Ce qui est merveilleux
- Ce qui est merveilleux (18) Traiter
Se laisser transformer par l'autre
- Se laisser transformer par l'autre (2) Traiter
L'étranger
- L'étranger (17) Traiter
Pour rien
- Pour rien (3) Traiter
L'absence de but
- L'absence de but (16) Traiter
L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions
- L'autre a lui-même les réponses à ses propres questions (1) Traiter
Renoncer même à vouloir comprendre
- Renoncer même à vouloir comprendre (1) Traiter
Lâcher prise
- Lâcher prise (3) Traiter
Don't explain
- Don't explain (2) Traiter
Accueillir l'autre avec reconnaissance
- Accueillir l'autre avec reconnaissance (2) Traiter
Devenir poète, c'est-à-dire, sentir le coeur et voir l'âme des choses
- Devenir poète, c'est-à-dire, sentir le coeur et voir l'âme des choses (2) Traiter
Résonance
- Résonance (38) Traiter
Le coeur
- Le coeur (10) Traiter
L'âme du monde
- L'âme du monde (1) Traiter
Objets, avez-vous donc une âme ?
- Objets, avez-vous donc une âme ? (39) Traiter
La poésie
- La poésie (54) Traiter
Ressentir
- Ressentir (2) Traiter
Ne plus vivre à la surface
- Ne plus vivre à la surface (2) Traiter
Communier à la vibration intérieure de tout vivant
- Communier à la vibration intérieure de tout vivant (3) Traiter
Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1) Traiter
La subtilité
- La subtilité (1) Traiter
L'habitude
- L'habitude (5) Traiter
L'inconnu
- L'inconnu (1) Traiter
L'éphémère
- L'éphémère (7) Traiter
L'infime
- L'infime (3) Traiter
Une fleur de sens
- Une fleur de sens (1) Traiter
Le sens
- Le sens (19) Traiter
Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos.
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1) Traiter
L'éternité
- L'éternité (2) Traiter
Le présent et l'éternité
- Le présent et l'éternité (1) Traiter
[Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est.
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1) Traiter
Les limites de la raison
- Les limites de la raison (90) Traiter
Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1) Traiter
Anti-intellectualisme
- Anti-intellectualisme (18) Traiter
Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre.
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1) Traiter
[Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1) Traiter
Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ?
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1) Traiter
Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout.
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1) Traiter
Le tout et les parties
- Le tout et les parties (17) Traiter
Bouddhisme
- Bouddhisme (374) Traiter
Le détail
- Le détail (2) Traiter
Plénitude du haiku
- Plénitude du haiku (96) Traiter
Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle.
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1) Traiter
La langue
- La langue (1) Traiter
L'ellipse
- L'ellipse (1) Traiter
"On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1) Traiter
Le langage
- Le langage (11) Traiter
Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1) Traiter
Le silence
- Le silence (18) Traiter
Les mots
- Les mots (64) Traiter
[A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1) Traiter
Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1) Traiter
L'insondabilité des choses
- L'insondabilité des choses (1) Traiter
Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous.
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1) Traiter
Exercices spirituels
- Exercices spirituels (1) Traiter
L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide
- L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide (1) Traiter
Le vide
- Le vide (2) Traiter
Corps et âme
- Corps et âme (1) Traiter
L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature
- L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature (1) Traiter
L'éveil
- L'éveil (1) Traiter
Le lieu commun
- Le lieu commun (1) Traiter
Le fugitif
- Le fugitif (1) Traiter
Toutes les formes de coïncidences.
- Toutes les formes de coïncidences. (1) Traiter
La coïncidence
- La coïncidence (1) Traiter
[Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace.
- [Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace. (1) Traiter
Non-faire
- Non-faire (46) Traiter
Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses"
- Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses" (1) Traiter
Entendre chanter les choses
- Entendre chanter les choses (1) Traiter
Des poèmes-lâcher-prise
- Des poèmes-lâcher-prise (1) Traiter
Le lâcher prise
- Le lâcher prise (1) Traiter
[Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent
- [Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent (1) Traiter
Folle sagesse
- Folle sagesse (1) Traiter
La folie
- La folie (1) Traiter
La sagesse
- La sagesse (2) Traiter
Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse.
- Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse. (1) Traiter
Un terrain de jeu infini
- Un terrain de jeu infini (1) Traiter
Errance libertaire des gestes et du regard
- Errance libertaire des gestes et du regard (1) Traiter
Errance libertaire
- Errance libertaire (1) Traiter
Le geste sacré
- Le geste sacré (7) Traiter
Une confiance illimitée dans l'inattendu
- Une confiance illimitée dans l'inattendu (1) Traiter
L'inattendu
- L'inattendu (1) Traiter
Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo)
- Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo) (1) Traiter
Les saisons
- Les saisons (7) Traiter
L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses.
