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- A l'époque contemporaine, la technique est une des dimensions fondamentales où se joue la transformation du monde humain par lui-même (1) Traiter
- La technique (83) Traiter
- Bien que nous vivions en démocratie, les processus sociotechniques font rarement l'objet de délibération collectives explicites, encore moins de décisions prises par l'ensemble des citoyens (1) Traiter
- Les inventeurs, ingénieurs, scientifiques, entrepreneurs et investisseurs qui contribuent à édifier le technocosme où nous vivons désormais sont animés de véritables projets politiques concurrents, ils se réfèrent à des imaginaires antagonistes de la technique et des rapports sociaux. (1) Traiter
- Les trois temps de l'esprit : oralité, écriture, informatique (1) Traiter
- L'immense réseau associatif qui constitue notre univers mental est en métamorphose permanente (1) Traiter
- Le sens (17) Traiter
- Le sens d'un mot n'est autre que l'écheveau scintillant de concepts et d'images qui luisent un instant autour de lui. (1) Traiter
- Principe de multiplicité et d'emboîtement des échelles : L'hypertexte s'organise sur un mode "fractal", c'est à dire que n'importe quel noeud ou n'importe quel lien, à l'analyse, peut lui-même se révéler composé de tout un réseau et ainsi de suite, indéfiniment, le long des degrés de l'échelle de précision (1) Traiter
- L'indexation des contenus (3) Traiter
- Vannevar Bush et le Memex : L'idée de l'hypertexte a été annoncé pour la première fois par Vannevar Bush en 1945 dans un article désormais célèbre dont le titre était "As we may think". Bush était un mathématicien, un physicien réputé qui avait conçu, dans les années trente, une calculatrice analogique ultra-rapide, et qui avait joué un rôle important dans le financement de l'Eniac, la première calculatrice électronique numérique. A l'époque où l'article paraît, notre auteur se trouve à la tête de l'organisme chargé de coordonner l'effort de guerre des scientifiques américains pour le compte du Président Roosevelt. Pourquoi "As we may think" ? Selon Bush, la plupart des systèmes d'indexation et d'organisation des informations en usage dans la communauté scientifique sont artificiels. Chaque item n'y est classé que sous une seule rubrique et le rangement est purement hiérarchique (classes, sous-classes etc). Or, dit Vannevar Bush, l'esprit humain ne marche pas ainsi, il fonctionne par associations. Il saute d'une représentation à l'autre le long d'un réseau enchevêtré, trace des pistes bifurquantes, trame une toile infiniment plus compliquée que les banques de données d'aujourd'hui ou les systèmes d'information à fiches perforées de 1945. Bush reconnaît qu'on ne peut sans doute pas répliquer le processus réticulaire qui sous-tend l'exercice de l'intelligence. Il propose seulement de s'en inspirer. Il imagine donc un dispositif, dénommé Memex, pour mécaniser le rangement et la sélection par association à côté du principe de l'indexation classique. Il faut d'abord constituer un immense réservoir documentaire multimédia, comprenant aussi bien des images, des sons et des textes. Certains dispositifs périphériques faciliteraient l'intégration rapide de nouvelles informations, d'autres permettraient de transformer automatiquement la parole en texte écrit. La deuxième condition à remplir serait la miniaturisation de cette masse documentaire, et pour cela, Bush prévoit notamment l'utilisation du mircofilm et de la bande magnétique, que l'on venait de découvrir à l'époque. Tout devrait tenir dans un ou deux mètres cubes, l'équivalent du volume d'un meuble de bureau. On accéderait aux informations par l'intermédiaire d'un écran de télévision muni de haut-parleurs. En plus des accès classiques par indexation, une commande simple permettrait à l'heureux propriétaire d'un Memex de nouer des liens indépendants de toute classification hiérarchique entre une information quelconque et n'importe quelle autre. Une fois le lien établi, chaque fois qu'un item particulier serait visualisé, tous ceux qui lui ont été rattachés pourraient être instantanément rappelés, par simple pression d'un bouton. Bush nous peint l'utilisateur de son dispositif imaginaire traçant des pistes transversales et personnelles dans l'immense continent broussailleux du savoir. Ces liens que l'on n'appelle pas encore hypertextes, matérialisent dans la mémoire auxiliaire du scientifique qu'est le Memex une part capitale du processus même de la recherche et de l'élaboration de connaissances nouvelles. Bush imagine même une nouvelle profession, une sorte d'ingénierie des ponts et chaussées au pays des publications, dont la mission serait d'aménager des réseaux de communication au sein du corpus immense et toujours croissant des sons, des images et des textes enregistrés. (1) Traiter
