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Bouddhisme
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L'occasion d'une prise de notes et d'une catégorisation, une mise en perspective aussi de ce que peut le projet Mneseek.
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religion philosophie
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Le langage comme matière à exploiter... Nous sommes habitués à envisager le langage plutôt dans ses limites, c'est à dire comme un prisme imparfait d'appréhension du réel. Voici l'idée de prendre en contre pied cette habitude : le langage comme ressource pour finalement tenter de penser "neuf". Redonner au langage son pouvoir d'évocation, voire de dévoilement. D'où l'importance aussi de l'inventivité dans et par le langage. La matérialité du langage, le langage comme matériel (pour penser). Koans, mantras. (JG)
Faire circuler le sens, peut-être est-ce cela, aussi, qui sous-tend les essais d'agencements des énoncés et autres éléments sur Mneseek
Voir tout Penser par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée. D'après la langue et la culture japonaise, on pense aussi avec le coeur. Cela pourrait être aussi penser avec ce qui vient spontanément, prendre ce qui vient spontanément, ce qui se présente. On a accès à ce spontanéisme lorsqu'on médite. On dit aussi que méditer permet de purifier son karma (la pensée fait partie du karma). L'énoncé : "penser par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée" se suffit à lui-même. (JG)
Ce terme désigne le temps et l'énergie que l'on consacre à une pratique dans le but d'atteindre un certain niveau. Entraînement, apprentissage d'un savoir-faire qui ne se transmet pas par les mots. (JG)
Méditer et méditer, sans trêve
Ce qui va de soi, ce qui ne va pas de soi. Il va de soi que rien ne va de soi, ou que tout va de soi, ou que quelques choses vont de soi.
Ainsi, chaque nom devient un koân... (JG)
Catégorie(s) d'énoncés : A propos du Shôbôgenzô | Linguistique | La langue chinoise | La langue japonaise | Les mots | La poésie | Non-faire | La Nature | Résonance | La méditation | La non-pensée | Les limites de la raison | L'Eveil | La pensée discriminante | La gratuité, la non-obtention | La vacuité | L'entraînement | Les domaines de la connaissance | Ce que disent les montagnes | Autour du "flow" | Le rêve | Le karma | Le moment présent | La pratique du présent tel quel | L'équilibre | Rester sauvage | Poésie de l'eau | Métaphore | La mère | L'humilité | Ce que disent les montanges | Le bien | Ainsité | Plénitude | La connaissance | Le temps | Le futur | Le coeur | La fixation de l'esprit | L'arrêt | L'étude | Trituration | Le sens
A propos du Shôbôgenzô : [
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Le plan de l'ouvrage défie le principe même d'une cohérence systématique, linéaire, didactique ou circulaire telle qu'elle s'est développée en occident.-
Dans le Shôbôgenzô, la poésie et la philosophie, la surface et la profondeur ne font qu'une-
Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemetsFaire circuler le sens, peut-être est-ce cela, aussi, qui sous-tend les essais d'agencements des énoncés et autres éléments sur Mneseek
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Les commentaires de l'édition traduite du Shôbôgenzô forment un tout cohérent avec le texte même de Dôgen. Elles lui seront ici catégorisées conjointement.Linguistique : [
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Le français, langue sans pareille pour sa clarté et sa précision.-
Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots-
Le chinois ancien ne connaît pas la copule "être"; le rapport du sujet et du prédicat est indiqué par une simple juxtaposition-
Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du mondeLe langage comme matière à exploiter... Nous sommes habitués à envisager le langage plutôt dans ses limites, c'est à dire comme un prisme imparfait d'appréhension du réel. Voici l'idée de prendre en contre pied cette habitude : le langage comme ressource pour finalement tenter de penser "neuf". Redonner au langage son pouvoir d'évocation, voire de dévoilement. D'où l'importance aussi de l'inventivité dans et par le langage. La matérialité du langage, le langage comme matériel (pour penser). Koans, mantras. (JG)
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La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.)-
Tel qu'il se présente originalement, le Shôbôgenzô est constitué de calligraphies qui ne comportent aucune ponctuation, ni de virgule, ni de point final, ni de guillemetsFaire circuler le sens, peut-être est-ce cela, aussi, qui sous-tend les essais d'agencements des énoncés et autres éléments sur Mneseek
La langue japonaise : [
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Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots-
La langue japonaise omet volontiers, lorsqu'ils sont évidents aux locuteurs, le sujet et les compléments de toutes sortes (compléments d'objet direct, second ou indirect, complément circonstanciels de lieu ou de temps etc.)-
Le terme "kôjô" en japonais désigne la montée vers l'état absolu de l'Eveil où sont abolies toute opposition et toutes pensées discriminantes.-
Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai)-