- L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses. (1) Traiter
Les circonstances
- Les circonstances (1) Traiter
Le hasard
- Le hasard (3) Traiter
Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent
- Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent (1) Traiter
Le moment présent
- Le moment présent (15) Traiter
On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais.
- On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais. (1) Traiter
Exactitude esthétique
- Exactitude esthétique (1) Traiter
L'ordonnancement du monde
- L'ordonnancement du monde (2) Traiter
La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté.
- La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté. (1) Traiter
L'instant
- L'instant (1) Traiter
Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision.
- Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision. (1) Traiter
La langue japonaise
- La langue japonaise (8) Traiter
La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins
- La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins (1) Traiter
La grammaire
- La grammaire (1) Traiter
La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit.
- La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit. () Traiter
Exprimer l'inexprimable
- Exprimer l'inexprimable (1) Traiter
La pensée discursive
- La pensée discursive (1) Traiter
La sémantique
- La sémantique (1) Traiter
Les territoires de sens
- Les territoires de sens (1) Traiter
Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois.
- Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois. (1) Traiter
les ressources
- les ressources (1) Traiter
La langue chinoise
- La langue chinoise (3) Traiter
L'étrangeté est toujours partageable
- L'étrangeté est toujours partageable (1) Traiter
L'étrangeté
- L'étrangeté (1) Traiter
Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
- Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
() Traiter
Le futur
- Le futur (10) Traiter
Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus
- Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus () Traiter
Guérir du moi
- Guérir du moi (1) Traiter
Questions/réponses
- Questions/réponses (1) Traiter
Le moi
- Le moi (4) Traiter
Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa)
- Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa) () Traiter
La mort
- La mort (3) Traiter
Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka)
- Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka) () Traiter
Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson)
- Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson) () Traiter
Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki)
- Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki) () Traiter
Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa)
- Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa) () Traiter
Sans souci
elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa)
- Sans souci
elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa) () Traiter
En secret
le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei)
- En secret
le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei) () Traiter
Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan)
- Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan) () Traiter
La cloche se tait -
les fleurs en écho
parfument le soir !
(Matsuo Bashô)
- La cloche se tait -
les fleurs en écho
parfument le soir !
(Matsuo Bashô) () Traiter
La joie d'être en vie
- La joie d'être en vie (4) Traiter
Présent, passé, futur
- Présent, passé, futur (3) Traiter
La pratique du présent tel quel
- La pratique du présent tel quel (7) Traiter
Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident.
- Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident. (1) Traiter
A propos du Shôbôgenzô
- A propos du Shôbôgenzô (4) Traiter
Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision.
- Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision. (1) Traiter
Linguistique
- Linguistique (7) Traiter
Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots
- Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots (1) Traiter
Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition
- Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition (1) Traiter
Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde
- Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde (1) Traiter
Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une
- Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une (1) Traiter
La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.)
- La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.) (1) Traiter
Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemets
- Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemets (1) Traiter
L'univers du phénomène qui n'est ni vrai ni faux, tout comme le rêve, par son perpétuel mouvement de l'apparaître et du disparaître
- L'univers du phénomène qui n'est ni vrai ni faux, tout comme le rêve, par son perpétuel mouvement de l'apparaître et du disparaître (1) Traiter
C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire
- C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire (1) Traiter
La Nature
- La Nature (10) Traiter
"Une fleur éclôt, et le monde se lève." A l'éclosion d'une seule fleur, le monde entier se transforme, puisque ce monde est un monde de la résonance
- "Une fleur éclôt, et le monde se lève." A l'éclosion d'une seule fleur, le monde entier se transforme, puisque ce monde est un monde de la résonance (1) Traiter
"Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée."
- "Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée." (2) Traiter
La méditation
- La méditation (19) Traiter
La non-pensée
- La non-pensée (5) Traiter
Le terme "kôjô" en japonais désigne la montée vers l'état absolu de l'Eveil où sont abolies toute opposition et toutes pensées discriminantes.