- Vannevar Bush et le Memex (1) Traiter
- Théodore Nelson et Xanadu : Au début des années soixante, les premiers systèmes militaires de téléinformatique venaient à peine d'être installés, les ordinateurs n'évoquaient pas encore les banques de données, encore moins le traitement de texte. C'est pourtant à cette époque que Théodore Nelson invente le terme d'hypertexte pour exprimer l'idée d'écriture/lecture non linéaire sur un système informatique. Depuis cette époque, Nelson poursuit le rêve d'un immense réseau accessible en temps réel contenant tous les trésors littéraires et scientifiques du monde, une sorte de Bibliothèque d'Alexandrie de l'univers contemporain. Des millions de personnes pourraient utiliser Xanadu pour écrire, s'interconnecter, interagir, commenter les textes, films et enregistrements sonores disponibles sur le réseau, annoter les commentaires etc. Ce qqu'on pourrait appeler le stade suprême de la messagerie prendrait en charge une bonne part des fonctions remplies aujourd'hui par l'édition et le journalisme classique, Xanadu entant qu'horizon idéal ou absolu de l'hypertexte, serait une sorte de matérialisation du dialogue incessant et multiple que l'humanité entretient avec elle-même et avec son passé. (1) Traiter
- Théodore Nelson et Xanadu (1) Traiter
- Quoique des milliers d'hypertextes aient été élaborés et consultés depuis les premières visions de Vannevar Bush et Theodore Nelson, aucun d'eux n'a pour l'instant l'ampleur quasi cosmique imaginée par ces pionniers, et cela pour trois raisons. Tout d'abord, sur un plan strictement informatique, on ne sait pas encore programmer des bases de données au delà d'un certain ordre de grandeur. Les algorithmes efficaces en deça d'un certain seuil pour gérer une grande quantité d'informations se révèlent impuissants à traiter les gigantesques masses de données impliquées par des projetc comme ceux de Xanadu ou de Memex. Deuxièmement, l'indexation, la numérisation et le formatage uniforme de l'information aujourd'hui dispersée sur une foule de supports différents supposent la mise en oeuvre de moyens matériels perfectionnés, la réunion de nombreuses compétences et surtout beaucoup de temps ; c'est dire qu'elle serait extrêmement coûteuse. Enfin, et ce n'est pas la moindre des difficultés, la constitution d'hypertextes géants suppose un travail minutieux d'organisation, de découpage, de mise en scène, d'accompagnement et d'orientation de l'utilisateur, et cela en fonction de publics très divers. Or qui, en 1990, possède les compétences nécessaires au plan de la conception d'hypertextes à vocation universelle puisque, dans le domaine du multimédia interactif tout, ou presque, reste à inventer ? (1) Traiter
- Techniquement, un hypertexte est un ensemble de noeuds connectés par des liens. Les noeuds peuvent être des mots, des pages, des images, des graphiques ou parties de graphiques, des séquences sonores, des documents complexes qui peuvent être des hypertextes eux-mêmes. Les items d'information ne sont pas reliés linéairement, comme sur une corde à noeuds, mais chacun d'eux, ou la plupart, étendent leurs liens en étoile sur un mode réticulaire. Naviguer dans un hypertexte, c'est donc dessiner un parcours dans un réseau qui peut être aussi compliqué que possible. Car chaque noeud peut contenir à son tour tout un réseau. (1) Traiter
- L'imprimerie, au moment où elle fut inventée, ouvrit un tout autre rapport au texte et à l'écriture que celui qui avait cours avec le manuscrit : possibilité de survol du contenu, d'accès non linéaire et sélectif au texte, de segmentation du savoir en modules... (1) Traiter
- L'imprimerie (1) Traiter