Le caractère japonais shin est un idéogramme qui représente le coeur en tant qu'organe. Il désigne à la fois l'esprit et le coeur. Contrairement à la tradition occidentale qui veut établir une nette distinction entre l'esprit et le coeur, entre la pensée et les sentiments et les émotions, la mentalité extrême-orientale considère que la faculté intellectuelle s'exerce aussi bien dans le coeur que dans la tête. Le coeur est considéré comme organe à la fois des affects et de l'intellect. On pense avec le coeur, l'esprit et le coeur n'étant pas dissociés.Les mots : [
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Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots-
Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du mondeLe langage comme matière à exploiter... Nous sommes habitués à envisager le langage plutôt dans ses limites, c'est à dire comme un prisme imparfait d'appréhension du réel. Voici l'idée de prendre en contre pied cette habitude : le langage comme ressource pour finalement tenter de penser "neuf". Redonner au langage son pouvoir d'évocation, voire de dévoilement. D'où l'importance aussi de l'inventivité dans et par le langage. La matérialité du langage, le langage comme matériel (pour penser). Koans, mantras. (JG)
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Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai)-
Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale.Ce qui va de soi, ce qui ne va pas de soi. Il va de soi que rien ne va de soi, ou que tout va de soi, ou que quelques choses vont de soi.
La Nature : [
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C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire-
La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même-
L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir-
L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace.-
Le coeur de l'Eveil remplit l'univers de la résonance, puisque l'Eveil consiste précisément à s'éveiller à l'écho constant que la Nature se fait à elle-même. Tel est le sens du mot de l'Eveillé-Shâkyamuni : "Lorsqu'est apparue l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la vaste terre et tous les êtres vivants."L'entraînement : [
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Kufû, la pratique ingénieuseCe terme désigne le temps et l'énergie que l'on consacre à une pratique dans le but d'atteindre un certain niveau. Entraînement, apprentissage d'un savoir-faire qui ne se transmet pas par les mots. (JG)
Le karma : [
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Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes-
Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même !-
La puissance des actes qui s'accumule-
L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace.
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religion bouddhisme méditation
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Catégorie(s) d'énoncés : La prajnaparamita | L'amour | La compréhension | La douleur | La patience | Le coeur | La terre | La vie quotidienne | La paix
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Mishima... Cela me rappelle quelque chose
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Citations - Mishima (note publique,
créée par Judo73)
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Une phrase d'une grande profondeur. L'ambition (que les médias attisent...) cause tiraillements et désenchantement, loin d'une jouissance paisible du moment, du calme du moment (JG)
le soupçon au niveau de la langue
Catégorie(s) d'énoncés : Propos sur le bonheur | Propos sur le zen | Les mots | Rester sauvage | le soupçon au niveau de la langue
Les mots : [
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Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots-
Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde-
Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai)-
Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale.-
Le zen ne croit pas aux mots-
Ne pas croire en l'authenticité des mots
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Un livre que j'avais lu en son temps, à propos duquel j'avais pris quelques notes. Je garde de mes lecture de Maxence Fermine une impression de douceur, de simplicité et de délicatesse...
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n livre que j'avais lu en son temps, à propos duquel j'avais pris quelques notes. Je garde de mes lecture de Maxence Fermine une impression de douceur, de simplicité et de délicatesse...
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Shintoïsme (JG)
"Je ne sais pourquoi je trouve du charme à regarder un champ inculte. Cela représente le possible.", Vicror Hugo (JG)
La méditation comme une manière de purifier son mental (JG)
Catégorie(s) d'énoncés : Le geste sacré | Le langage | Objets, avez-vous donc une âme ? | La méditation
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Catégorisation d'une conférence (1) (note publique,
créée par Judo73)
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gj6cpraKKQI
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Catégorisation d'une conférence (1) (note publique,
créée par Judo73)
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gj6cpraKKQI
Pas de doute (JG)
Voir tout Pas de doute (JG)
A voir (JG)
Méditer comme une manière de vivre. L'espace entre deux pensées s'appelle méditation. Nous méditons tous, certains sans le savoir. Méditer comme faire un exercice (JG)
Ne jamais désespérer. Même au fond du gouffre...
