non
non
Flagstrap Demo


Enoncés




2

Citations



Précédente
1
2
3
4
...
9
Suivante


- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1) Traiter
- Avant le concept (1) Traiter
- Le concept (1) Traiter
- Les philosophes de l'émergence comme Francisco Varela et Jean Petitot-Cocorda (1) Traiter
- La philosophie (3) Traiter
- Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ? (1) Traiter
- Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile (1) Traiter
- L'utilité de l'inutile (3) Traiter
- Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité" (1) Traiter
- L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence. (1) Traiter
- L'utilitarisme (5) Traiter
- Le néo-libéralisme (1) Traiter
- L'économisme (1) Traiter
- Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création (1) Traiter
- La résistance (1) Traiter
- Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde (1) Traiter
- Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne (1) Traiter
- Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer. (1) Traiter
- La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag) (1) Traiter
- Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise (1) Traiter
- Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage. (1) Traiter
- Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai (2) Traiter
- La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée. (1) Traiter
- La non-pensée (5) Traiter
- L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction. (1) Traiter
- Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience. (1) Traiter
- Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit. (1) Traiter
- Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales." (1) Traiter
- Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions (1) Traiter
- La technique (75) Traiter
- La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement. (1) Traiter
- La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse (1) Traiter
- Le déterminisme (6) Traiter
- Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement. (1) Traiter
- On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées. (1) Traiter
- La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent (1) Traiter
- L'aliénation (1) Traiter
- Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ? (1) Traiter
- Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu. (1) Traiter
- Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies. (1) Traiter
- Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous. (1) Traiter
- Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur. (1) Traiter
- Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance (1) Traiter
- Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions. (1) Traiter
- Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive. (1) Traiter
- La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie. (1) Traiter
- On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision) (1) Traiter
- C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels. (1) Traiter
- L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ? (1) Traiter
- Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage. (1) Traiter
- C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle. (1) Traiter
- La peinture de Nicolas Poussin (2) Traiter
- Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident. (1) Traiter
- A propos du Shôbôgenzô (4) Traiter
- Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision. (1) Traiter
- Linguistique (7) Traiter
- Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots (1) Traiter
- La langue chinoise (2) Traiter
- La langue japonaise (5) Traiter
- Les mots (54) Traiter
- Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition (1) Traiter
- Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde (1) Traiter
- Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une (1) Traiter
- La poésie (40) Traiter
- La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.) (1) Traiter
- Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemets (1) Traiter
- L'univers du phénomène qui n'est ni vrai ni faux, tout comme le rêve, par son perpétuel mouvement de l'apparaître et du disparaître (1) Traiter
- C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire (1) Traiter
- La Nature (9) Traiter
- "Une fleur éclôt, et le monde se lève." A l'éclosion d'une seule fleur, le monde entier se transforme, puisque ce monde est un monde de la résonance (1) Traiter
- Résonance (26) Traiter
- "Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée." (1) Traiter
- La méditation (18) Traiter
- Le terme "kôjô" en japonais désigne la montée vers l'état absolu de l'Eveil où sont abolies toute opposition et toutes pensées discriminantes. (1) Traiter
- L'Eveil (3) Traiter
- La pensée discriminante (2) Traiter
- Limpide et pure, la méditation doit se pratiquer avec l'esprit de la gratuité et de la non-obtention et se situer dans la sphère de la vacuité (1) Traiter
- La gratuité, la non-obtention (1) Traiter
- La vacuité (5) Traiter
- Kufû, la pratique ingénieuse (1) Traiter
- L'entraînement (3) Traiter
- Dans quel dessein pratiques-tu la méditation assise ? (En pratiquant la méditation assise, que dessines-tu ?). A tête reposée, étudiez à fond et pratiquez avec ingéniosité cette question (1) Traiter
- Soyez-en donc persuadés une fois pour toute : non seulement votre point de vue n'est pas à déterminer comme le vôtre, mais il doit aussi exister l'enseignement essentiel dans les oeuvres des dix mille domaines. (1) Traiter
- Les domaines de la connaissance (1) Traiter
- Daijaku dit encore : "Tu étudies la méditation assise, c'est pour apprendre à être assis en éveillé" (1) Traiter
- Telle est la pratique ingénieuse appelée le dépouillement du corps et du coeur (1) Traiter
- Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai) (1) Traiter
- La connaissance consiste à ne pas souiller le phénomène ; ne pas souiller le phénomène est la connaissance. (1) Traiter
- La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même (1) Traiter
- Connaître en triturant, avec toutes nos forces, cet univers entier, les montagnes et les rivières (1) Traiter
- La vertu acquise de la voix des vallées et des formes-couleurs des montagnes (1) Traiter
- Ce que disent les montagnes (3) Traiter
- Les trois poisons qui nuisent à la racine du bien sont la convoitise, la colère et l'ignorance (1) Traiter
- Formes-couleurs des montagnes et voix des vallées. C'est elles qui ont une immense langue et énoncent les quatre-vingt-quatre mille poèmes. (1) Traiter
- Tout est bon en tant que tel (1) Traiter
- La vertu acquise des éveillés antérieurs vous purifie et vous sauve, elle fait naître en vous une foi pure et l'esprit d'application libérés de toutes entraves. Dès l'instant qu'apparaît cette foi pure, le soi-même et l'autre se font également transformer par elle. Le bénéfice de cette transfornation se répand sur les êtres sensibles et sur les êtres non sensibles. (1) Traiter
- Si on dit en français "faire des rêves", on dit en japonais "voir des rêves" (1) Traiter
- L'expression courante muga-muchû veut dire littéralement le "non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé ou transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, telle jeu chez l'enfant, l'art, la conversation, le travail, les sentiments amoureux, etc. (1) Traiter
- Autour du "flow" (1) Traiter
- Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes (1) Traiter
- Le rêve (5) Traiter
- Le karma (5) Traiter
- Mise en parallèle de l'inexistence du rêve et de la vacuité de l'objet perçu (1) Traiter
- "Je méditais et méditais" (1) Traiter
- Ne cherchez ni commencement ni fin du passer et du venir. Tout s'en va d'ici et maintenant, et tout vient d'ici et maintenant (2) Traiter
- La pratique du présent tel quel (7) Traiter
- A obtenir l'équilibre, on voit l'équilibre (1) Traiter
- L'équilibre (1) Traiter
- Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale. (1) Traiter