- [Avec l'imprimerie], le livre devint maniable, quotidien, mobile, et disponible pour l'appropriation personnelle. (1) Traiter
- Le verbe to browse ("butiner", mais aussi "jeter un coup d'oeil") est employé en américain pour désigner la démarche curieuse de qui navigue dans un hypertexte. (1) Traiter
- La navigation (6) Traiter
- Les "menus" montrent à tout instant à l'usager les opérations qu'il peut accomplir. (1) Traiter
- La quasi-immédiateté du passage d'un noeud à l'autre permet de généraliser et d'utiliser dans toute son étendue le principe de non-linéarité. Cela devient la norme, un nouveau système de l'écriture, une métamorphose de la lecture, baptisée navigation (1) Traiter
- On se perd beaucoup plus facilement dans un hypertexte que dans une encyclopédie... C'est comme si l'on explorait une grande carte sans jamais pouvoir la déplier, toujours par bouts minuscules, il faudrait alors que chaque petite parcelle de surface porte ses coordonnées ainsi qu'une carte miniature avec une zone en grisé indiquant l'emplacement de la parcelle ("Vous êtes ici"). Il s'invente aujourd'hui toute une interface de la navigation, faite d'une multitude de micro-dispositifs d'interface déformés, réemployés, détournés (1) Traiter
- On connaît depuis longtemps le rôle fondamental de l'implication personnelle de l'étudiant dans l'apprentissage. Plus activement une personne participe à l'acquisition d'un savoir, mieux elle intègre et retient ce qu'elle a appris. Or, le multimédia interactif, grâce à sa dimension réticulaire ou non-linéaire, favorise une attitude exploratoire voire ludique, face au matériau à assimiler. C'est donc un instrument bien adapté à une pédagogie active (1) Traiter
- L'apprentissage (3) Traiter
- [L'hypertexte] se replie et se déplie à volonté, change de forme, se multiplie, se découpe et se recolle autrement. Ce n'est pas seulement un réseau d emicro-textes, mais un grand méta-texte à géométrie variable, à tiroirs, à replis. Un paragraphe peut apparaître ou disparaître sous un mot, trois chapitres sous un mot du paragraphe, un petit essai sous un des mots de ce chapitres, et ainsi virtuellement sans fin, de double fond et double fond. (1) Traiter
- L'hypertexte informatisé autorise tous les pliages imaginables : dix mille signes ou seulement cinquante repliés derrière un mot ou une icône, des emboitements compliqués et variables, adaptables par le lecteur. (1) Traiter
- Des graphes dynamiques pour représenter des structures comceptuelles (1) Traiter
- Chaque grande innovation en informatique a ouvert la possibilité de nouveaux rapports entre hommes et ordinateurs. (1) Traiter
- On tombe amoureux d'une moto, d'une voiture ou d'une maison, on se passionne pour un ordinateur, un logiciel ou un langage de programmation... L'informatique n'intervient pas seulement sur l'écologie cognitive mais encore sur les processus de subjectivation individuels et collectifs... Il y a toute une dimension esthétique ou artistique de la conception des machines ou des logiciels, celle qui suscite l'engagement émotionnel, stimule le désir dexplorer de nouveaux territoires existentiels et cognitifs, branche l'ordinateur sur des mouvements culturels, sur des révoltes, des rêves. Les grands acteurs de l'histoire de l'informatique, comme Alan Turing, Douglas Engelbart ou Steve Jobs, ont perçu l'ordinateur autrement que comme un automate fonctionnel. Ils ont joué et vécu sur sa dimension subjective, merveilleuse et prophéétique (1) Traiter
- La construction de nouveaux agencements de sens (1) Traiter
- Il n'est d'usage sans torsion sémantique inventive, qu'elle soit minuscule ou capitale... Tout usage créatif, en découvrant de nouvelles possibilités, atteint le plan de la conception... Conception et usage sont en fait les dimensions complémentaires d'une même opération élémentaire de connexion, avec ses effets de réinterprétation, de construction de nouvelles significations. Dans le prolongement l'une de l'autre, la conception et l'usage contribuent alternativement à faire buissonner l'hypetexte sociotechnique. (1) Traiter
- L'argumentation assistée par ordinateur, aide au raisonnement, à la conversation... (1) Traiter
