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Tout un dossier sur Nathalie Sarraute sur Babelio.
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Mots clés :
roman
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Enoncé :
Enoncé (1) [Cliquez sur les énoncés pour voir leur traitement sur Mneseek] :
"Dans cet essai théorique, publié en 1956, Sarraute appelle à un "soulèvement" contre le roman classique dont le modèle le plus illustratif est le roman balzacien ; ce type de roman d'après Sarraute, s'attache plus aux formes qu'à la réalité. Aussi importants que sont les éléments constitutifs du roman traditionnel, ils sont incapables de rendre à la réalité son vrai visage, sa vraie dimension.
L'intrigue, les descriptions, les dialogues, les personnes et leurs caractères, tous ces éléments du roman classique ne sont que pur formalisme. Pour Sarraute, la réalité est ailleurs. Et cet "ailleurs" ce sont "les tropismes". Les tropismes, pour elles, sont à la source secrète de notre existence, elle les définit comme des "mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l'origine de nos gestes de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver", tout auteur qui veut rendre son roman plus réaliste doit mettre à jour ces tropismes. "L'ère du soupçon" est, en quelque sorte, la synthèse de toutes les idées de Nathalie Sarraute sur le nouveau roman, idées qu'elle a d'ailleurs admirablement appliqués dans toutes ses oeuvres." (dido600)
Catégorie(s) d'énoncés [cliquez sur les termes en bleu] :L'ère du soupçon
Le soupçon
"Dans cet essai théorique, publié en 1956, Sarraute appelle à un "soulèvement" contre le roman classique dont le modèle le plus illustratif est le roman balzacien ; ce type de roman d'après Sarraute, s'attache plus aux formes qu'à la réalité. Aussi importants que sont les éléments constitutifs du roman traditionnel, ils sont incapables de rendre à la réalité son vrai visage, sa vraie dimension.
L'intrigue, les descriptions, les dialogues, les personnes et leurs caractères, tous ces éléments du roman classique ne sont que pur formalisme. Pour Sarraute, la réalité est ailleurs. Et cet "ailleurs" ce sont "les tropismes". Les tropismes, pour elles, sont à la source secrète de notre existence, elle les définit comme des "mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l'origine de nos gestes de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver", tout auteur qui veut rendre son roman plus réaliste doit mettre à jour ces tropismes. "L'ère du soupçon" est, en quelque sorte, la synthèse de toutes les idées de Nathalie Sarraute sur le nouveau roman, idées qu'elle a d'ailleurs admirablement appliqués dans toutes ses oeuvres." (dido600)