L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions
- L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions (1) Traiter
Renoncer même à vouloir comprendre
- Renoncer même à vouloir comprendre (1) Traiter
Lâcher prise
- Lâcher prise (3) Traiter
Don't explain
- Don't explain (2) Traiter
Accueillir l'autre avec reconnaissance
- Accueillir l'autre avec reconnaissance (2) Traiter
Devenir poète, c'est-à-dire, sentir le coeur et voir l'âme des choses
- Devenir poète, c'est-à-dire, sentir le coeur et voir l'âme des choses (2) Traiter
L'âme du monde
- L'âme du monde (1) Traiter
Objets, avez-vous donc une âme ?
- Objets, avez-vous donc une âme ? (39) Traiter
Ressentir
- Ressentir (2) Traiter
Ne plus vivre à la surface
- Ne plus vivre à la surface (2) Traiter
Communier à la vibration intérieure de tout vivant
- Communier à la vibration intérieure de tout vivant (3) Traiter
Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1) Traiter
La subtilité
- La subtilité (1) Traiter
L'habitude
- L'habitude (5) Traiter
L'inconnu
- L'inconnu (1) Traiter
L'infime
- L'infime (3) Traiter
Une fleur de sens
- Une fleur de sens (1) Traiter
Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos.
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1) Traiter
L'éternité
- L'éternité (2) Traiter
Le présent et l'éternité
- Le présent et l'éternité (1) Traiter
[Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est.
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1) Traiter
Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1) Traiter
Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre.
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1) Traiter
[Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1) Traiter
Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ?
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1) Traiter
Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout.
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1) Traiter
Le détail
- Le détail (2) Traiter
Plénitude du haiku
- Plénitude du haiku (96) Traiter
Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle.
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1) Traiter
La langue
- La langue (1) Traiter
L'ellipse
- L'ellipse (1) Traiter
"On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1) Traiter
Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1) Traiter
[A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1) Traiter
Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1) Traiter
L'insondabilité des choses
- L'insondabilité des choses (1) Traiter
Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous.
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1) Traiter
Exercices spirituels
- Exercices spirituels (1) Traiter
L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide
- L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide (1) Traiter
Le vide
- Le vide (2) Traiter
Corps et âme
- Corps et âme (1) Traiter
L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature
- L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature (1) Traiter
L'éveil
- L'éveil (1) Traiter
Le lieu commun
- Le lieu commun (1) Traiter
Le fugitif
- Le fugitif (1) Traiter
Toutes les formes de coïncidences.
- Toutes les formes de coïncidences. (1) Traiter
La coïncidence
- La coïncidence (1) Traiter
[Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace.
- [Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace. (1) Traiter
Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses"
- Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses" (1) Traiter
Entendre chanter les choses
- Entendre chanter les choses (1) Traiter
Des poèmes-lâcher-prise
- Des poèmes-lâcher-prise (1) Traiter
Le lâcher prise
- Le lâcher prise (1) Traiter
[Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent
- [Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent (1) Traiter
Folle sagesse
- Folle sagesse (1) Traiter
La folie
- La folie (1) Traiter
La sagesse
- La sagesse (2) Traiter
Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse.
- Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse. (1) Traiter
Un terrain de jeu infini
- Un terrain de jeu infini (1) Traiter
Errance libertaire des gestes et du regard
- Errance libertaire des gestes et du regard (1) Traiter
Errance libertaire
- Errance libertaire (1) Traiter
Le geste sacré
- Le geste sacré (7) Traiter
Une confiance illimitée dans l'inattendu
- Une confiance illimitée dans l'inattendu (1) Traiter
L'inattendu
- L'inattendu (1) Traiter
Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo)
- Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo) (1) Traiter
Les saisons
- Les saisons (7) Traiter
L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses.
- L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses. (1) Traiter
Les circonstances
- Les circonstances (1) Traiter
Le hasard
- Le hasard (3) Traiter
Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent
- Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent (1) Traiter
On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais.