- Les collecticiels [...] aident chaque interlocuteur à se repérer dans la structure logique de la discussion en cours en lui fournissant une représentation graphique du réseau d'arguments. Il permet également la liaison effective de chaque argument avec les documents auxquels il se réfère, qui le fondent peut-être et forment en tout cas le contexte de la discussion. Ce contexte, contrairement à une discussion orale, est ici totalement explicite et organisé... Les hypertextes d'aide à l'intelligence coopérative assurent la mise en scène du réseau des questions, des positions et des arguments... Le débat se ramène à la construction progressive d'un réseau argumentaire et documentaire toujours présent aux yeux de la communauté, maniable à tout instant... Une sorte de lente écriture collective désynchronisée, dédramatisée, éclatée, comme croissant d'elle-même suivant une multitude de lignes parallèles et pourtant toujours disponible, ordonnée, objectivée sur l'écran... Une fois les discussions analysées en dizaines de questions et de positions, on peut descendre encore plus bas dans la microstructure de la conversation. Le logiciel Euclia permet de représenter chaque argument comme un réseau de propositions étayées par des entités (preuve, analogies, hypothèses de départ) qui sont elles-mêmes des arguments, jusqu'à que l'on arrive aux hypothèses ou aux faits ultimes. Euclid propose à ses utilisateurs un certain nombre de schémas d'arguments pré-construits (comme l'argument par analogie, ou a fortiori, ou celui qui consiste à invalider les prémisses de l'adversaire). Il propose aussi des outils de visualisation de la structure logique du discours. (1) Traiter
- Une fois décolorées et aplaties les singulières et mouvantes entités du concret, lorsque la lave épaisse du devenir a été projetée sur les quelques états possibles d'un système simple et maniable, alors, notre conscience myope, débile, au lieu de se perdre dansles choses, peut enfin dominer, mais ce ne sera que sur ces ombres minuscules que sont les signes... La réduction de devenirs insaisissables à l'état de petits signes permanents et maniables, qui pourront donc être l'objet d'opérations inédites (1) Traiter
- Les signes (1) Traiter
- Le langage (7) Traiter
- Les modes de connaissance inédits qui émergent de l'utilisation des nouvelles technologies intellectuelles à support informatique (1) Traiter
- La connaissance (12) Traiter
- L'écriture, en séparant les messages des situations où s'utilisent et se produisent les discours, suscite l'ambition théorique et les prétentions à l'universalité (1) Traiter
- L'écriture (5) Traiter
- L'écriture est une manière d'étendre indéfiniment la mémoire de travail biologique. (1) Traiter
- Les technologies intellectuelles tiennent lieu d'auxiliaires cognitifs des processus contrôlés, ceux qui mettent en jeu l'attention consciente et disposent de si peu de ressources dans le système cognitif humain. (1) Traiter
- La prose écrite n'est pas un simple moyen d'expression de la philosophie, des sciences, de l'histoire ou du droit. Elle les constitue. Or la prose, détrônée par les formes de représentation que porte l'informatique, pourrait acquérir bientôt la même saveur désuète de beauté gratuite et d'inutilité que la poésie aujourd'hui. Le déclin e la prose annoncerait celui du rapport au savoir qu'elle conditionne, et la connaissance rationnelle basculerait vers une figure anthropologique encore inconnue. (1) Traiter
- Leibnitz, théoricien de la catalographie (1) Traiter
- La nouvelle écriture hypertextuelle ou multimédia sera certainement plus proche du montage d'un spectacle que de la rédaction classique, où l'auteur ne se souciait que de la cohérence d'un texte linéaire et statique. (1) Traiter
- Inventer de nouvelles structures discursives, découvrir des rhétiriques encore inconnues ..., du texte à géométrie variable... (1) Traiter
- Passage du concept de vérité à celui de pertinence. (1) Traiter
