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Le concept de solidarité
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Judo73
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La solidarité internationale
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La solidarité, une valeur républicaine : Le concept de "solidarité" s'est formé tout d'abord dans le domaine juridique. Il est présent dans le droit romain pour caractériser les relations entre débiteurs et créanciers. En dehors du domaine du droit public français (on parle de solidarité ministérielle), l'idée de solidarité est fortement liée, en France, à celle de fraternité. Solidarité ou fraternité, l'idée est la même sur le plan politique, il s'agit de substituer à la charité ou à la bienfaisance , qui sont les marques de la société inégalitaire de l'Ancien Régime, l'entraide, le secours mutuel qui semblent naturels dans une société de citoyens égaux. On trouve donc des références à la fraternité dans les textes révolutionnaires dès 1792. Le concept de solidarité quant à lui s'est largement étendu au domaine politique, et ce au cours du XIXème siècle : Michelet l'utilise pour évoquer l'unité du peuple, Renan pour parler de la nation dans sa célèbre conférence "Qu'est-ce qu'une nation". En sociologie, le principal théoricien de la solidarité est Emile Durkheim. Il distingue deux types de solidarités : la solidarité par similitude, marque des sociétés anciennes dans lesquelles il n'y a pas de spécialisation des tâches ; et la solidarité due à la division du travail dans les sociétés modernes caractérisées par la spécialisation des tâches et la différenciation des individus. Toujours au XIXème siècle, le saint-simonien Pierre Leroux fait de la solidarité le "principe constitutif d'une société". Georges Scelle, transposera le concept dans la vie internationale. La fraternité - ou la solidarité - entre dans l'éthique républicaine avec la Constitution du 4 Novembre 1848 qui consacre la devise républicaine Liberté , égalité, fraternité ; elle enjoint aux citoyens de "concourir au bien-être commun en s'entraidant fraternellement" et déclare que la République "doit par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux". A l'aube du XXème siècle, la solidarité devient la doctrine officielle du parti radical. Elle aboutira à la doctrine du "Solidarisme" qui a accompagné le développement de l'Etat providence, l'expansion de la législation sociale, la construction théorique et pratique des services publics, qui incarnent la dimension sociale de la tradition républicaine. Tout ceci jusqu'en 1981 et la création par François Mitterrand d'un ministère de la Solidarité. (JG)
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-
La solidarité internationale
La solidarité, une valeur républicaine :
Le concept de "solidarité" s'est formé tout d'abord dans le domaine juridique. Il est présent dans le droit romain pour caractériser les relations entre débiteurs et créanciers.
En dehors du domaine du droit public français (on parle de solidarité ministérielle), l'idée de solidarité est fortement liée, en France, à celle de fraternité. Solidarité ou fraternité, l'idée est la même sur le plan politique, il s'agit de substituer à la charité ou à la bienfaisance , qui sont les marques de la société inégalitaire de l'Ancien Régime, l'entraide, le secours mutuel qui semblent naturels dans une société de citoyens égaux. On trouve donc des références à la fraternité dans les textes révolutionnaires dès 1792.
Le concept de solidarité quant à lui s'est largement étendu au domaine politique, et ce au cours du XIXème siècle : Michelet l'utilise pour évoquer l'unité du peuple, Renan pour parler de la nation dans sa célèbre conférence "Qu'est-ce qu'une nation".
En sociologie, le principal théoricien de la solidarité est Emile Durkheim. Il distingue deux types de solidarités : la solidarité par similitude, marque des sociétés anciennes dans lesquelles il n'y a pas de spécialisation des tâches ; et la solidarité due à la division du travail dans les sociétés modernes caractérisées par la spécialisation des tâches et la différenciation des individus. Toujours au XIXème siècle, le saint-simonien Pierre Leroux fait de la solidarité le "principe constitutif d'une société". Georges Scelle, transposera le concept dans la vie internationale.
La fraternité - ou la solidarité - entre dans l'éthique républicaine avec la Constitution du 4 Novembre 1848 qui consacre la devise républicaine Liberté , égalité, fraternité ; elle enjoint aux citoyens de "concourir au bien-être commun en s'entraidant fraternellement" et déclare que la République "doit par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux".
A l'aube du XXème siècle, la solidarité devient la doctrine officielle du parti radical. Elle aboutira à la doctrine du "Solidarisme" qui a accompagné le développement de l'Etat providence, l'expansion de la législation sociale, la construction théorique et pratique des services publics, qui incarnent la dimension sociale de la tradition républicaine. Tout ceci jusqu'en 1981 et la création par François Mitterrand d'un ministère de la Solidarité.
(JG)
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