- Rester sauvage (21) Traiter
- Dôgen signale que la pratique ne doit pas être conçue comme quelque chose tournée vers l'avenir (1) Traiter
- Les montagnes sont constamment au repos et constamment en marche. On parle de l'écoulement des montagnes et de l'écoulement du Soi (1) Traiter
- L'eau coagulée est plus dure que le diamant. Qui pourrait la briser ? Fondue, l'eau est plus tendre que le lait. Qui pourrait la briser ? (1) Traiter
- Poésie de l'eau (7) Traiter
- L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir (1) Traiter
- Métaphore (3) Traiter
- Du fait qu'elle coule toujours vers le bas, l'eau est ce vers quoi tout le reste conflue, appelant ainsi l'image de la vallée. Dans son humilité, elle est pourtant ce qui donne vie à toute chose, symbole en cela du féminin, du Yin qui conquiert le Yang par attraction plutôt que par contrainte. De la figure du féminin, on en arrive à celle de la mère. (1) Traiter
- La mère (2) Traiter
- L'humilité (2) Traiter
- Tous les existants sont en dernier lieu la délivrance de soi ; ils sont sans nulle demeure (1) Traiter
- Etudier à fond l'écoulement et le non-écoulement. Etudier à fond la montagne (1) Traiter
- Dôgen affirme l'identité réciproque du temps et de l'existence ; le temps est l'existence, et l'existence est le temps (1) Traiter
- Un ancien éveillé dit : "Ne faites pas de mauvaises actions,/ Pratiquez les bonnes actions,/ Laissez d'elle-même se purifier cette conscience,/ Ceci n'est autre que l'enseignement de tous les éveillés. (1) Traiter
- Le bien (5) Traiter
- Ainsité (1) Traiter
- Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même ! (1) Traiter
- La puissance des actes qui s'accumule (1) Traiter
- La "Loi non discriminante" est une Loi absolue, non analytique, qui embrasse en profondeur le long mouvement de la méditation (1) Traiter
- C'est à nous de discerner quelles sont les bonnes et mauvaises actions suivant les relations circonstancielles de chaque moment (1) Traiter
- Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement. (1) Traiter
- Tout en étant la pratique, les bonnes actions ne sont pas à moi, ni connues par moi (1) Traiter
- Faire le bien n'est pas à mesurer (1) Traiter
- Dans la pratique (méditation), il y a toujours la réalisation des bonnes actions comme présence (1) Traiter
- Quoique la cause ne soit pas avant et le fruit ne soit pas après, par la cause qui atteint sa plénitude, le fruit atteint sa plénitude (1) Traiter
- Plénitude (3) Traiter
- "Laissez d'elle-même se purifier cette conscience". Le "Laisser d'elle-même" est le non-faire, le "se purifier" est le non-faire (1) Traiter
- Qui connaît une seule poussière connaît l'univers entier. Qui pénètre un seul existant pénètre les dix mille existants. Un ancien dit : "Au premier moment de ta naissance, tu as déjà pris part au rugissement du lion" (1) Traiter
- L'Oeil qui sait entendre la résonance de l'univers au delà de la frontière entre l'animé et l'inanimé (1) Traiter
- A la question posée par un moine : "Qu'est-ce que la prédication de la loi faite par l'inanimé ?", le maître répond : "Ne pas jaser." (1) Traiter
- Jusqu'aux confins de tous les futurs et de l'avenir infini (1) Traiter
- Le futur (7) Traiter
- Tantôt le subit tantôt le graduel et voir le fruit se réaliser comme présence (1) Traiter
- Réfléchissez à fond et plus largement sur ce qu'est l'Oeil (1) Traiter
- Il y a mille pouvoirs pénétrant le coeur qui portent l'Oeil (1) Traiter
- La prédication de la loi faite par l'inanimé n'est autre que la totalité des énoncés des éveillés et des patriarche (1) Traiter
- Le caractère japonais shin est un idéogramme qui représente le coeur en tant qu'organe. Il désigne à la fois l'esprit et le coeur. Contrairement à la tradition occidentale qui veut établir une nette distinction entre l'esprit et le coeur, entre la pensée et les sentiments et les émotions, la mentalité extrême-orientale considère que la faculté intellectuelle s'exerce aussi bien dans le coeur que dans la tête. Le coeur est considéré comme organe à la fois des affects et de l'intellect. On pense avec le coeur, l'esprit et le coeur n'étant pas dissociés. (1) Traiter