- Constituer une classe revient à tracer des limites. Or, aucune frontière ne va de soi. Il y a sans doute des grandients et des discontinuités dans le monde, mais le strict découpage d'un ensemble suppose la sélection d'un ou plusieurs critères pour séparer l'extérieur de l'intérieur. Le choix de ces critères est forcément conventionnel, historique, circonstanciel. Où commencent l'Allemagne, la couleur bleue, l'intelligence ? La plupart du temps, répétons le, les concepts et les classes d'équivalence permettant de reconnaître des analogies et de sidentités sont tracés par la culture. Mais des groupes ou même des individus peuvent, non sans difficulté, remettre en question une partie de ces délimitations conceptuelles. (1) Traiter
- Les dispositifs matériels sont des formes de mémoires. Intelligence, concepts et même visions du monde ne sont pas seulement gelés dans les langues, ils sont aussi cristallisés dans les instruments de travail, les machines, les méthodes (1) Traiter
- La raison ne serait pas un attribut essentiel et immuable de l'âme humaine, mais un effet écologique, reposant sur l'usage de technologies intellectuelles variables dans l'espace et historiquement datées. (1) Traiter
- Les limites de la raison (37) Traiter
- Les créations de nouveaux modes de représentation et de manipulation de l'information marque des étapes importantes dans l'aventure intellectuelle de l'humanité. (1) Traiter
- Nous articulons aux appareils spécialisés de notre système nerveux des dispositifs de représentation et de traitement de l'information qui leur sont extérieurs. Nous construisons des automatismes (comme celui de la lecture) qui soudent très étroitement les modules biologiques et les technologies intellectuelles... Dès sa naissance, le petit humain pensant se constitue au moyen de langues, de machines, de systèmes de représentations qui vont structurer son expérience. (1) Traiter
- Un grand nombre de modules du système cognitif sont "encapsulés", automatiques et très rapides. Cela signifie, entre autre, qu'ils échappent à la conscience (1) Traiter
- "Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée." (2) Traiter
- L'esprit (7) Traiter
- L'esprit est majoritairement inconscient, machinal, fait de pièces et de morceaux. L'ignorance mutuelle de ces parties assure la rapidité et l'indépendance de certains traitements (1) Traiter
- Le tout et les parties (16) Traiter
- La majeure partie du fonctionnement de notre esprit échappe à notre contrôle volontaire. (1) Traiter
- Des moments de plaisir (1) Traiter
- C'est l'alcool qui me donne les plus beaux rêves (1) Traiter
- Car tu es beaucoup trop tendre, pour être vraiment civilisé (1) Traiter
- La civilisation (9) Traiter
- Que deviens mon souvenir quand tu n'y penses pas ? (1) Traiter
- Le souvenir (1) Traiter
- La mémoire (1) Traiter
- Si tu connais le désir qui va vite, et qui dure longtemps, je voudrais que tu m'y précipites (1) Traiter
- Le désir (8) Traiter
- Même si c'est la crise en permanence et que nous sommes complètement chômeurs, on trouvera la solution je pense (1) Traiter
- Allez avance, n'aie pas peur (1) Traiter
- La peur (4) Traiter
- C'est au fond de tes yeux, que je foutrai le feu (1) Traiter
- I play dead, it stops the hurting (1) Traiter
- Darling, stop confusing me with your wishful thinking (1) Traiter
- Wishful thinking (1) Traiter
- I'm aiming too high (1) Traiter
- The aim (1) Traiter
- La curiosité à l'égard des secrets de la nature, ou comment un vice stigmatisé par les théologiens et les moralistes est devenu une vertu, si ce n'est un attribut, de la dignité de l'homme. (1) Traiter
- La curiosité (2) Traiter
- La Nature (9) Traiter
- Le français est sans doute la langue romane la plus influencée par les langues germaniques. (1) Traiter
- La langue française (4) Traiter
- La langue de la Gaule était le gaulois, langue qui a disparue en quatre ou cinq générations, ne laissant pratiquement que des noms propres (noms de villes...) (1) Traiter
- Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la langue russe a incorporé un nombre assez importants de mots en provenance du français (1) Traiter
- La langue russe (1) Traiter
- Les emprunts entre les langues (5) Traiter
- L'italien, en tant que langue politique, poétique, littéraire, a été inventé par Dante Alighieri, en sélectionnant les caractéristiques de plusieurs dialectes toscans. Après lui viendront Plutarqque, Boccace (1) Traiter
- Au XVIIème siècle, René Descartes écrit son Discours de la méthode directement en français, ce qui est une provocation (1) Traiter
