En nous présentant des systèmes de classification totémique dont l'existence est incontestablement archaïque, ce livre nous prouve que le désir de classification du vivant et plus généralement de tout ce qui constitue l'univers des hommes (jusqu'aux concepts), ne correspond pas à une capacité des civilisations antiques (par exemple les systèmes de mémorisation de Cicéron), ou même modernes (systématique de Carl von Linné, combinatoire de Gottfried Wilhelm Leibniz, ou encore travaux de Francis Bacon), mais qu'il existe sans aucun doute chez les peuples de tous continents des systèmes évolués de classification et de combinaisons.
- En nous présentant des systèmes de classification totémique dont l'existence est incontestablement archaïque, ce livre nous prouve que le désir de classification du vivant et plus généralement de tout ce qui constitue l'univers des hommes (jusqu'aux concepts), ne correspond pas à une capacité des civilisations antiques (par exemple les systèmes de mémorisation de Cicéron), ou même modernes (systématique de Carl von Linné, combinatoire de Gottfried Wilhelm Leibniz, ou encore travaux de Francis Bacon), mais qu'il existe sans aucun doute chez les peuples de tous continents des systèmes évolués de classification et de combinaisons. (1) Traiter
La classification
- La classification (1) Traiter
La connaissance
- La connaissance (16) Traiter
L'anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro estime qu'« en forgeant le concept fondamental de ?pensée sauvage?, [Lévi-Strauss] a montré que science, philosophie, art, religion, mythologie, magie, etc. se déploient en réalité sur un même axe, celui de la connaissance humaine »
- L'anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro estime qu'« en forgeant le concept fondamental de ?pensée sauvage?, [Lévi-Strauss] a montré que science, philosophie, art, religion, mythologie, magie, etc. se déploient en réalité sur un même axe, celui de la connaissance humaine » (1) Traiter
Le projet Mneseek
- Le projet Mneseek (177) Traiter
"Horeur de tous les métiers", Rimbaud
- "Horeur de tous les métiers", Rimbaud (1) Traiter
Le non-faire
- Le non-faire (2) Traiter
Le culte de l'expression
- Le culte de l'expression (1) Traiter
L'expression
- L'expression (1) Traiter
Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
- Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens. (1) Traiter
Ce qui est merveilleux
- Ce qui est merveilleux (17) Traiter
La subtilité
- La subtilité (1) Traiter
L'habitude
- L'habitude (5) Traiter
L'inconnu
- L'inconnu (1) Traiter
L'éphémère
- L'éphémère (7) Traiter
L'infime
- L'infime (3) Traiter
Une fleur de sens
- Une fleur de sens (1) Traiter
Le sens
- Le sens (19) Traiter
Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos.
- Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos. (1) Traiter
L'éternité
- L'éternité (2) Traiter
Le présent et l'éternité
- Le présent et l'éternité (1) Traiter
[Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est.
- [Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est. (1) Traiter
Les limites de la raison
- Les limites de la raison (66) Traiter
Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô)
- Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô) (1) Traiter
Anti-intellectualisme
- Anti-intellectualisme (18) Traiter
Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre.
- Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. (1) Traiter
[Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie
- [Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie (1) Traiter
Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ?
- Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ? (1) Traiter
Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout.
- Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout. (1) Traiter
Le tout et les parties
- Le tout et les parties (17) Traiter
Bouddhisme
- Bouddhisme (374) Traiter
Le détail
- Le détail (2) Traiter
Plénitude du haiku
- Plénitude du haiku (96) Traiter
Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle.
- Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle. (1) Traiter
La langue
- La langue (1) Traiter
L'ellipse
- L'ellipse (1) Traiter
"On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan
- "On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan (1) Traiter
Le langage
- Le langage (10) Traiter
Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence
- Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence (1) Traiter
Le silence
- Le silence (18) Traiter
Les mots
- Les mots (63) Traiter
[A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence
- [A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence (1) Traiter
La résonance
- La résonance (2) Traiter
Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité
- Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité (1) Traiter
L'insondabilité des choses
- L'insondabilité des choses (1) Traiter
Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous.
- Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous. (1) Traiter
Exercices spirituels
- Exercices spirituels (1) Traiter
L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide
- L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide (1) Traiter
Le vide
- Le vide (2) Traiter
Corps et âme
- Corps et âme (1) Traiter
L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature
- L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature (1) Traiter
L'éveil
- L'éveil (1) Traiter
Le lieu commun
- Le lieu commun (1) Traiter
Le fugitif
- Le fugitif (1) Traiter
Toutes les formes de coïncidences.
- Toutes les formes de coïncidences. (1) Traiter
La coïncidence
- La coïncidence (1) Traiter
[Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace.
- [Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace. (1) Traiter
Non-faire
- Non-faire (41) Traiter
Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses"
- Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses" (1) Traiter
Entendre chanter les choses
- Entendre chanter les choses (1) Traiter
Résonance
- Résonance (39) Traiter
Des poèmes-lâcher-prise
- Des poèmes-lâcher-prise (1) Traiter
Le lâcher prise
- Le lâcher prise (1) Traiter
La poésie
- La poésie (49) Traiter
[Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent
- [Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent (1) Traiter
Folle sagesse
- Folle sagesse (1) Traiter
La folie
- La folie (1) Traiter
La sagesse
- La sagesse (1) Traiter
Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse.
- Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse. (1) Traiter
Un terrain de jeu infini
- Un terrain de jeu infini (1) Traiter
Errance libertaire des gestes et du regard
- Errance libertaire des gestes et du regard (1) Traiter
Errance libertaire
- Errance libertaire (1) Traiter
Le geste sacré
- Le geste sacré (7) Traiter
Une confiance illimitée dans l'inattendu
- Une confiance illimitée dans l'inattendu (1) Traiter
L'inattendu
- L'inattendu (1) Traiter
Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo)
- Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo) (1) Traiter
Les saisons
- Les saisons (7) Traiter
L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses.
- L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses. (1) Traiter
Les circonstances
- Les circonstances (1) Traiter
Le hasard
- Le hasard (2) Traiter
Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent
- Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent (1) Traiter
Le moment présent
- Le moment présent (15) Traiter
On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais.
- On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais. (1) Traiter
Exactitude esthétique
- Exactitude esthétique (1) Traiter
L'ordonnancement du monde
- L'ordonnancement du monde (2) Traiter
La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté.
- La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté. (1) Traiter
L'instant
- L'instant (1) Traiter
Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision.
- Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision. (1) Traiter
La langue japonaise
- La langue japonaise (8) Traiter
La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins
- La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins (1) Traiter
La grammaire
- La grammaire (1) Traiter
La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit.
- La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive.
En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage.
Au delà du clair de lune
je laisse ma barque
pour entrer dans le ciel
(Koda Rohan)
La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique.
Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit. () Traiter
Exprimer l'inexprimable
- Exprimer l'inexprimable (1) Traiter
La pensée discursive
- La pensée discursive (1) Traiter
La sémantique
- La sémantique (1) Traiter
Les territoires de sens
- Les territoires de sens (1) Traiter
Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois.
- Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois. (1) Traiter
les ressources
- les ressources (1) Traiter
La langue chinoise
- La langue chinoise (3) Traiter
L'étrangeté est toujours partageable
- L'étrangeté est toujours partageable (1) Traiter
L'étrangeté
- L'étrangeté (1) Traiter
Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
- Nuit sans fin -
je pense
à ce qui viendra dans dix mille ans
(Shiki)
() Traiter
Le futur
- Le futur (10) Traiter
Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus
- Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus () Traiter
Guérir du moi
- Guérir du moi (1) Traiter
Questions/réponses
- Questions/réponses (1) Traiter
Le moi
- Le moi (4) Traiter
Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa)
- Prépare-toi à la mort
prépare-toi
bruissent les cerisiers en fleur
(Issa) () Traiter
La mort
- La mort (3) Traiter
Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka)
- Profond
plus profond encore
dans les montagnes bleues
(Santôka) () Traiter
Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson)
- Dans la brume de printemps
le vol blanc
d'un insecte au nom inconnu
(Yosa Buson) () Traiter
Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki)
- Douceur de la brise
dans le vert de mille collines
un temple isolé
(Masaoka Shiki) () Traiter
Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa)
- Soir d"hirondelles -
demain encore
je n'aurai rien à faire
(Kobayashi Issa) () Traiter
Sans souci
elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa)
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elle contemple la montagne
la grenouille
(Kobayashi Issa) () Traiter
En secret
le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei)
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le camélia devine
la présence du prunier
(Hayashibara Raisei) () Traiter
Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan)
- Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
(Ryôkan) () Traiter
La cloche se tait -
les fleurs en écho
parfument le soir !