- Le coeur (10) Traiter
- La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire (1) Traiter
- C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité ! (1) Traiter
- La fixation de l'esprit (1) Traiter
- L'arrêt (12) Traiter
- Trouvez le refuge dans la vraie Loi et étudiez la Loi de l'éveillé en suivant les écritures bouddhiques et les bons maîtres (1) Traiter
- L'étude (7) Traiter
- C'est en recueillant la Vacuité dans la Vacuité qu'on fait de soi un éveillé (1) Traiter
- Le corps et le coeur de la Voie de l'Eveillé sont les herbes, les arbres, les tuiles, les cailloux ; ils sont le vent, la pluie, l'eau et le feu. Transformer ceux-ci en Voie de l'Eveillé n'est autre que le déploiement du coeur de l'Eveil. Déployer un seul déploiement du coeur de l'Eveil à cent, à mille, à dix mille reprises. (1) Traiter
- Il faut étudier à fond tous les existants tête par tête (1) Traiter
- L'Aspect réel est l'Aspect réel du tel quel, et le tel quel est le corps et le coeur de ce présent ! C'est avec ce corps et avec ce coeu qu'il faut déployer le coeur de l'Eveil. Ne détestez pas patauger dans l'eau et marcher sur les cailloux. Confectionner, en trituranr un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil. Cela n'est autre que de voir et écouter l'Eveillé, de voir et écouter la Loi, de faire de soi un éveillé et de faire la pratique de l'Eveillé. (1) Traiter
- Confectionner, en triturant un seul brin d'herbe, le corps doré de l'Eveillé de six shakus, et dresser, en triturant une seule poussière, le mausolée d'un ancien éveillé, tel doit être le déploiement du coeur de l'Eveil (1) Traiter
- Trituration (1) Traiter
- Jouer avec l'Oeil, goûter le déploiement du coeur de l'Eveil, et s'en servir (1) Traiter
- Selon la légende, la fleur d'Udumbara éclôt une fois tous les trois mille ans, et désigne métaphoriquement la manifestation des éveillés, événement rarissime dans ce monde terrestre. [...] A ce moment-là, assis au milieu d'un million de fidèles rassemblés sur le Mont du Pic du Vautour dans le pays de l'Ouest, l'Eveillé-Shâkyamuni tritura une fleur d'Udumbara et cligna l'Oeil. A ce moment-là, l'honorable Kâçyapa lui adressa un sourire. L'Eveillé-Shâkyamuni dit alors : "J'ai en moi la vraie Loi, Trésor de l'Oeil - le coeur sublime du Nirvâna. Je transmets ceux-ci à Kâçyapa." (1) Traiter
- Etre assis tout simplement et se dépouiller du corps et du coeur (1) Traiter
- Sachez-le aussi, l'égarement est la chose qui n'existe pas. Sachez-le aussi, l'éveil est la chose qui n'existe pas. (1) Traiter
- Ni le rejet ni la préférence (1) Traiter
- Réfléchissez sur vous-même ; ce que vous ne voudriez pas pour vous-mêmes sera toujours le vôtre. Prenez-en conscience aussi : ces voix du printemps et de l'automne dont vous voudriez qu'elles soient les vôtres ne le sont pas. Vos idées ne sont ni accumulées ni ne demeurent en vous. (1) Traiter
- Lorsque vous clarifiez le fait que les formes-couleurs que vous repoussez ne sont pas à être colorées selon votre préférence, c'est alors que ne se cache plus le visage et les yeux originels de l'homme qui simplement pratique la Voie au quotidien. (1) Traiter
- La vaste terre entière n'est autre que le corps humain réel, elle n'est autre que la porte de délivrance ; elle n'est autre qu'un Oeil de l'Eveillé de la lumière, elle n'est autre que notre corps de la Loi (1) Traiter
- L'Oeil omniscient (1) Traiter
- Disons pour l'instant que la Voie n'est pas une affaire du savoir ou du non-savoir. (1) Traiter
- LOrsque la non-compréhension revient au milieu de la compréhension, celle-là ne contrecarre pas celle-ci, de même que celle-ci ne brise pas celle-là. [...] La compréhension doit être le moment où se présente la concentration de soi, la voix étant déjà entrée dans les oreilles. (1) Traiter
