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Le nominalisme et la querelle des universaux





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La querelle des universaux est une dispute philosophique médiévale qui porte sur la nature et l'existence des universaux, remontant aux réflexions de philosophes grecs comme Platon et Aristote. Cette querelle oppose principalement trois grandes positions : le réalisme, le nominalisme et une position intermédiaire appelée conceptualisme.

Les positions dans la querelle des universaux :

- Le réalisme (Platon, partiellement Aristote) :

Les universaux existent réellement, indépendamment des individus.
Exemple : L'idée de « cheval » existe indépendamment des chevaux concrets et leur confère leur essence.
Le réalisme peut être divisé en :
Réalisme platonicien : Les universaux existent dans un monde idéal séparé (les « Formes » ou les « Idées »).
Réalisme aristotélicien : Les universaux existent dans les choses concrètes elles-mêmes, comme une abstraction de leurs propriétés.

- Le nominalisme (Roscelin de Compiègne, Guillaume d'Occam) :

Les universaux n'existent pas indépendamment des individus. Ils sont des noms ou des constructions linguistiques pour décrire des groupes d'individus ayant des caractéristiques similaires.
Exemple : Le mot « cheval » ne désigne rien d'autre qu'un ensemble de chevaux concrets que nous regroupons par commodité de langage.

- Le conceptualisme (Abélard) :

Les universaux n'existent pas comme des entités réelles, mais ils ne sont pas non plus de simples noms. Ce sont des concepts mentaux créés par l'esprit humain pour comprendre et classifier le monde.
Exemple : L'idée de « cheval » existe uniquement dans l'esprit humain, mais elle est utile pour regrouper les individus ayant des traits communs.

Contexte historique de la querelle
La querelle des universaux prend une importance particulière au Moyen Âge, en grande partie à cause des efforts des philosophes scolastiques pour concilier la philosophie grecque (notamment celle de Platon et Aristote) avec la théologie chrétienne.

Roscelin de Compiègne (XIe siècle) : Précurseur du nominalisme. Il affirme que les universaux ne sont que des mots (flatus vocis, « souffle de voix »).
Guillaume d'Occam (XIVe siècle) : Défenseur célèbre du nominalisme. Il rejette les entités inutiles (principe du rasoir d'Occam) et affirme que seules les entités individuelles existent.
Abélard (XIIe siècle) : Partisan d'une voie médiane avec le conceptualisme, cherchant à expliquer la fonction des universaux sans leur attribuer une existence indépendante.


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