(Matsuo Bashô)
- La cloche se tait -
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parfument le soir !
(Matsuo Bashô) () Traiter
Cette perversion polymorphe, le dictionnaire
- Cette perversion polymorphe, le dictionnaire (1) Traiter
Les dictionnaires
- Les dictionnaires (4) Traiter
(A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix.
- (A propos de l'Académie française) On ne peut accuser Richelieu d'avoir en vue le durcissement de quelque ciment culturel, puisqu'il choisit le mot "académie" en 1635, mais "les lynx" italiens et la "florimontane" de François de Sales, qui fonctionna trois ans avec succès à Annecy, ne durent pas être étrangers à son choix. (1) Traiter
Les académies
- Les académies (2) Traiter
L'Académie française
- L'Académie française (1) Traiter
L'Académie florimontane
- L'Académie florimontane (1) Traiter
La Haute-Savoie
- La Haute-Savoie (1) Traiter
Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire.
- Ces institutions (les académies) sont comme hantées par le devoir de lexique, qui est une mémoire. (1) Traiter
Le lexique
- Le lexique (1) Traiter
La linguistique
- La linguistique (1) Traiter
1935 : première édition du dictionnaire de l'Académie française au XXème siècle - dans sa préface, l'Académie "estime que les exemples sont la vraie richesse et la partie la plus utile du Dictionnaire"
- 1935 : première édition du dictionnaire de l'Académie française au XXème siècle - dans sa préface, l'Académie "estime que les exemples sont la vraie richesse et la partie la plus utile du Dictionnaire" (1) Traiter
Les exemples
- Les exemples (1) Traiter
L'Encyclopédie ou l'ambiguïté fondatrice du dico, qui, au prétexte des mots, prend position sur le monde
- L'Encyclopédie ou l'ambiguïté fondatrice du dico, qui, au prétexte des mots, prend position sur le monde (1) Traiter
Selon une métaphore très affective de Raymond Queneau, les mots sont des êtres vivants, les ranger en dictionnaires reviendrait à les tuer ("Alors on les dispose en de grands cimetières | Que les esprits fripons nomment des dictionnaires", Le chien à la mandoline, "La chair chaude des mots")
- Selon une métaphore très affective de Raymond Queneau, les mots sont des êtres vivants, les ranger en dictionnaires reviendrait à les tuer ("Alors on les dispose en de grands cimetières | Que les esprits fripons nomment des dictionnaires", Le chien à la mandoline, "La chair chaude des mots") (1) Traiter
La force cachée des mots
- La force cachée des mots (1) Traiter
L'analogie, fondamentalement, c'est une égalité de rapports : grad est à petit comme large à étroit ; rose est à fleur ce que prune est à fruit ; sale est à crado ce que propre est à nickel... Cela fait parcourir des types de rapports de sens, indépendants des rapports de forme : jument est à cheval ce que tigresse est à tigre, et ce que girafe est à... girafe !
- L'analogie, fondamentalement, c'est une égalité de rapports : grad est à petit comme large à étroit ; rose est à fleur ce que prune est à fruit ; sale est à crado ce que propre est à nickel... Cela fait parcourir des types de rapports de sens, indépendants des rapports de forme : jument est à cheval ce que tigresse est à tigre, et ce que girafe est à... girafe ! (1) Traiter
L'analogie
- L'analogie (61) Traiter
Les dictionnaires "onomasiologiques", qui, contrairement aux dictionnaires classiques qui vont des mots vers le sens, vont du sens vers les mots.
- Les dictionnaires "onomasiologiques", qui, contrairement aux dictionnaires classiques qui vont des mots vers le sens, vont du sens vers les mots. (1) Traiter
Lemme : forme canonique (masculin singulier, infinitif?) d'un mot variable.
- Lemme : forme canonique (masculin singulier, infinitif?) d'un mot variable. (1) Traiter
Glose : note en marge ou au bas d'un texte, pour expliquer un mot difficile, éclaircir un passage obscur.