- On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais. (1) Traiter
Exactitude esthétique
- Exactitude esthétique (1) Traiter
L'ordonnancement du monde
- L'ordonnancement du monde (2) Traiter
La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté.
- La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté. (1) Traiter
L'instant
- L'instant (1) Traiter
Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision.
- Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision. (1) Traiter
La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins
- La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins (1) Traiter
La grammaire
- La grammaire (1) Traiter
La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit.
- La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit. () Traiter
Exprimer l'inexprimable
- Exprimer l'inexprimable (1) Traiter
La pensée discursive
- La pensée discursive (1) Traiter
La sémantique
- La sémantique (1) Traiter
Les territoires de sens
- Les territoires de sens (1) Traiter
Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois.
- Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois. (1) Traiter
les ressources
- les ressources (1) Traiter
L'étrangeté est toujours partageable
- L'étrangeté est toujours partageable (1) Traiter
L'étrangeté
- L'étrangeté (1) Traiter
Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
- Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
() Traiter
Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus
- Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus () Traiter
Guérir du moi
- Guérir du moi (1) Traiter
Questions/réponses
- Questions/réponses (1) Traiter
Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa)
- Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa) () Traiter
La mort
- La mort (3) Traiter
Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka)
- Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka) () Traiter
Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson)
- Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson) () Traiter
Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki)
- Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki) () Traiter
Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa)
- Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa) () Traiter
Sans souci
elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa)
- Sans souci
elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa) () Traiter
En secret
le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei)
- En secret
le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei) () Traiter
Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan)
- Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan) () Traiter
La cloche se tait -
les fleurs en écho
parfument le soir !
(Matsuo Bashô)
- La cloche se tait -
les fleurs en écho
parfument le soir !
(Matsuo Bashô) () Traiter
La joie d'être en vie
- La joie d'être en vie (4) Traiter
Le courage de la nuance
- Le courage de la nuance (38) Traiter
La passion pour la France
- La passion pour la France (1) Traiter
Recommencer l'époque
- Recommencer l'époque (1) Traiter
Le problème, c'est nous
- Le problème, c'est nous (1) Traiter
Forcer le destin
- Forcer le destin (1) Traiter
Le destin
- Le destin (6) Traiter
Nous sommes au seuil d'une renaissance inouïe portée par la France
- Nous sommes au seuil d'une renaissance inouïe portée par la France (1) Traiter
Le vrai pouvoir est d'accroître celui d'autrui
- Le vrai pouvoir est d'accroître celui d'autrui (1) Traiter
L'art de jouir de l'existence
- L'art de jouir de l'existence (1) Traiter
L'écume grise de l'actualité
- L'écume grise de l'actualité (1) Traiter
Nos esquives accumulées
- Nos esquives accumulées (1) Traiter
Assumer notre désir légitime de renverser la table
- Assumer notre désir légitime de renverser la table (1) Traiter
Les boulimiques d'action
- Les boulimiques d'action (1) Traiter
Désobéir à la fatalité
- Désobéir à la fatalité (1) Traiter
Notre si longue sumission
- Notre si longue sumission (1) Traiter
Convertir la société civile française en une puissance politique centrale
- Convertir la société civile française en une puissance politique centrale (1) Traiter
L'époque opaque
- L'époque opaque (1) Traiter
Vous entendrez demain | De nouvelles salades
- Vous entendrez demain | De nouvelles salades (1) Traiter
Images Mneseek diverses (non liées à un énoncé)
- Images Mneseek diverses (non liées à un énoncé) (14) Traiter
Je construirai un silence plus grand que ceux des cathédrales
- Je construirai un silence plus grand que ceux des cathédrales (1) Traiter
La multiplicité des points de vue
- La multiplicité des points de vue (4) Traiter
J'ai voulu, j'ai couru à l'envers
- J'ai voulu, j'ai couru à l'envers (1) Traiter
Evidemment, même si je perds mon temps
- Evidemment, même si je perds mon temps (1) Traiter
On dormira le jour
- On dormira le jour (1) Traiter
Paysage
- Paysage (4) Traiter
La croyance que tout élément du monde est habité d'un esprit
- La croyance que tout élément du monde est habité d'un esprit (1) Traiter
les kami possèdent une place très importante dans la vie quotidienne shinto. Ils sont neutres mais peuvent bien ou mal tourner s'ils se sentent vénérés ou bafoués. Ils représentent ce qui est pur et cette idée joue un grand rôle dans les modes de pensées japonais et la vie de tous les jours. Un respect pour chaque chose naît de ce principe car, comme dit précédemment, tout objet peut avoir son kami.