Catégorie(s) d'énoncés : La joie | L'entraînement | La respiration | La paix | Le corps | Sourire | La tension | Le temps | La souffrance | La nature | La pratique du présent tel quel | Le moment présent | Le futur | Le soutra de la respiration en pleine conscience | La maison | Ce qui est merveilleux | Le relâchement | L'arrêt | Non-faire | La volonté | La vision profonde | La concentration | Détente | La méditation | La guérison | Calmer la souffrance | La non-violence | La tristesse | La compassion | Le bonheur | L'inspir | La fraternité
La respiration : [
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Chaque inspiration, chaque expiration, doivent générer de la paix-
En inspirant, reconnaître la tension dans notre corps et lui sourire-
Quand on inspire, on ramène l'esprit vers le corps, et on reconnaît qu'il y a un corps-
J'inspire, je sais que j'ai un corps physique. C'est déjà une sorte d'éveil-
Nous oublions toujours que nous avons un corps. Donc, une inspiration faite dans la pleine conscience nous rappelle que nous avons un corps-
Quand vous inspirez dans la pleine conscience, vous arrêtez toute pensée. C'est une chose faisable, si vous portez votre attention entièrement sur l'inspir. Vous êtes alors libre.-
La liberté s'établit tout de suite, avec une inspiration en pleine conscience.-
Dans le soutra de la respiration en pleine conscience, le Bouddha nous enseigne 16 exercices de respiration-
Exercice numéro 3 du soutra de la respiration en pleine conscience : J'inspire, je suis conscient de mon corps.-
Reconnaître le corps sur l'inspir, relâcher la tension sur l'expir, cela peut être fait n'importe où et n'importe quand. C'est simple, facile et faisable-
Faire une inspiration est une chose très agréable-
Inspirer peut générer de la joie et de la paix-
Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course-
Exercice numéro 1 du soutra de la respiration en pleine conscience : reconnaître l'inspir comme inspir, l'expir comme expir-
J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée-
Exercice numéro 2 du soutra de la respiration en pleine conscience : suivre l'inspir et l'expir dans tout leur parcours-
Porter une attention entière, sans interruption, sur l'inspir et l'expir-
L'attention entière sur l'inspir et l'expir génère de la concentration et de la vision profondeNon-faire : [
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C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire-
L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir-
La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire-
C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité !-
Le paradoxe, c'est que l'unique chemin pour faire de soi un éveillé n'est autre que la pratique du non-faire-
Nous sommes habitués à courir, même pendant notre sommeil. Nous cherchons quelque chose, c'est une énergie d'habitude qui nous contrôle-
Il faut arrêter la course-
Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course-
L'arrêt fait partie de la méditation-
L'arrêt et la détente aident à guérir-
J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée
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Le tome II de ce classique du zen
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e tome II de ce classique du zen
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- Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. Voir tout - Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. Catégorie(s) d'énoncés : La vacuité | La non-naissance et la non-disparition | L'interdépendance | La cause et l'effet | Le moment favorable | La pensée | Guérir de l'ego | Le sujet et l'objet | Les liens du monde | Non-faire | La méditation | Le silence | Les kôans | L'invisible | Ce que disent les montagnes | Résonance | La multitude | L'infini | L'analogie | Le langage | Obtenir | Le sens | Les sentiments | L'étude | Le karma | L'écriture
La cause et l'effet : [
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Rien n'existe indépendamment des autres, aucun évènement ne se produit sans qu'il exerce la moindre influence sur le reste des choses-
Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier.-
"Mûrir de soi-même" n'est autre que le moment favorable où la fleur éclôt et porte le fruitGuérir de l'ego : [
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"A suivre les liens du monde, on est sans entrave". La distinction de l'entrave et du sans-entrave provient justement de nos yeux discriminants qui ne savent voir le monde que du point de vue dualiste entre le moi et l'autre, le sujet et l'objet, contrairement à la fluidité du mouvement par laquelle les liens du monde suivent les liens du monde.-
