau d'attention à l'objet, allant d'une attention infime à une attention immense, ou à se focaliser sur l'objet d'une certaine façon. Par exemple, l'attention peut se focaliser sur un objet d'une manière laborieuse, d'une manière qui le réinitialise, d'une manière ininterrompue, ou d'une manière sans effort. Alternativement, ou en plus, l'attention peut considérer un objet d'une certaine manière. Elle peut considérer son objet d'une manière concordante (considération correcte), c'est-à dire tel qu'il est réellement ; ou d'une manière discordante (considération incorrecte), c'est à dire tel qu'il n'est pas. On distingue quatre façons de de prêter attention de manière discordante aux facteurs agrégés de notre expérience : les considérer comme [des objets] statiques au lieu de non statiques, comme [des objets] heureux au lieu de problématiques (douloureux), comme [des objets] purs au lieu d'impurs, comme [des objets] pourvus d'un soi véritablement existant au lieu d'en être dénués. Les quatre façons de leur prêter attention de manière concordante sont à l'opposé. (1)
- You're trying too hard. Surrender (1)
- Unfold (Ouvre-toi) (1)
- À la différence de la conception occidentale de la conscience en tant que faculté générale qui peut être consciente de tous les objets sensoriels et mentaux, le bouddhisme différencie six types de conscience, chacun se rattachant à un champ sensoriel ou à un champ mental spécifique : la conscience [de type] oeil | la conscience [de type] oreille | la conscience [de type] nez | la conscience [de type] langue| la conscience [de type] corps | la conscience [de type] esprit (1)
- Le francocentrisme (1)
- Pour se libérer du francocentrisme (1)
- Le goût du rêve (1)
- L'abandon à l'irrationnel (1)
- Les legs karmiques (1)
- Les listes de facteurs de facteurs mentaux ne sont pas exhaustives et diffèrent selon les écoles, leur nombre dépasse largement cinquante et un. Beaucoup de qualités positives cultivées sur la voie bouddhique ne font pas l'objet d'une liste séparée comme, par exemple : la générosité, la discipline éthique, la patience, l'amour, et la compassion. Les diverses listes ne s'attachent qu'à certaines catégories importantes de facteurs mentaux. (1)
- 3 - Une pulsion mentale est la cause qui fait que l'activité mentale rencontre un objet ou va dans sa direction. En général, elle pousse le continuum mental à appréhender cognitivement un objet. Un continuum mental est une infinie séquence individuelle d'instants d'activité mentale. Le karma mental est l'équivalent d'une pulsion mentale. Selon les écoles, les karmas physiques et verbaux sont aussi des pulsions mentales. (1)
- 4 - La conscience connaissante de contact discerne que l'objet d'une cognition est agréable, désagréable ou neutre, et sert ainsi de fondement à l'expérience de l'objet avec un ressenti de bonheur, de souffrance, ou de neutralité. (1)
- 2 - Le discernement appréhende un trait caractéristique de l'objet. Il peut être non conceptuel : clair/obscur... ou conceptuel (en assignant un nom à son objet, par exemple : « jaune » discerne la catégorie « jaune » de tout ce qui n'est pas cette catégorie) (1)
- 1 - Le ressenti d'un niveau de bonheur est la façon dont nous expérimentons les arrivées à maturation de notre karma. Celles-ci comprennent : - les facteurs agrégés avec lesquels nous naissons - l'environnement dans lequel nous vivons - les évènements qui nous arrivent conformément à ce que nous avons fait dans le passé - nos penchants à répéter nos schémas comportementaux antérieurs. Un niveau de bonheur est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma constructif. Un niveau de souffrance est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma destructeur. Le bonheur, la neutralité et la souffrance forment un éventail ininterrompu de ressentis qui peuvent être d'ordre physique ou mental. (1)
- Asanga a énuméré : - cinq facteurs mentaux toujours en fonctionnement - cinq facteurs mentaux d'établissement [de vérification] - onze émotions constructives - six émotions et attitudes perturbatrices racines - vingt émotions perturbatrices auxiliaires - quatre facteurs mentaux modifiables (1)