- les kami possèdent une place très importante dans la vie quotidienne shinto. Ils sont neutres mais peuvent bien ou mal tourner s'ils se sentent vénérés ou bafoués. Ils représentent ce qui est pur et cette idée joue un grand rôle dans les modes de pensées japonais et la vie de tous les jours. Un respect pour chaque chose naît de ce principe car, comme dit précédemment, tout objet peut avoir son kami. (1) Traiter
la recherche des mots "les moins faux possibles"
- la recherche des mots "les moins faux possibles" (1) Traiter
Ne pas croire en l'authenticité des mots
- Ne pas croire en l'authenticité des mots (11) Traiter
Utiliser l'étymologie pour "relier les mots étroitement aux choses"
- Utiliser l'étymologie pour "relier les mots étroitement aux choses" (1) Traiter
Proverbes
- Proverbes (1) Traiter
Paradoxe
- Paradoxe (1) Traiter
"Nouvelle Renaissance"
- "Nouvelle Renaissance" (1) Traiter
Le tribalisme
- Le tribalisme (1) Traiter
La progressivité
- La progressivité (1) Traiter
Le vécu
- Le vécu (1) Traiter
Le rationalisme
- Le rationalisme (5) Traiter
Immanence
- Immanence (1) Traiter
Bien-être
- Bien-être (1) Traiter
L'"être-ensemble"
- L'"être-ensemble" (1) Traiter
La jouissance de ce monde tel qu'il est
- La jouissance de ce monde tel qu'il est (1) Traiter
Réenchantement du monde
- Réenchantement du monde (1) Traiter
Ecosophie
- Ecosophie (1) Traiter
La maison
- La maison (2) Traiter
Le bien et le mal
- Le bien et le mal (3) Traiter
Prométhée
- Prométhée (1) Traiter
Oxymore
- Oxymore (1) Traiter
Comprendre
- Comprendre (8) Traiter
"Même le pire peut être considéré comme un moment de la Renaissance en cours"
- "Même le pire peut être considéré comme un moment de la Renaissance en cours" (1) Traiter
Retour de balancier
- Retour de balancier (1) Traiter
Problème/Solution
- Problème/Solution (1) Traiter
"Horreur de tous les métiers", Rimbaud
- "Horreur de tous les métiers", Rimbaud (1) Traiter
Le culte de l'expression
- Le culte de l'expression (1) Traiter
L'expression
- L'expression (1) Traiter
L'affranchissement total à l'égard aussi bien des modes de pensées que d'expressions préétablis, en vue de la promotion nécessaire de façons de sentir et de dire, qui soient spécifiquement nouvelles et dont la quête implique, par définition, le maximum d'aventure.
