non
non
non
Mneseek.fr
L'intelligence collective
MON ESPACE
S'INSCRIRE
CONTRIBUTIONS
ACCUEIL
Flagstrap Demo
Enoncés
Indexs principaux
|
Toutes les catégories
|
Enoncés
|
Elements traités
Retour à la section "Enoncés"
Le moi
Le moi
Enoncé non traité
CHAT GPT
Activation de CHAT GPT :
Recopier le code :
Envoyer
"Ce n'est pas l'éveil qui arrive ou s'en va,
c'est le moi qui disparaît ou apparaît...", Yvan Amar
Visualiser la citation
|
Voir toutes les catégories
"Ce n'est pas l'éveil qui arrive ou s'en va, c'est le moi qui disparaît ou apparaît..."
Yvan Amar
Commenter
Citation postée par
Méta
CHAT GPT
Choisissez un pseudo :
Votre commentaire :
mli
Catégorisation
|
Visualiser
Mots clés :
CATEGORISATION
Attribut
Valeur
Le moi
Sous-attribut
Valeur
Guérir de l'ego
Modifier
Supprimer
Connectez-vous
ou
inscrivez-vous
pour pouvoir poster une note
Connectez-vous
ou
inscrivez-vous
pour noter les citations
Pour activer CHAT GPT, cliquez sur "Activer CHAT GPT" en haut de page.
Ce n'est pas l'éveil qui arrive ou s'en va, c'est le moi qui disparaît ou apparaît...
Modifier
Supprimer
"Haiku", aux Editions Gallimard
Visualiser le lien
|
Voir toutes les catégories
"Haiku", aux Editions Gallimard
Littérature
Commenter
Posté par
Judo73
Méta
Choisissez un pseudo :
Votre commentaire :
mli
Partager ce lien sur Facebook :
ou
Partager ce lien par email
A propos
Connectez-vous
ou
inscrivez-vous
pour pouvoir poster une note
Catégorisation
|
Visualiser
Mots clés : poésie
CATEGORISATION
Nom usuel du site web
Adresse web de l'accueil
Ex : Youtube
Ex : www.youtube.com
Type de site
Ex : Site d'actualité
Type de page
Ex : Article d'actualité
Attribut
Valeur
La cloche se tait - les fleurs en écho parfument le soir ! (Matsuo Bashô)
Sous-attribut
Valeur
Résonance
Attribut
Valeur
Le monde est devenu un cerisier en fleurs (Ryôkan)
Attribut
Valeur
En secret le camélia devine la présence du prunier (Hayashibara Raisei)
Attribut
Valeur
Sans souci elle contemple la montagne la grenouille (Kobayashi Issa)
Attribut
Valeur
Soir d"hirondelles - demain encore je n'aurai rien à faire (Kobayashi Issa)
Sous-attribut
Valeur
Non-faire
Attribut
Valeur
Douceur de la brise dans le vert de mille collines un temple isolé (Masaoka Shiki)
Attribut
Valeur
Dans la brume de printemps le vol blanc d'un insecte au nom inconnu (Yosa Buson)
Attribut
Valeur
Profond plus profond encore dans les montagnes bleues (Santôka)
Attribut
Valeur
Prépare-toi à la mort prépare-toi bruissent les cerisiers en fleur (Issa)
Sous-attribut
Valeur
La mort
Attribut
Valeur
Tu es riche ? J'ai tout Je ne me possède plus
Sous-attribut
Valeur
Le moi
Sous-attribut
Valeur
Questions/réponses
Sous-attribut
Valeur
Guérir du moi
Attribut
Valeur
Nuit sans fin - je pense à ce qui viendra dans dix mille ans (Shiki)
Sous-attribut
Valeur
Le futur
Attribut
Valeur
L'étrangeté est toujours partageable
Sous-attribut
Valeur
L'étrangeté
Attribut
Valeur
Ce "flou irisé de ressources" qu'évoque Claude Roy à propos du chinois.
Sous-attribut
Valeur
La langue chinoise
Sous-attribut
Valeur
les ressources
Attribut
Valeur
Les territoires de sens
Sous-attribut
Valeur
Le sens
Attribut
Valeur
La graphie japonaise - alliant idéogrammes et syllabaire phonétique - favorise l'extrême densité du haiku. Là où l'écriture littéraire de l'Occident semble donner d'emblée un socle cartésien à la description de la réalité, la figure fulgurante de l'idéogramme se prête plus facilement à "l'expression de l'inexprimable", à la transmission d'un espace que ne saurait saisir la seule pensée discursive. En outre, la structure même de la langue favorise l'ambiguïté. Le japonais offre un vocabulaire des plus riches, à la fois flou et extrêmement nuancé. Il décline le monde avec autant de subtilité que le français - mais sur un mode plus énigmatique. Ici, un vocable recouvre souvent un éventail de notions que d'autres mots traversent. Incertaine, la frontière délimitant les territoires de sens dévoile tout un champ d'associations. Ambiguïté permanente qui déploie l'étendue de ses facettes dans le haiku, jusqu'à en faire parfois un véritable "langage crépusculaire", lequel n'est pas sans évoquer le sandhya-bhasa ("langue du paradoxe") chère au bouddhisme médiéval indien : les mots sont alors détournés de leur rôle en vue de dire un au-delà (ou un en-deça) d'eux-mêmes, de cerner une conscience globale antérieure à toute conceptualisation, y compris celle du langage. Au delà du clair de lune je laisse ma barque pour entrer dans le ciel (Koda Rohan) La grammaire particulière du haiku nourrit encore d'autres ambivalences. Ainsi, le "collage" de plusieurs idéogrammes - dont la fonction grammaticale reste "flottante" - ouvre la porte à plusieurs sens, révélant du même coup une palette d'interprétations. Les sens se chevauchent, se complètent, se démultiplient - trivial et spirituel s'entrecroisent. Le flou sémantique accroit l'exactitude poétique. Un seul et même mot, uta, désigne en japonais la poésie et le chant. Et c'est à voix haute, comme un chant, que le haiku se lit.