- Les cinq facteurs mentaux toujours en fonctionnement accompagnent chaque instant de cognition. Ce sont : 1 - le ressenti d'un niveau de bonheur 2 - le discernement 3 - la pulsion mentale 4 - la conscience connaissante de contact 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit (1)
- 1 - Le désir ardent a pour objet un objet qu'il veut acquérir. Le désir ardent repose sur sa considération de l'objet comme quelque chose d'attrayant par nature. Son fonctionnement nous apporte de la souffrance. Ce peut être, soit le souhait de ne pas lâcher un des cinq types d'objets sensoriels désirables (vues, sons, odeurs, goûts, sensations physiques), soit le souhait de ne pas lâcher notre propre existence compulsive. (1)
- 2 - La colère est impatiente avec ses objets et veut s?en débarrasser en leur nuisant ou en leur faisant mal avec méchanceté, ou en les attaquant avec pugnacité (1)
- 14 - L'agitation mentale fait partie du désir ardent. C'est le facteur mental auxiliaire qui fait que notre attention quitte son objet et se souvient d'un objet attrayant à sa place, ou pense à quelque chose d'attrayant que nous avons expérimenté auparavant. Elle a pour effet de nous faire perdre la paix de l'esprit. (1)
- L'agitation mentale (1)
- 15 - La non-croyance en un fait (1)
- 13 - L'esprit brumeux fait partie de la naïveté. C'est une sensation de lourdeur de corps et d'esprit qui rend l'esprit pas clair, non viable et incapable de donner lieu à une apparence cognitive de son objet ou à appréhender son objet correctement. Quand l'esprit devient effectivement flou à cause de son état brumeux, on parle de torpeur mentale (1)
- 12 - Aucun souci de la façon dont nos actions se reflètent sur autrui fait partie de n'importe laquelle des trois émotions empoisonnées. C'est l'absence de toute inclination à s'abstenir d'un comportement destructeur par manque de considération de la façon dont nos actions se reflètent sur les personnes avec qui nous sommes en relation. Ces personnes peuvent inclure notre famille, nos enseignants, un groupe social, un groupe ethnique, un ordre religieux, ou nos concitoyens. Pour Vasubandhu, ce facteur mental est l'absence de scrupules et signifie un manque de retenue d'une conduite ouvertement négative. Ce facteur mental auxiliaire et le précédent accompagnent tous les états d'esprit destructeurs. (1)
- 10 - La cruauté (1)
- 11 - L'absence de dignité morale (pas de sens de l'honneur) fait partie de n'importe laquelle des trois émotions empoisonnées. C'est l'absence de toute inclination à s'abstenir d'un comportement destructeur par manque de considération de la façon dont nos actions se reflètent sur nous-même. Selon Vasubandhu, ce facteur mental auxiliaire est l'absence du sens des valeurs. C'est un manque de respect pour les qualités positives ou pour les personnes qui les possèdent. (1)
- 16 - La paresse fait partie de la naïveté. Avec la paresse, l'esprit ne va pas vers quelque chose de constructif et ne s'y engage pas, parce qu'il s'accroche aux plaisirs de dormir, de s'allonger, [de somnoler], de se détendre, etc. Il y a trois types de paresse : - La léthargie et la procrastination est le fait de ne pas avoir envie de faire quelque chose de constructif maintenant et de le remettre à plus tard à cause d'une apathie face aux souffrances à la récurrence incontrôlable du samsara, de s'accrocher aux plaisirs de l'oisiveté ou de se réfugier dans le sommeil comme moyen de fuite - S'accrocher aux choses ou aux activités négatives ou futiles comme, par exemple, les jeux de hasard, la boisson, les amis qui ont une mauvaise influence sur nous, la fête, etc. - Le découragement et les sentiments de ne pas être à la hauteur (1)
- 17 - L'insouciance (« j'm'en foutisme », irresponsabilité). Fondé sur le désir ardent, l'hostilité, la naïveté ou la paresse, le « j'm'en foutisme » est l'état d'esprit de ne pas s'engager dans quoi que ce soit de constructif et de ne pas réfréner nos activités teintées de confusion. C'est le fait de ne pas prendre au sérieux les effets de notre conduite et, donc, de n'y accorder aucune importance. (1)


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