Muga muchû est une locution japonaise qui veut dire littéralement : "3le non-moi au milieu du rêve". Il s'agit d'être absorbé, captivé et transporté dans le total oubli de soi par tout ce qui ravit nos coeurs, tel le jeu chez les enfants, l'art, le travil, les sentiments amoureux, etc.-
Il y a une analogie entre la mystique du non-moi selon la Voie bouddhique et la mystique connue en Occident sous le terme de "sentiment océanique". Celui-ci désigne, nous semble-t-il, un ravissement, un sentiment d'être uni, totalement et parfaitement, à tous les existants de l'univers, sentiment qui vient à envahir tout d'un coup l'être d'une personne, le plus souvcent spontanément et tout à fait gratuitementNon-faire : [
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C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire-
L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir-
La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire-
C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité !-
Le paradoxe, c'est que l'unique chemin pour faire de soi un éveillé n'est autre que la pratique du non-faire-
Nous sommes habitués à courir, même pendant notre sommeil. Nous cherchons quelque chose, c'est une énergie d'habitude qui nous contrôle-
Il faut arrêter la course-
Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course-
L'arrêt fait partie de la méditation-
L'arrêt et la détente aident à guérir-
J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée-
La méditation assise, ce point nul de la "réflexion" centré sur le non-faire-
La méditation assise n'est rien d'autre que la pratique du non-faireRésonance : [
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"Une fleur éclôt, et le monde se lève." A l'éclosion d'une seule fleur, le monde entier se transforme, puisque ce monde est un monde de la résonance-
La connaissance de soi n'est autre que les montagnes et les rivières, c'est à dire la Nature qui réalise sa propre image en se faisant écho à elle-même-
L'Oeil qui sait entendre la résonance de l'univers au delà de la frontière entre l'animé et l'inanimé-
Le sens tel qu'il est conçu chez Dôgen est essentiellement de l'ordre de la production, l'ordre du paraître. C'est pourquoi il doit naître ici et maintenant dans cet univers de la résonance qui est l'écriture, par la trituration d'une fleur. [...] Le sens doit se réaliser comme présence à ce-juste-moment-tel-quel où la pureté de la méditation assise sans formes ni couleurs - comme l'Oeil sans objet - transperce le recto. L'ordre atemporel du zazen dans sa radicalité du rien réalisera alors de parfaites épousailles avec l'ordre temporel de la Loi du phénomène, sans mélange ni confusion. Le sens n'est ni du côté du recto ni du côté du verso, ni du côté du texte (l'objet) ni du côté du lecteur (le sujet) ; il est de l'ordre de la rencontre et de la résonance.-
L'oeil qui voit sans voir et qui entends ce qui n'est pas perceptible à nos oreilles de chair : la résonance de l'univers-
Tous les existants doivent être structurés dès l'origine sous le mode du "comme" et il n'y aurait ay=ucun existant hiors de ce "comme"-
La Totalité dynamique, qui reflète son image en elle-même, comme la lune au milieu de l'eau-
L'interpénétration plénière de tous les sens-
Les sens se répondent les uns les autres-
La clé qui ouvre la porte de la connaissance, connaissance de la parole secrète, c'est à dire la connaissance du "secret sans voile", doit être l'Eveil à la résonance-
Chacun des existants doit être à la fois émetteur et auditeur du grondement du dragon, de ce son inorganique qui remonte depûis le fondement de tous les existants et de tout l'univers... -
Le shôbôgenzô est lui-même conçu comme une immense parabole, parabole de la résonance-
Le langage, comme la perception, est structuré sous le mode du "comme "ou du "comme si"Le karma : [
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Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes-
Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même !-
La puissance des actes qui s'accumule-
L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace.-
Lorsqu'on reste muet, sans être pour autant interdit, c'est la conscience karmique qui peut surgir tout d'un coup, atteignant sa cible
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Plus que stimulant, captivant, apaisant.