- L'anglais est sans conteste la plus romane des langues germaniques : Pendant les trois siècles où l'Angleterre parle français (après la conquête de Guillaume le Conquérant), l'anglais en tant que langue change complètement de nature : alors que la syntaxe et le vocabulaire courant est germanique, tout le vocabulaire du savoir, de la culture, de l'organisation sociale est latino-français. Par exemple, Walter Scott écrit dans ses livres que tout ce qui était humble, modeste, rural était saxon et tout ce qui était chic, agréable et prétentieux était français (1) Traiter
- La langue anglaise (2) Traiter
- Beaucoup d'anglicismes du français viennent en fait de mots français qui sont passé en anglais, pour revenir au français. Par exemple, le mot sport vient en fait de desport en français qui désigne au Moyen Age la distraction physique : marche, chasse... Autre exemple : le tennis vient de l'anglais, mais aveant cela il vient du term "Tenez" que l'on disait au jeu de paume quand on lançait la balle. (1) Traiter
- Il est très dur de trouver deux langues qui aient eu autant d'emprunts réciproques que l'anglais et le français. (1) Traiter
- Le mot encyclopédie et le mot dictionnaire apparaissent au même moment : milieu du XVIème siècle (1) Traiter
- L'encyclopédisme (1) Traiter
- Le dictionnaire (1) Traiter
- M. Raffarin qui défendait la positive attitude plutôt que l'attitude positive. Quand on mélange deux langues, on est ridicule. (1) Traiter
- L'académie espagnole (l'équivalent de l'académie française en Espagne) a fait de la langue écrite espagnole la langue la plus phonétique des langues européennes et donc la plus facile à apprendre. (1) Traiter
- Les armes (12) Traiter
- Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête (1) Traiter
- Les ravages des armes à feu aux USA (2) Traiter
- Lately I find myself out gazing at stars (1) Traiter
- Stars (1) Traiter
- Sometimes the things I do astound me (1) Traiter
- There's more to life than this (1) Traiter
- Il y a autre chose dans la vie (1) Traiter
- If you ever get close to a human, and human behaviour, be ready, be ready to get confused (1) Traiter
- Human behaviour (3) Traiter
- There's definitely, definitely, definitely no logic to human behaviour. But yet so, yet so irresistible (1) Traiter
- They're terribly, terribly, terribly moody, oh, human behaviour. Then all of a sudden turn happy (1) Traiter
- There's no-one here, and people everywhere (1) Traiter
- Loneliness (1) Traiter
- The crowd (1) Traiter
- He believes in a beauty (1) Traiter
- Le possible (1) Traiter
- Dieu (15) Traiter
- Le geste sacré (6) Traiter
- Les monastères, où la vie semble un sourire inaltérable (1) Traiter
- Sourire (18) Traiter
- L'injustice (1) Traiter
- Augustin concevait Dieu comme "une substance immense pénétrant de toutes part à travers les espaces infinis la masse entière du monde, répandue sans terme dans l'immensité". (1) Traiter
- L'immensité (1) Traiter
- La « joie parfaite », célébrée par saint François d'Assise (1) Traiter
- La joie (26) Traiter
- « Certitude, certitude, sentiment, joie, paix... », parchemin retrouvé après la mort de Pascal, cousu dans la doublure de son habit. (1) Traiter
- La paix (57) Traiter
- Certitude (1) Traiter
- Panthéisme (3) Traiter
- Relation au vivant (3) Traiter
- Schopenhauer et le bouddhisme (1) Traiter
- La joie du croyant (1) Traiter
- Il n'est pas nécessaire qu'une histoire soit vraie pour y croire (1) Traiter
- Le christianisme a offert au monde la Vierge Marie (1) Traiter
- La Vierge Marie (2) Traiter
- On dirait que la société moderne s'acharne à effacer les preuves de l'existence de Dieu. (1) Traiter
- Je crois au Dieu Univers, et non au Dieu créateur. (1) Traiter
- Dieu se confond avec le monde et correspond à la définition de Tolstoï : "Ce tout illimité dont l'homme se sent une partie limitée" (1) Traiter
- La joie d'être ensemble ou d'être là, tout simplement. La joie de nous retrouver dans les yeux aimés d'un amour ou d'un enfant. La joie de se mélanger à l'univers. La joie qui fait de Dieu une évidence. Je crois à la preuve par la joie. (1) Traiter
- Simone Weil : « En toute chose, seul ce qui nous vient du dehors, gratuitement, par surprise, comme un don du sort, sans que nous l'ayons cherché, est joie pure » (1) Traiter