- L'affranchissement total à l'égard aussi bien des modes de pensées que d'expressions préétablis, en vue de la promotion nécessaire de façons de sentir et de dire, qui soient spécifiquement nouvelles et dont la quête implique, par définition, le maximum d'aventure. (1) Traiter
Magie verbale
- Magie verbale (1) Traiter
Les thèses de Reverdy sur l'image poétique
- Les thèses de Reverdy sur l'image poétique (1) Traiter
Une liberté d'une opulence inimaginable
- Une liberté d'une opulence inimaginable (1) Traiter
"La France détentrice de tout le secret de la civilisation", Apollinaire
- "La France détentrice de tout le secret de la civilisation", Apollinaire (1) Traiter
La France
- La France (3) Traiter
Le grand secret consiste à la fois à dévoiler et à voiler
- Le grand secret consiste à la fois à dévoiler et à voiler (1) Traiter
La rupture de l'art avec la logique, la nécessité d'un grand travail négatif à accomplir, la spontanéité (Manifeste Dada 1918, Tristan Tzara)
- La rupture de l'art avec la logique, la nécessité d'un grand travail négatif à accomplir, la spontanéité (Manifeste Dada 1918, Tristan Tzara) (1) Traiter
L'expérience de la réalité psychologique absolue
- L'expérience de la réalité psychologique absolue (1) Traiter
Promouvoir le langage à une autre dignité en voulant voir un lui non plus un moyen, mais un être
- Promouvoir le langage à une autre dignité en voulant voir un lui non plus un moyen, mais un être (1) Traiter
Forcer les portes du mystère et avancer en terre inconnue, en dépit de tous les interdits
- Forcer les portes du mystère et avancer en terre inconnue, en dépit de tous les interdits (1) Traiter
Echapper aux contraintes qui pèsent sur la pensée surveillée
- Echapper aux contraintes qui pèsent sur la pensée surveillée (1) Traiter
La contrainte que fait peser l'esprit critique sur le langage et sur les mondes d'expression. Parmi ces contraintes, la logique : le rationalisme le plus étroit qui veille à ne rien laisser passer qui n'eut été estampillé par ses soins, la morale, sous forme de tabous sexuels et sociaux, le goût, régi par les conventions sophistiques du bon ton, peut-être les pires de toutes. Ce prétendu sens critique que l'on nous avait appris à cultiver à l'école, freinant toute spéculation intellectuelle de grande envergure.
- La contrainte que fait peser l'esprit critique sur le langage et sur les mondes d'expression. Parmi ces contraintes, la logique : le rationalisme le plus étroit qui veille à ne rien laisser passer qui n'eut été estampillé par ses soins, la morale, sous forme de tabous sexuels et sociaux, le goût, régi par les conventions sophistiques du bon ton, peut-être les pires de toutes. Ce prétendu sens critique que l'on nous avait appris à cultiver à l'école, freinant toute spéculation intellectuelle de grande envergure. (1) Traiter
L'appétit de merveilleux, contre l'appauvrissement et la stérilité des modes de pensée, qui était l'aboutissement de plusieurs siècles de rationnalisme
- L'appétit de merveilleux, contre l'appauvrissement et la stérilité des modes de pensée, qui était l'aboutissement de plusieurs siècles de rationnalisme (1) Traiter
Le surréalisme
- Le surréalisme (24) Traiter
André Breton, parlant du contenu de La Révolution Surréaliste : Le monde soi-disant cartésien qui nous entoure est un monde insoutenable, mystificateur, sans drôlerie, contre lequel toutes les formes d'insurrection sont justifiées. Toute la psychologie de l'entendement est remise en question. Il y a un refus catégorique d'admettre tout ce qui a pu être élaboré à partir d'une vue purement corticale de l'esprit. Ferdinand Alquié, dans un texte intitulé humanisme surréaliste et existentialiste, recueilli en 1948 dans Les cahiers du collège philosophique, pose on ne peut mieux le problème : Déclarer, dit-il, que la raison est l'essence de l'homme, c'est déjà couper l'homme en deux, et la tradition classique n'y a jamais manqué. Elle a distingué en l'homme ce qui est raison et qui par là-même est vraiment humain, et ce qui n'est point raison et qui par là-même est indigne de l'homme, instincts et sentiments. Tout l'enseignement de Freud [...] est pour nous représenter le danger mortel que cette coupure, que cette scission entre les forces dites de raison et les passions profondes, bien décidées à s'ignorer mutuellement, font courir à l'homme. La seule ressource est de s'opposer aux prétentions exhorbitantes de cette raison, qui a usurpé la place de la raison véritable, et aussi de soustraire aux processus de refoulement qui les rend d'autant plus nocifs, les impulsions et les désirs. Dans la mesure où l'ancienne raison est ainsi déchue de la toute puissance qu'elle s'est arrogée au cours des siècles, il est compréhensible que les devoirs qu'elle contribue à imposer à l'homme sur le plan moral, perdent presque toute justification. Nous formulons sur cette loi des réserves expresses ; nous saisirons toutes les occasions de la prendre en défaut, jusqu'à ce qu'une autre, véritablement fondée, s'y substitua. Tel est le sens de la déclaration qui figure sur le premier numéro de la Révolution Surréaliste : "Il faut aboutir à une nouvelle déclaration ds droits de l'homme".