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La catégorisation de cette conférence de Thich Nhat Hanh ne dispense pas de voir la vidéo dans son entier. J'ai seulement annoté quelques idées. Toute la fin de la vidéo, avec notamment la "psychologie" bouddhique des formations mentales est à voir et revoir. Cette conférence est un trésor sur lequel il faut revenir souvent... (JG)
- Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. Catégorie(s) d'énoncés : La respiration | Offrir | La méditation | La tendresse | La paix | Le moment présent | La pleine conscience | L'esprit | Le corps | Ce qui est merveilleux | Le bonheur | Sourire
La respiration : [
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Chaque inspiration, chaque expiration, doivent générer de la paix-
En inspirant, reconnaître la tension dans notre corps et lui sourire-
Quand on inspire, on ramène l'esprit vers le corps, et on reconnaît qu'il y a un corps-
J'inspire, je sais que j'ai un corps physique. C'est déjà une sorte d'éveil-
Nous oublions toujours que nous avons un corps. Donc, une inspiration faite dans la pleine conscience nous rappelle que nous avons un corps-
Quand vous inspirez dans la pleine conscience, vous arrêtez toute pensée. C'est une chose faisable, si vous portez votre attention entièrement sur l'inspir. Vous êtes alors libre.-
La liberté s'établit tout de suite, avec une inspiration en pleine conscience.-
Dans le soutra de la respiration en pleine conscience, le Bouddha nous enseigne 16 exercices de respiration-
Exercice numéro 3 du soutra de la respiration en pleine conscience : J'inspire, je suis conscient de mon corps.-
Reconnaître le corps sur l'inspir, relâcher la tension sur l'expir, cela peut être fait n'importe où et n'importe quand. C'est simple, facile et faisable-
Faire une inspiration est une chose très agréable-
Inspirer peut générer de la joie et de la paix-
Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course-
Exercice numéro 1 du soutra de la respiration en pleine conscience : reconnaître l'inspir comme inspir, l'expir comme expir-
J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée-
Exercice numéro 2 du soutra de la respiration en pleine conscience : suivre l'inspir et l'expir dans tout leur parcours-
Porter une attention entière, sans interruption, sur l'inspir et l'expir-
L'attention entière sur l'inspir et l'expir génère de la concentration et de la vision profonde-
J'inspire, je suis frais (fraîche) comme une fleur. J'inspire je me vois comme fleur. J'expire je me sens frais (fraîche). Fleur, fraicheur-
J'inspire, je suis une fleur. J'expire, je souris comme une fleur. Fleur, je souris-
J'inspire et je suis conscient que c'est une inspiration que je fais.-
J'inspire et je suis mon inspiration dans tout son parcours-
On peut sentir la joie, le bonheur, le plaisir, en faisant une inspiration-
J'inspire et je suis conscient de mon corpsLe corps : [
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Dans notre corps s'accumule de la tension-
En inspirant, reconnaître la tension dans notre corps et lui sourire-
La pleine conscience est une énergie qui nous aide à reconnaître ce qui se passe dans notre corps-
Nous oublions toujours que nous avons un corps. Donc, une inspiration faite dans la pleine conscience nous rappelle que nous avons un corps-
Avoir un corps est quelque chose de merveilleux-
Avec la pleine conscience, nous réalisons qu'il y a de la tension dans notre corps. Cette tension nous empêche de nous réjouir de la vie.-
Etre un avec son corps-
Le corps est une merveille-
Reconnaître le corps sur l'inspir, relâcher la tension sur l'expir, cela peut être fait n'importe où et n'importe quand. C'est simple, facile et faisable-
Nous n'avons pas besoin de la renommée, du pouvoir politique ou de l'argent pour être heureux, nous avons besoin d'un corps, et nous en avons un-
Quand on respire dans la pleine conscience, on peut ramener l'esprit vers le corps-
J'inspire et je suis conscient de mon corps
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Une étude très poussée qui semble vraiment intéressante
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La mention ici de "nos penchants à répéter nos schémas comportementaux " est intéressante. Il s'agit de l'énergie d'habitude et plus généralement de la répétition des mêmes comportements encore et encore (schémas bien connus de la psychanalyse). (JG)
Intéressant : le karma, qu'il soit mental, physique ou verbal, nous pousse à aller à la rencontre d'objets précis (JG)
- 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit engage l'activité mentale dans l'objet. L'implication cognitive peut consister purement et simplement à prêter un niveau d'attention à l'objet, allant d'une attention infime à une attention immense, ou à se focaliser sur l'objet d'une certaine façon. Par exemple, l'attention peut se focaliser sur un objet d'une manière laborieuse, d'une manière qui le réinitialise, d'une manière ininterrompue, ou d'une manière sans effort.