- Le paradoxe, c'est que l'unique chemin pour faire de soi un éveillé n'est autre que la pratique du non-faire (2) Traiter
- L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace. (1) Traiter
- Le coeur de l'Eveil remplit l'univers de la résonance, puisque l'Eveil consiste précisément à s'éveiller à l'écho constant que la Nature se fait à elle-même. Tel est le sens du mot de l'Eveillé-Shâkyamuni : "Lorsqu'est apparue l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la vaste terre et tous les êtres vivants." (1) Traiter
- Plus le texte est trituré, commenté, interprété et traduit, plus sa valeur augmente (1) Traiter
- Le sens tel qu'il est conçu chez Dôgen est essentiellement de l'ordre de la production, l'ordre du paraître. C'est pourquoi il doit naître ici et maintenant dans cet univers de la résonance qui est l'écriture, par la trituration d'une fleur. [...] Le sens doit se réaliser comme présence à ce-juste-moment-tel-quel où la pureté de la méditation assise sans formes ni couleurs - comme l'Oeil sans objet - transperce le recto. L'ordre atemporel du zazen dans sa radicalité du rien réalisera alors de parfaites épousailles avec l'ordre temporel de la Loi du phénomène, sans mélange ni confusion. Le sens n'est ni du côté du recto ni du côté du verso, ni du côté du texte (l'objet) ni du côté du lecteur (le sujet) ; il est de l'ordre de la rencontre et de la résonance. (1) Traiter
- Le sens (13) Traiter
- Le terme la réalisation du kôan comme présence doit s'appliquer à tous les noms. (1) Traiter
- Bouddhisme zen (238) Traiter
- Bouddhisme (243) Traiter
- Ma songerie (8) Traiter
- Amour sacré de la Patrie (1) Traiter
- La patrie (1) Traiter
- Liberté, liberté chérie (1) Traiter
- Faking all like Hollywood (1) Traiter
- Hollywood (1) Traiter
- Freedom of silence is gold nowadays (2) Traiter
- Le silence (13) Traiter
- Agir, cela peut être résister à ce vertige d'hyperactivité, puisque tout se passe comme si, entre dépression et passage à l'acte, nous n'avions plus de clefs pour agir, pour comprendre - comprendre au sens de connaissance comme praxis, comme ce qui nous lie au monde, et non au sens d'une augmentation de l'information qui finit par nous noyer dans la conviction triste de notre impuissance (1) Traiter
- La conscience se développe que la fuite en avant productiviste et technologique représente un véritable danger pour nos civilisations, et pourtant, on n'arrive pas à trouver ne serait-ce que le début d'une parade (1) Traiter
- Le progrès sans limite de la technique (1) Traiter
- Comment agir dans la complexité ? (1) Traiter
- La modernité nous engage à nous penser dans une certaine non prédictibilité, méconnaissance, non représentativité. (1) Traiter
- La modernité (6) Traiter
- Un ensemble complexe est un ensemble qui de par son fonctionnement n'est pas entièrement représentable, compréhensible. (1) Traiter
- La complexité (19) Traiter
- La complexité : je ne peux pas prévoir la conséquence de mes actes (1) Traiter
- La karma (1) Traiter
- Mon agir dans la scoiété doit prendre en compte la non-accélérabilité : je dois attendre les mécanismes de régulation du système, à tous les niveaux : écologique, social, individuel, biologique, culturel... Il faut laisser le temps au temps (1) Traiter
- Dans notre société , nous sommes toujours dans un vécu décorporéisé. Par exemple, dans un peuple alphabétisé, 60 à 70% de la connaissance est indirecte, c'est à dire que je n'ai pas besoin de faire l'expérience de quelque chose pour le connaître. Dans les sociétés digitalisées, c'est jusqu'à 90%. Avec l'invention de l'écriture et la lecture, les corps se sont adaptés. Mais cela a duré 5000 ans. Or, en 30 ans, le monde entier s'est digitalisé. (1) Traiter
- Le monde digital (4) Traiter
- Dans le monde digital, la connaissance se voit empêchée par la quantité d'information. (1) Traiter


Précédente
1
2
3
4
...
9
Suivante
jQuery UI Dialog - Modal form
Conditions Générales d'Utilisation


Contact