- André Breton, parlant du contenu de La Révolution Surréaliste : Le monde soi-disant cartésien qui nous entoure est un monde insoutenable, mystificateur, sans drôlerie, contre lequel toutes les formes d'insurrection sont justifiées. Toute la psychologie de l'entendement est remise en question. Il y a un refus catégorique d'admettre tout ce qui a pu être élaboré à partir d'une vue purement corticale de l'esprit. Ferdinand Alquié, dans un texte intitulé humanisme surréaliste et existentialiste, recueilli en 1948 dans Les cahiers du collège philosophique, pose on ne peut mieux le problème : Déclarer, dit-il, que la raison est l'essence de l'homme, c'est déjà couper l'homme en deux, et la tradition classique n'y a jamais manqué. Elle a distingué en l'homme ce qui est raison et qui par là-même est vraiment humain, et ce qui n'est point raison et qui par là-même est indigne de l'homme, instincts et sentiments. Tout l'enseignement de Freud [...] est pour nous représenter le danger mortel que cette coupure, que cette scission entre les forces dites de raison et les passions profondes, bien décidées à s'ignorer mutuellement, font courir à l'homme. La seule ressource est de s'opposer aux prétentions exhorbitantes de cette raison, qui a usurpé la place de la raison véritable, et aussi de soustraire aux processus de refoulement qui les rend d'autant plus nocifs, les impulsions et les désirs. Dans la mesure où l'ancienne raison est ainsi déchue de la toute puissance qu'elle s'est arrogée au cours des siècles, il est compréhensible que les devoirs qu'elle contribue à imposer à l'homme sur le plan moral, perdent presque toute justification. Nous formulons sur cette loi des réserves expresses ; nous saisirons toutes les occasions de la prendre en défaut, jusqu'à ce qu'une autre, véritablement fondée, s'y substitua. Tel est le sens de la déclaration qui figure sur le premier numéro de la Révolution Surréaliste : "Il faut aboutir à une nouvelle déclaration ds droits de l'homme". (1) Traiter
L'expérience et l'aventure intérieures
- L'expérience et l'aventure intérieures (1) Traiter
Le goût d'errer poussé à ses extrêmes limites (Le paysan de Paris, Nadja)
- Le goût d'errer poussé à ses extrêmes limites (Le paysan de Paris, Nadja) (1) Traiter
Les coïncidences
- Les coïncidences (6) Traiter
La poursuite de l'imprévu
- La poursuite de l'imprévu (1) Traiter
Etre à l'affut du hasard objectif, qui est le lieu géométrique des coïncidence.
- Etre à l'affut du hasard objectif, qui est le lieu géométrique des coïncidence. (1) Traiter
Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie, jusqu'à quel point cette rencontre vous a donné le sentiment du fortuit, du nécessaire ?
- Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie, jusqu'à quel point cette rencontre vous a donné le sentiment du fortuit, du nécessaire ? (1) Traiter
La vertu magique de la rencontre
- La vertu magique de la rencontre (1) Traiter
Questions sur l'amour : quel sorte d'espoir mettez-vous dans l'amour ? Comment envisagez-vous le passage de l'idée d'amour au fait d'aimer ? Feriez-vous à l'amour le sacrifice de votre liberté, l'avez-vous fait ? Vous donnerie-vous le droit de vous priver quelques temps de la présence de l'être que vous aimez, sachant à quel point la distance est exaltante pour l'amour, mais apercevant la médiocrité d'un tel calcul ? Croyez-vous à la victoire de l'amour admirable sur la vie sordide, ou de la vie sordide sur l'amour admirable ?
- Questions sur l'amour : quel sorte d'espoir mettez-vous dans l'amour ? Comment envisagez-vous le passage de l'idée d'amour au fait d'aimer ? Feriez-vous à l'amour le sacrifice de votre liberté, l'avez-vous fait ? Vous donnerie-vous le droit de vous priver quelques temps de la présence de l'être que vous aimez, sachant à quel point la distance est exaltante pour l'amour, mais apercevant la médiocrité d'un tel calcul ? Croyez-vous à la victoire de l'amour admirable sur la vie sordide, ou de la vie sordide sur l'amour admirable ? (1) Traiter
L'amour
- L'amour (18) Traiter
Dans l'amour électif réside la plus haute visée humaine et même celle qui transcende toutes les autres
- Dans l'amour électif réside la plus haute visée humaine et même celle qui transcende toutes les autres (1) Traiter
Dieu est lumière ; en lui, il n?y a pas de ténèbres.
- Dieu est lumière ; en lui, il n?y a pas de ténèbres. (1) Traiter
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n?y a en lui aucune occasion de chute.
- Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n?y a en lui aucune occasion de chute. (1) Traiter
La fraternité
- La fraternité (22) Traiter
Images de plantes
- Images de plantes (2) Traiter
Cette perversion polymorphe, le dictionnaire
- Cette perversion polymorphe, le dictionnaire (1) Traiter
(A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix.
- (A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix. (1) Traiter
Les académies
- Les académies (2) Traiter
L'Académie française
- L'Académie française (1) Traiter
L'Académie florimontane
- L'Académie florimontane (1) Traiter
La Haute-Savoie
- La Haute-Savoie (1) Traiter
Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire.
- Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire. (1) Traiter
Le lexique
- Le lexique (1) Traiter
La linguistique
- La linguistique (1) Traiter
1935 : première édition du dictionnaire de l'Académie française au XXème siècle - dans sa préface, l'Académie "estime que les exemples sont la vraie richesse et la partie la plus utile du Dictionnaire"
- 1935 : première édition du dictionnaire de l'Académie française au XXème siècle - dans sa préface, l'Académie "estime que les exemples sont la vraie richesse et la partie la plus utile du Dictionnaire" (1) Traiter
Les exemples
- Les exemples (1) Traiter
L'Encyclopédie ou l'ambiguïté fondatrice du dico, qui, au prétexte des mots, prend position sur le monde
- L'Encyclopédie ou l'ambiguïté fondatrice du dico, qui, au prétexte des mots, prend position sur le monde (1) Traiter
Selon une métaphore très affective de Raymond Queneau, les mots sont des êtres vivants, les ranger en dictionnaires reviendrait à les tuer ("Alors on les dispose en de grands cimetières | Que les esprits fripons nomment des dictionnaires", Le chien à la mandoline, "La chair chaude des mots")
- Selon une métaphore très affective de Raymond Queneau, les mots sont des êtres vivants, les ranger en dictionnaires reviendrait à les tuer ("Alors on les dispose en de grands cimetières | Que les esprits fripons nomment des dictionnaires", Le chien à la mandoline, "La chair chaude des mots") (1) Traiter
La force cachée des mots
- La force cachée des mots (1) Traiter