Alternativement, ou en plus, l'attention peut considérer un objet d'une certaine manière. Elle peut considérer son objet d'une manière concordante (considération correcte), c'est-à dire tel qu'il est réellement ; ou d'une manière discordante (considération incorrecte), c'est à dire tel qu'il n'est pas. On distingue quatre façons de de prêter attention de manière discordante aux facteurs agrégés de notre expérience : les considérer comme [des objets] statiques au lieu de non statiques, comme [des objets] heureux au lieu de problématiques (douloureux), comme [des objets] purs au lieu d'impurs, comme [des objets] pourvus d'un soi véritablement existant au lieu d'en être dénués. Les quatre façons de leur prêter attention de manière concordante sont à l'opposé. Voir tout - Lorsque se produit un effet inattendu sans qu'il n'y ait de rapport apparent entre la cause et cet effet, les Japonais citent volontiers l'aphorisme populaire : "Si le vent souffle fort, le tonnelier se frotte les mains". Voici l'une des explications possibles de cet aphorisme : quand le vent souffle fort, un nuage de poussière se soulève. Comme le nuage de poussière rend malade l'oeil des hommes, le nombre des aveugles augmente? Comme les aveugles aiment jouer su shamisen, une sorte de banjo japonais à trois cordes, la demande du shamizen augmente. Comme la fabrication du shamizen nécessite de la peau de chat, peau à tendre sur la partie supérieure de la caisse de résonnance, on tue nombre de chats pour obtenir leur peau. Comme le nombre de chats diminue, celui des rats augmente. Comme ces rats rongent les tonneaux, la commande de nouveaux tonneaux afflue chez le tonnelier. La mention ici de "nos penchants à répéter nos schémas comportementaux " est intéressante. Il s'agit de l'énergie d'habitude et plus généralement de la répétition des mêmes comportements encore et encore (schémas bien connus de la psychanalyse). (JG)
Intéressant : le karma, qu'il soit mental, physique ou verbal, nous pousse à aller à la rencontre d'objets précis (JG)
- 5 - Le fait de prêter attention [à quelque chose] ou d'amener [quelque chose] à l'esprit engage l'activité mentale dans l'objet. L'implication cognitive peut consister purement et simplement à prêter un niveau d'attention à l'objet, allant d'une attention infime à une attention immense, ou à se focaliser sur l'objet d'une certaine façon. Par exemple, l'attention peut se focaliser sur un objet d'une manière laborieuse, d'une manière qui le réinitialise, d'une manière ininterrompue, ou d'une manière sans effort.
Alternativement, ou en plus, l'attention peut considérer un objet d'une certaine manière. Elle peut considérer son objet d'une manière concordante (considération correcte), c'est-à dire tel qu'il est réellement ; ou d'une manière discordante (considération incorrecte), c'est à dire tel qu'il n'est pas. On distingue quatre façons de de prêter attention de manière discordante aux facteurs agrégés de notre expérience : les considérer comme [des objets] statiques au lieu de non statiques, comme [des objets] heureux au lieu de problématiques (douloureux), comme [des objets] purs au lieu d'impurs, comme [des objets] pourvus d'un soi véritablement existant au lieu d'en être dénués. Les quatre façons de leur prêter attention de manière concordante sont à l'opposé. Très intéressant (JG)
- 16 - La paresse fait partie de la naïveté. Avec la paresse, l'esprit ne va pas vers quelque chose de constructif et ne s'y engage pas, parce qu'il s'accroche aux plaisirs de dormir, de s'allonger, [de somnoler], de se détendre, etc. Il y a trois types de paresse :
- La léthargie et la procrastination est le fait de ne pas avoir envie de faire quelque chose de constructif maintenant et de le remettre à plus tard à cause d'une apathie face aux souffrances à la récurrence incontrôlable du samsara, de s'accrocher aux plaisirs de l'oisiveté ou de se réfugier dans le sommeil comme moyen de fuite
- S'accrocher aux choses ou aux activités négatives ou futiles comme, par exemple, les jeux de hasard, la boisson, les amis qui ont une mauvaise influence sur nous, la fête, etc.
- Le découragement et les sentiments de ne pas être à la hauteur Catégorie(s) d'énoncés : Le karma | L'attention | La dignité morale | L'imperturbabilité | La naïveté | La persévérance | Non-faire | Le désir | La colère | L'arrogance | L'indécision | La haine | L'agitation mentale | La paresse
Le karma : [
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Malgré sa nature dépourvue de l'être-là réel, le rêve est soumis, comme tout autre phénomène, à la loi des actes-
Lorsque la loi de cause à fruit est déjà clairement distinguée dans son aspect originel, elle n'est autre que le non-faire, la non-naissance, la non-permanence ; elle est sans ombre ni chute, puisqu'elle se dépouille d'elle-même !-
La puissance des actes qui s'accumule-
L'univers de la résonance, qui est la Nature, embrasse tout jusqu'à nos pensées, nos paroles et nos actes, et ces derniers, selon le concept du karma, ne cesseraient de résonner, même après leur disparition matérielle, en produisant des répercussions insondables et sans limites au niveau du temps et au niveau de l'espace.-
Lorsqu'on reste muet, sans être pour autant interdit, c'est la conscience karmique qui peut surgir tout d'un coup, atteignant sa cible-
Les legs karmiques-
1 - Le ressenti d'un niveau de bonheur est la façon dont nous expérimentons les arrivées à maturation de notre karma. Celles-ci comprennent :
- les facteurs agrégés avec lesquels nous naissons
- l'environnement dans lequel nous vivons
- les évènements qui nous arrivent conformément à ce que nous avons fait dans le passé
- nos penchants à répéter nos schémas comportementaux antérieurs.