- Les religions meurent de l'esprit de sérieux. La foi sera joyeuse ou ne sera pas. (1) Traiter
- Devant un ciel ou un paysage comme ça, il est impossible de ne pas voir Dieu, de ne pas le sentir, de n'avoir pas envie de lui parler. (1) Traiter
- Il n'y a que Dieu qui peut avoir créé l'idée de Dieu. (1) Traiter
- "Tout est vide et vivant" (1) Traiter
- Le cynisme et la cupidité, les deux vraies idéologies de la société moderne. (1) Traiter
- La société moderne (5) Traiter
- Je me sens bête, comme le martinet ou l'hirondelle qui, dans le ciel, dessinent en nageant d'immenses arabesques. (1) Traiter
- De la bêtise (1) Traiter
- La joie pleine (1) Traiter
- François d'Assise décrète que les bêtes sont nos frères et nos soeurs. (1) Traiter
- Les animaux (43) Traiter
- Le pharisaïsme de notre époque (1) Traiter
- Le christianisme sera un panthéisme ou ne sera plus. (1) Traiter
- Le règne du relativisme triomphant (1) Traiter
- Savoir se fondre dns l'univers (1) Traiter
- L'univers (1) Traiter
- L'âme, c'est comme Dieu. Elle ne se prouve ni s'argumente, elle s'expérimente. (1) Traiter
- L'âme (1) Traiter
- Le vide (1) Traiter
- La destruction de soi : Nous ne possédons rien au monde car le hasard peut tout nous ôter sinon le pouvoir de dire je. C'est cela qu'il faut donner à Dieu, c'est à dire détruire. Il n'y a absolument aucun autre acte libre qui nous soit permis, sinon la destruction du je. (1) Traiter
- Guérir de l'ego (12) Traiter
- La nécessité du détachement : Détacher notre désir de tous les biens et attendre. L'expérience prouve que cette attente est comblée. On touche alors le bien absolu. (1) Traiter
- Le détachement (3) Traiter
- Vanité de la possession : on ne possède que ce à quoi on renonce. (1) Traiter
- Une plénitude qui dispense de chercher sans raison. (1) Traiter
- Plénitude (3) Traiter
- La cupidité, la matérialisme et le culte des apparences, les trois faces de la même fange où nous sommes en train de nous perdre. (1) Traiter
- Toqueville : principe prophétique de la " tyrannie douce " (1) Traiter
- F. Mitterrand, dans une forêt du Morvan, " Ce serait quand même merveilleux, si tout s'arrêtait à l'instant et que nous puissions vivre jusqu'à la fin des temps le bonheur que nous vivons maintenant ! " (1) Traiter
- Le moment présent (14) Traiter
- Le christianisme connaitra peut-être, après sa refondation franciscaine, une renaissance épicurienne. (1) Traiter
- Le christianisme (1) Traiter
- "Dieu, c'est à dire la nature" : Spinoza réintègre l'espèce humaine dans la nature... Pour Spinoza, Dieu est partout, il est à la fois cosmopolite, oeucuménique et protéiforme. Il est moi, il est toi, il est l'air que nous respirons et le gazon sur lequel nous marchons. (1) Traiter
- Poésie de l'eau (10) Traiter
- Sentir ce que l'autre sent (3) Traiter
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1) Traiter
- Le paysage (12) Traiter
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1) Traiter
- L'action (51) Traiter
- Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête (1) Traiter
- Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ? (6) Traiter
- La tristesse (14) Traiter
- Etre postmoderne (33) Traiter
- Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus (1) Traiter
- Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret. (1) Traiter
- Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie. (1) Traiter
- L'engagement. (1) Traiter
- L'idéologie de la solution (7) Traiter
- Théorie de la solution (15) Traiter
- D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse. (1) Traiter
- Le progrès (4) Traiter
- Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons. (1) Traiter
- L'expérience (4) Traiter
- L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret. (1) Traiter
- Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation (1) Traiter
- Le fiction moi séparé du monde (1) Traiter
- Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique (1) Traiter
- La conscience (3) Traiter
- Les sens (1) Traiter
- Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre. (1) Traiter
- Avant le concept (1) Traiter


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