- Glose : note en marge ou au bas d'un texte, pour expliquer un mot difficile, éclaircir un passage obscur. (1) Traiter
Un savoir répertorié
- Un savoir répertorié (1) Traiter
La "synchronie" de Saussure
- La "synchronie" de Saussure (1) Traiter
La formation des équipes de rédaction, la définition des procédures
- La formation des équipes de rédaction, la définition des procédures (1) Traiter
Collection - le "musée imaginaire" de chacun (Malraux)
- Collection - le "musée imaginaire" de chacun (Malraux) (1) Traiter
La folie de l'exhaustivité
- La folie de l'exhaustivité (1) Traiter
Ne jamais négliger l'aller et le retour de la pensée au langage, du langage à la pensée. Dans le dictionnaire des synonymes de Condillac (publié en 1951 dans ses "oeuvres philosophiques"), chaque entrée porte sur l'expression par un mot général et abstrait d'une "idée principale", et c'est de la confrontation des idées secondaires transmise par une série assez large de mots sémantiquement apparentés que vient la possibilité de "définir"
- Ne jamais négliger l'aller et le retour de la pensée au langage, du langage à la pensée. Dans le dictionnaire des synonymes de Condillac (publié en 1951 dans ses "oeuvres philosophiques"), chaque entrée porte sur l'expression par un mot général et abstrait d'une "idée principale", et c'est de la confrontation des idées secondaires transmise par une série assez large de mots sémantiquement apparentés que vient la possibilité de "définir" (1) Traiter
Définir
- Définir (1) Traiter
Le philosophe Alain enseignait une "fidélité à l'esprit" et recommandait de ne jamais chercher à réfuter les grands penseurs et les créateurs, mais de chercher à les comprendre au-delà de leur message exprimé : "Socrate ne s'arrête pas à Socrate"
- Le philosophe Alain enseignait une "fidélité à l'esprit" et recommandait de ne jamais chercher à réfuter les grands penseurs et les créateurs, mais de chercher à les comprendre au-delà de leur message exprimé : "Socrate ne s'arrête pas à Socrate" (1) Traiter
Bronislaw Malinowski et Edward Sapir (anthropologues) ont illustré la prééminence du langage dans l'étude de l'Etre humain.
- Bronislaw Malinowski et Edward Sapir (anthropologues) ont illustré la prééminence du langage dans l'étude de l'Etre humain. (1) Traiter
L'anthropologie
- L'anthropologie (2) Traiter
Ce que disent les montagnes
- Ce que disent les montagnes (9) Traiter
Le pouvoir des fleurs
- Le pouvoir des fleurs (26) Traiter
Si les fleurs ne marchent plus, dites-le avec des flingues
- Si les fleurs ne marchent plus, dites-le avec des flingues (1) Traiter
Les armes
- Les armes (17) Traiter
J'ai retrouvé ma bonne humeur, j'ai acheté un fusil
- J'ai retrouvé ma bonne humeur, j'ai acheté un fusil (1) Traiter
Si la politesse vous rend dingue...