Un niveau de bonheur est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma constructif. Un niveau de souffrance est ce que nous expérimentons sous forme d'arrivée à maturation d'un karma destructeur. Le bonheur, la neutralité et la souffrance forment un éventail ininterrompu de ressentis qui peuvent être d'ordre physique ou mental.La mention ici de "nos penchants à répéter nos schémas comportementaux " est intéressante. Il s'agit de l'énergie d'habitude et plus généralement de la répétition des mêmes comportements encore et encore (schémas bien connus de la psychanalyse). (JG)
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3 - Une pulsion mentale est la cause qui fait que l'activité mentale rencontre un objet ou va dans sa direction. En général, elle pousse le continuum mental à appréhender cognitivement un objet. Un continuum mental est une infinie séquence individuelle d'instants d'activité mentale.
Le karma mental est l'équivalent d'une pulsion mentale. Selon les écoles, les karmas physiques et verbaux sont aussi des pulsions mentales. Intéressant : le karma, qu'il soit mental, physique ou verbal, nous pousse à aller à la rencontre d'objets précis (JG)
Non-faire : [
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C'est auprès de la nature que l'homme doit apprendre la liberté du non-faire-
L'eau ne résiste à rien et suit le cours naturel des choses. Ainsi, dans la pensée chinoise, la métaphore de l'eau est souvent associée au Dao et à l'idéal taoïste de non-agir-
La vertu acquise du non-confectionné, la vertu acquise du non-faire-
C'est l'arrêt de la pensée et la fixation de l'esprit qui sont les existants non-confectionnés. La non-naissance et le non-faire, voilà la réalité !-
Le paradoxe, c'est que l'unique chemin pour faire de soi un éveillé n'est autre que la pratique du non-faire-
Nous sommes habitués à courir, même pendant notre sommeil. Nous cherchons quelque chose, c'est une énergie d'habitude qui nous contrôle-
Il faut arrêter la course-
Avec une inspiration dans la pleine conscience ou avec un pas fait dans la pleine conscience, nous arrêtons la course-
L'arrêt fait partie de la méditation-
L'arrêt et la détente aident à guérir-
J'inspire, je sais que j'inspire. C'est un jeu d'enfant, mais l'effet est très grand. On arrête la pensée-
La méditation assise, ce point nul de la "réflexion" centré sur le non-faire-
La méditation assise n'est rien d'autre que la pratique du non-faire-
L'équilibre ou la sérénité permet à l'activité mentale de demeurer sans effort non perturbée, sans agitation ni torpeur, dans un état naturel de spontanéité et d'ouverture.La paresse : [
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16 - La paresse fait partie de la naïveté. Avec la paresse, l'esprit ne va pas vers quelque chose de constructif et ne s'y engage pas, parce qu'il s'accroche aux plaisirs de dormir, de s'allonger, [de somnoler], de se détendre, etc. Il y a trois types de paresse :
- La léthargie et la procrastination est le fait de ne pas avoir envie de faire quelque chose de constructif maintenant et de le remettre à plus tard à cause d'une apathie face aux souffrances à la récurrence incontrôlable du samsara, de s'accrocher aux plaisirs de l'oisiveté ou de se réfugier dans le sommeil comme moyen de fuite
- S'accrocher aux choses ou aux activités négatives ou futiles comme, par exemple, les jeux de hasard, la boisson, les amis qui ont une mauvaise influence sur nous, la fête, etc.
- Le découragement et les sentiments de ne pas être à la hauteur
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La psychologie bouddhiste reconnaît 51 facteurs mentaux (ou formations mentales). Le parcours de cette liste détaillée permet de pointer certains traits de notre esprit, bénéfiques ou parfois problématiques. Par exemple, reconnaître en soi les onze formations mentales bénéfiques (et les "arroser", selon l'expression bouddhiste) peut être un bon exercice. De manière générale, toute cette liste est à méditer.
A noter que certaines de ces formations sont exprimées négativement : absence d'avidité, absence de haine, absence d'ignorance. Chacun peut s'y retrouver, en ce qui me concerne les quatre dernières formations bénéfiques me parlent particulièrement : l'énergie (diligence, vigueur), la tranquillité (l'aisance, le contentement), le soin (la prudence, la vigilance), l'équanimité (la non-discrimination), la non-violence. Le soin, par exemple a fait l'objet de certains mouvements comme le "Care" dans les pays anglosaxons. S'efforcer au soin, à la diligence...