- Le terme "kôjô" en japonais désigne la montée vers l'état absolu de l'Eveil où sont abolies toute opposition et toutes pensées discriminantes. (1) Traiter
L'Eveil
- L'Eveil (3) Traiter
La pensée discriminante
- La pensée discriminante (2) Traiter
Limpide et pure, la méditation doit se pratiquer avec l'esprit de la gratuité et de la non-obtention et se situer dans la sphère de la vacuité
- Limpide et pure, la méditation doit se pratiquer avec l'esprit de la gratuité et de la non-obtention et se situer dans la sphère de la vacuité (1) Traiter
La gratuité, la non-obtention
- La gratuité, la non-obtention (1) Traiter
La vacuité
- La vacuité (6) Traiter
Kufû, la pratique ingénieuse
- Kufû, la pratique ingénieuse (1) Traiter
L'entraînement
- L'entraînement (3) Traiter
Dans quel dessein pratiques-tu la méditation assise ? (En pratiquant la méditation assise, que dessines-tu ?). A tête reposée, étudiez à fond et pratiquez avec ingéniosité cette question
- Dans quel dessein pratiques-tu la méditation assise ? (En pratiquant la méditation assise, que dessines-tu ?). A tête reposée, étudiez à fond et pratiquez avec ingéniosité cette question (1) Traiter
Soyez-en donc persuadés une fois pour toute : non seulement votre point de vue n'est pas à déterminer comme le vôtre, mais il doit aussi exister l'enseignement essentiel dans les oeuvres des dix mille domaines.
- Soyez-en donc persuadés une fois pour toute : non seulement votre point de vue n'est pas à déterminer comme le vôtre, mais il doit aussi exister l'enseignement essentiel dans les oeuvres des dix mille domaines. (1) Traiter
Les domaines de la connaissance
- Les domaines de la connaissance (1) Traiter
Daijaku dit encore : "Tu étudies la méditation assise, c'est pour apprendre à être assis en éveillé"
- Daijaku dit encore : "Tu étudies la méditation assise, c'est pour apprendre à être assis en éveillé" (1) Traiter
Telle est la pratique ingénieuse appelée le dépouillement du corps et du coeur
- Telle est la pratique ingénieuse appelée le dépouillement du corps et du coeur (1) Traiter
Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai)
- Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai) (1) Traiter
La connaissance consiste à ne pas souiller le phénomène ; ne pas souiller le phénomène est la connaissance.
- La connaissance consiste à ne pas souiller le phénomène ; ne pas souiller le phénomène est la connaissance. (1) Traiter
La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même
- La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même (1) Traiter
Ce que disent les montagnes
- Ce que disent les montagnes (9) Traiter
Connaître en triturant, avec toutes nos forces, cet univers entier, les montagnes et les rivières
- Connaître en triturant, avec toutes nos forces, cet univers entier, les montagnes et les rivières (1) Traiter
La vertu acquise de la voix des vallées et des formes-couleurs des montagnes
- La vertu acquise de la voix des vallées et des formes-couleurs des montagnes (1) Traiter
Les trois poisons qui nuisent à la racine du bien sont la convoitise, la colère et l'ignorance
- Les trois poisons qui nuisent à la racine du bien sont la convoitise, la colère et l'ignorance (1) Traiter
Formes-couleurs des montagnes et voix des vallées. C'est elles qui ont une immense langue et énoncent les quatre-vingt-quatre mille poèmes.
- Formes-couleurs des montagnes et voix des vallées. C'est elles qui ont une immense langue et énoncent les quatre-vingt-quatre mille poèmes. (1) Traiter
Tout est bon en tant que tel
- Tout est bon en tant que tel (1) Traiter
La vertu acquise des éveillés antérieurs vous purifie et vous sauve, elle fait naître en vous une foi pure et l'esprit d'application libérés de toutes entraves. Dès l'instant qu'apparaît cette foi pure, le soi-même et l'autre se font également transformer par elle. Le bénéfice de cette transfornation se répand sur les êtres sensibles et sur les êtres non sensibles.
- La vertu acquise des éveillés antérieurs vous purifie et vous sauve, elle fait naître en vous une foi pure et l'esprit d'application libérés de toutes entraves. Dès l'instant qu'apparaît cette foi pure, le soi-même et l'autre se font également transformer par elle. Le bénéfice de cette transfornation se répand sur les êtres sensibles et sur les êtres non sensibles. (1) Traiter
Si on dit en français "faire des rêves", on dit en japonais "voir des rêves"
- Si on dit en français "faire des rêves", on dit en japonais "voir des rêves" (1) Traiter
L'expression courante muga-muchû veut dire littéralement le "non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé ou transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, telle jeu chez l'enfant, l'art, la conversation, le travail, les sentiments amoureux, etc.
- L'expression courante muga-muchû veut dire littéralement le "non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé ou transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, telle jeu chez l'enfant, l'art, la conversation, le travail, les sentiments amoureux, etc. (1) Traiter
Autour du "flow"
- Autour du "flow" (1) Traiter
Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes
- Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes (1) Traiter
Le rêve
- Le rêve (5) Traiter
Le karma
- Le karma (10) Traiter
Mise en parallèle de l'inexistence du rêve et de la vacuité de l'objet perçu
- Mise en parallèle de l'inexistence du rêve et de la vacuité de l'objet perçu (1) Traiter
"Je méditais et méditais"
- "Je méditais et méditais" (1) Traiter
Ne cherchez ni commencement ni fin du passer et du venir. Tout s'en va d'ici et maintenant, et tout vient d'ici et maintenant
- Ne cherchez ni commencement ni fin du passer et du venir. Tout s'en va d'ici et maintenant, et tout vient d'ici et maintenant (2) Traiter
A obtenir l'équilibre, on voit l'équilibre
- A obtenir l'équilibre, on voit l'équilibre (1) Traiter
L'équilibre
- L'équilibre (1) Traiter
Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale.
- Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale. (1) Traiter
Rester sauvage
- Rester sauvage (24) Traiter
Dôgen signale que la pratique ne doit pas être conçue comme quelque chose tournée vers l'avenir
- Dôgen signale que la pratique ne doit pas être conçue comme quelque chose tournée vers l'avenir (1) Traiter
Les montagnes sont constamment au repos et constamment en marche. On parle de l'écoulement des montagnes et de l'écoulement du Soi
- Les montagnes sont constamment au repos et constamment en marche. On parle de l'écoulement des montagnes et de l'écoulement du Soi (1) Traiter
L'eau coagulée est plus dure que le diamant. Qui pourrait la briser ? Fondue, l'eau est plus tendre que le lait. Qui pourrait la briser ?
- L'eau coagulée est plus dure que le diamant. Qui pourrait la briser ? Fondue, l'eau est plus tendre que le lait. Qui pourrait la briser ? (1) Traiter
Poésie de l'eau
- Poésie de l'eau (10) Traiter
L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir
- L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir (1) Traiter
Métaphore
- Métaphore (3) Traiter
Du fait qu'elle coule toujours vers le bas, l'eau est ce vers quoi tout le reste conflue, appelant ainsi l'image de la vallée. Dans son humilité, elle est pourtant ce qui donne vie à toute chose, symbole en cela du féminin, du Yin qui conquiert le Yang par attraction plutôt que par contrainte. De la figure du féminin, on en arrive à celle de la mère.
- Du fait qu'elle coule toujours vers le bas, l'eau est ce vers quoi tout le reste conflue, appelant ainsi l'image de la vallée. Dans son humilité, elle est pourtant ce qui donne vie à toute chose, symbole en cela du féminin, du Yin qui conquiert le Yang par attraction plutôt que par contrainte. De la figure du féminin, on en arrive à celle de la mère. (1) Traiter
La mère
- La mère (2) Traiter
L'humilité
- L'humilité (2) Traiter
Tous les existants sont en dernier lieu la délivrance de soi ; ils sont sans nulle demeure
- Tous les existants sont en dernier lieu la délivrance de soi ; ils sont sans nulle demeure (1) Traiter
Etudier à fond l'écoulement et le non-écoulement. Etudier à fond la montagne
- Etudier à fond l'écoulement et le non-écoulement. Etudier à fond la montagne (1) Traiter
Ce que disent les montanges
- Ce que disent les montanges (1) Traiter
Dôgen affirme l'identité réciproque du temps et de l'existence ; le temps est l'existence, et l'existence est le temps
- Dôgen affirme l'identité réciproque du temps et de l'existence ; le temps est l'existence, et l'existence est le temps (1) Traiter
Un ancien éveillé dit : "Ne faites pas de mauvaises actions,/ Pratiquez les bonnes actions,/ Laissez d'elle-même se purifier cette conscience,/ Ceci n'est autre que l'enseignement de tous les éveillés.
- Un ancien éveillé dit : "Ne faites pas de mauvaises actions,/ Pratiquez les bonnes actions,/ Laissez d'elle-même se purifier cette conscience,/ Ceci n'est autre que l'enseignement de tous les éveillés. (1) Traiter
Le bien
- Le bien (6) Traiter
Ainsité
- Ainsité (1) Traiter
Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même !
- Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même ! (1) Traiter
La puissance des actes qui s'accumule
- La puissance des actes qui s'accumule (1) Traiter
La "Loi non discriminante" est une Loi absolue, non analytique, qui embrasse en profondeur le long mouvement de la méditation
- La "Loi non discriminante" est une Loi absolue, non analytique, qui embrasse en profondeur le long mouvement de la méditation (1) Traiter
C'est à nous de discerner quelles sont les bonnes et mauvaises actions suivant les relations circonstancielles de chaque moment
- C'est à nous de discerner quelles sont les bonnes et mauvaises actions suivant les relations circonstancielles de chaque moment (1) Traiter
Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement.
- Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement. (1) Traiter
Tout en étant la pratique, les bonnes actions ne sont pas à moi, ni connues par moi
- Tout en étant la pratique, les bonnes actions ne sont pas à moi, ni connues par moi (1) Traiter