- Si la politesse vous rend dingue... (1) Traiter
La politesse
- La politesse (1) Traiter
Un coup de poing, un pistolet
- Un coup de poing, un pistolet (1) Traiter
J'aime pas le travail, la justice et l'armée
- J'aime pas le travail, la justice et l'armée (1) Traiter
Le travail
- Le travail (29) Traiter
La Marseillaise, même en reggae ça m'fait gerber
- La Marseillaise, même en reggae ça m'fait gerber (1) Traiter
La Marseillaise
- La Marseillaise (1) Traiter
Hymnes
- Hymnes (1) Traiter
La France
- La France (2) Traiter
Des fusils, des pavés, des grenades
- Des fusils, des pavés, des grenades (1) Traiter
La solitude
- La solitude (35) Traiter
Les idées ont une vie
- Les idées ont une vie (1) Traiter
Les idées
- Les idées (2) Traiter
Ma cascade est semblable au torrent des douleurs ;
Un bruit sourd et plaintif résonne dans le gouffre,
Et l'on dirait au loin le chant d'un dieu qui souffre
Coupé de sanglots et de pleurs
(Jean-Pierre Veyrat)
- Ma cascade est semblable au torrent des douleurs ;
Un bruit sourd et plaintif résonne dans le gouffre,
Et l'on dirait au loin le chant d'un dieu qui souffre
Coupé de sanglots et de pleurs
(Jean-Pierre Veyrat) () Traiter
Nature et tristesse
- Nature et tristesse (1) Traiter
Il aimait cette nature sauvage et virginale des Alpes... - Les Alpes, avec leurs torrents qui mugissent, leurs rivières qui bondissent échevelées du haut des pics gigantesques, leurs cavernes profondes, leurs forêts ombreuses et sonores ; leurs flancs nus et grisâtres, leurs têtes de neige, leurs aiguilles, leurs cimes plissées et découpées comme des franges ; - Les Alpes dont les bases s'allongent, se contournent, s'arrondissent avec une grâce infinie, et se développent en délicieuses collines, en gorges sombres et taciturnes ; les Alpes avec leurs lacs bleus dans d'énormes conques de rochers, courronnées quelquefois d'immenses forêts de pins, harmonieux dans la tempête, et de peupliers dont le feuillage ondoie comme une chevelure quand une soirée d'orage se balance à leurs cimes. Oh, c'était bien beau à voir, à parcourir, à embrasser de toutes les puissances de son âme. (Jean-Pierre Veyrat)
- Il aimait cette nature sauvage et virginale des Alpes... - Les Alpes, avec leurs torrents qui mugissent, leurs rivières qui bondissent échevelées du haut des pics gigantesques, leurs cavernes profondes, leurs forêts ombreuses et sonores ; leurs flancs nus et grisâtres, leurs têtes de neige, leurs aiguilles, leurs cimes plissées et découpées comme des franges ; - Les Alpes dont les bases s'allongent, se contournent, s'arrondissent avec une grâce infinie, et se développent en délicieuses collines, en gorges sombres et taciturnes ; les Alpes avec leurs lacs bleus dans d'énormes conques de rochers, courronnées quelquefois d'immenses forêts de pins, harmonieux dans la tempête, et de peupliers dont le feuillage ondoie comme une chevelure quand une soirée d'orage se balance à leurs cimes. Oh, c'était bien beau à voir, à parcourir, à embrasser de toutes les puissances de son âme. (Jean-Pierre Veyrat) (1) Traiter
Les Alpes
- Les Alpes (1) Traiter
La passion
- La passion (6) Traiter
Les tableaux de Munch que je préfère
- Les tableaux de Munch que je préfère (4) Traiter
Les labours exténués
- Les labours exténués (1) Traiter
Poésie agricole
- Poésie agricole (1) Traiter
Je cherchais votre coeur comme je cherchais l'ombre
- Je cherchais votre coeur comme je cherchais l'ombre (1) Traiter
L'ombre
- L'ombre (2) Traiter
J'ai pour tout salaire | Ma peine perdue
- J'ai pour tout salaire | Ma peine perdue (1) Traiter
La transe collective du public parisien de Depeche Mode
- La transe collective du public parisien de Depeche Mode (1) Traiter
La France et le monde
- La France et le monde (19) Traiter
La transe
- La transe (4) Traiter
S'étourdir
- S'étourdir (1) Traiter
S"étourdir
- S"étourdir (1) Traiter
As restless as we are
- As restless as we are (1) Traiter
Restless
- Restless (1) Traiter
And I don't even care
- And I don't even care (1) Traiter
To care
- To care (1) Traiter
The urgency of now
- The urgency of now (1) Traiter
Say you believe | Just how easy
| It is to please me
- Say you believe | Just how easy
| It is to please me () Traiter
what makes the world turn
- what makes the world turn (1) Traiter
I can feel so much
- I can feel so much (1) Traiter
To feel
- To feel (1) Traiter
Working hour is over
- Working hour is over (1) Traiter
We can do anything that we want, anything that we feel like doing
- We can do anything that we want, anything that we feel like doing (1) Traiter
Le soin
- Le soin (4) Traiter
La prison
- La prison (2) Traiter
L'action
- L'action (54) Traiter
Le soin apporté à chaque action a une valeur propre
- Le soin apporté à chaque action a une valeur propre (1) Traiter
Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde.
- Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde. (1) Traiter
Le paysage
- Le paysage (19) Traiter
Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ?
- Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ? (1) Traiter