Le zèle est identifié comme une des cinq formations particulières (ni bénéfique, ni non bénéfique). Il est associé au désir, ce qui est intéressant. L'idée qui me vient est que le zèle est un trop par rapport à la justesse de l'effort. Par exemple, dans l'économie d'une journée, le travail accompli se suffit à lui-même et doit se terminer au bon moment, sans zèle. Cela me semble une bonne attitude.
Les six formations mentales non bénéfiques sont aussi très intéressantes. On retrouve certains "classiques" du bouddhisme : attachement, aversion... Plus énigmatiques, les vues (vues erronées). En extrapolant, je dirais qu'avoir des vues (finalement tout jugement, voire tout concept englobant la réalité) se rapprocherait en négatif de la formation mentale d'équanimité (non discrimination).
(JG)
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L'école Madhyamaka professe la vacuité, Sunyata, de tous les phénomènes sans exception.
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'école Madhyamaka professe la vacuité, Sunyata, de tous les phénomènes sans exception.
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Catégorie(s) d'énoncés : La vacuité | Du nihilisme contemporain | La logique
La vacuité : [
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Limpide et pure, la méditation doit se pratiquer avec l'esprit de la gratuité et de la non-obtention et se situer dans la sphère de la vacuité-
Mise en parallèle de l'inexistence du rêve et de la vacuité de l'objet perçu-
C'est en recueillant la Vacuité dans la Vacuité qu'on fait de soi un éveillé-
La doctrine de la vacuité : les choses [...] sont vides d'être propre. La vacuité d'être propre des choses implique la vacuité de leur déroulement et de leur coproduction conditionnée. Tout changement, toute évolution et tout mouvement de l'apparaître et du disparaître des choses vides d'être propre ne peuvent être qu'eux-mêmes vides d'être propre. La vacuité, qui n'est ni l'être ni le ne-pas-être, ni à affirmer ni à nier dans son éternelle similitude à elle-même, n'est autre que la nature originelle de toutes choses, et toutes choses sont elles-mêmes de l'ordre de la non-naissance et de la non-disparition. Rien n'apparaît, rien ne disparaît, rien ne diminue, rien n'augmente fondamentalement.-
Le madhyamaka veut surpasser l' "éternalisme" d'une existence absolue (le fait que les phénomènes seraient permanents), et le nihilisme de la non-existence (le fait que les phénomènes seraient non-existants).-
L'école Madhyamaka professe la vacuité, Sunyata, de tous les phénomènes sans exception. Le fait que tous les phénomènes sont vide d'existence intrinsèque.
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On rencontre souvent cette expression dans le bouddhisme : « faire le vide ». Mais qu’est-ce que cela veut-il bien dire ? Faudrait-il s’arrêter de penser, comme on l’entend si souvent ?
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n rencontre souvent cette expression dans le bouddhisme : « faire le vide ». Mais qu’est-ce que cela veut-il bien dire ? Faudrait-il s’arrêter de penser, comme on l’entend si souvent ?
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Catégorie(s) d'énoncés : Les mots
Les mots : [
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Le chinois, comme le japonais, n'est pas une langue flexionnelle ; les relations des mots et de chaque partie de la phrase, sont indiqués, non par le genre, la marque du singulier ou du pluriel, la déclinaison, la conjugaison, etc., mais seulement par la position des mots-
Chez Dôgen, le langage est conçu comme matière à exploiter, et le mot est perçu comme chose parmi les choses du monde-
Le mot hyô (le recto) ri (le verso) est le plus souvent employé comme synonyme de funi (le non-dualisme) : "Le recto et le verso ne font qu'un" (hyôri ittai)-
Le mot japonais shizen : la "nature", veut dire littéralement "de soi-même ainsi", "ce qui va de soi", "ce qui advient spontanément". La tradition taoïste développera, à partir de ce mot, les notions de pure spontanéité et de non-agir, notions tournées vers l'état originel de fusion et de non-dépendance totale.-
Le zen ne croit pas aux mots-
Ne pas croire en l'authenticité des mots-
Le problème commence lorsque l'on accorde une trop grande importance à ces pensées, lorsqu'on les croit et surtout quand on en vient à les substituer au réel. Ce qui arrive en permanence chez tous les humains.