Sous-attribut
Valeur
La sémantique
Sous-attribut
Valeur
Les mots
Sous-attribut
Valeur
Le langage
Sous-attribut
Valeur
Le sens
Sous-attribut
Valeur
La pensée discursive
Sous-attribut
Valeur
Exprimer l'inexprimable
Sous-attribut
Valeur
La langue japonaise
Attribut
Valeur
La poésie d'une langue où les adjectifs se conjguent, où les noms, délivrés de fioritures tels que genre ou nombre, se présentent sous la forme de dessins
Sous-attribut
Valeur
La grammaire
Sous-attribut
Valeur
La langue japonaise
Sous-attribut
Valeur
La poésie
Attribut
Valeur
Une poésie fondée sur l'imprécision et l'ambiguïté - en même temps que sur la concision.
Sous-attribut
Valeur
La langue japonaise
Sous-attribut
Valeur
La poésie
Attribut
Valeur
La plus extrême minutie apportée à la codification des instants du monde [devient] le gage d'une vraie liberté.
Sous-attribut
Valeur
L'instant
Sous-attribut
Valeur
L'ordonnancement du monde
Attribut
Valeur
On compte accumulés au fil des siècles dans des almanach poétiques(saïjiki) quelques milliers d'expressions ou de mots-saison, à partir desquels les haikistes façonnent leurs poèmes. Ces recueils, ces glossaires répertorient scrupuleusement tous les mots exprimant l'essence - le "parfum" - de la saison et els classent selon plusieurs catégories évocatrices : les moments de la saison, les phénomènes du ciel, le paysage, les activités humaines, la faune et la flore. Volonté d'ordonnancement du monde, souci d'exactitude esthétique, qui apparaissent comme une constante spécifique, intime du génie japonais.
Sous-attribut
Valeur
L'ordonnancement du monde
Sous-attribut
Valeur
Les saisons
Sous-attribut
Valeur
Exactitude esthétique
Attribut
Valeur
Le haiku comme une salutation, un hommage au moment présent
Sous-attribut
Valeur
Le moment présent
Attribut
Valeur
L'importance que les japonais accordent aux circonstances, toujours uniques, jamais dues au seul hasard, mais bien à un lien prédestiné qui unit les êtres et les choses.
Sous-attribut
Valeur
Le hasard
Sous-attribut
Valeur
Les circonstances
Attribut
Valeur
Le haiku se développe d'ordinaire sur la toile de fond d'un mot-saison (kigo)
Sous-attribut
Valeur
Les saisons
Attribut
Valeur
Une confiance illimitée dans l'inattendu
Sous-attribut
Valeur
L'inattendu
Attribut
Valeur
Errance libertaire des gestes et du regard
Sous-attribut
Valeur
Le geste sacré
Sous-attribut
Valeur
Errance libertaire
Attribut
Valeur
Imaginez un univers enfin désentravé, dégrippé. Comme un terrain de jeu infini. Une facétie, révélée dans tout sa nudité cocasse.
Sous-attribut
Valeur
Un terrain de jeu infini
Attribut
Valeur
Folle sagesse
Sous-attribut
Valeur
La sagesse
Sous-attribut
Valeur
La folie
Attribut
Valeur
[Ces poèmes] n'imposent rien, ils offrent, ils tendent, ls éclosent
Attribut
Valeur
Des poèmes-lâcher-prise
Sous-attribut
Valeur
La poésie
Sous-attribut
Valeur
Le lâcher prise
Attribut
Valeur
Le souhait rilkien d'"entendre chanter les choses"
Sous-attribut
Valeur
Résonance
Sous-attribut
Valeur
Entendre chanter les choses
Attribut
Valeur
[Le haiku] plaide à sa manière pour un esprit désoccupé, un esprit qui se laisse habiter. Il met en scène un je-monde à la fois totalement impliqué et parfaitement désimpliqué, un je-univers, un corps au diapason de l'espace.
Sous-attribut
Valeur
Non-faire
Attribut
Valeur
Toutes les formes de coïncidences.
Sous-attribut
Valeur
La coïncidence
Attribut
Valeur
L'éveil ? Une limpide immédiateté, sans la moindre grandiloquence. Une immanence prête à bruire dans les lieux les plus communs. Sauf qu'il n"est plus ici aucun lieu commun. Comme si chaque chose dans sa dimension fugitive dévoilait l'économie ultime de la nature
Sous-attribut
Valeur
Le fugitif
Sous-attribut
Valeur
Le lieu commun
Sous-attribut
Valeur
L'éveil
Attribut
Valeur
L'être est voué à se défaire corps et âme, à se fondre dans le vide
Sous-attribut
Valeur
Corps et âme
Sous-attribut
Valeur
Le vide
Attribut
Valeur
Si le haiku est un exercice spirituel, c'est au sens où il approfondit le spiritus, c'est à dire le souffle, du monde en nous.
Sous-attribut
Valeur
Exercices spirituels
Attribut
Valeur
Un sentiment du monde comme miracle. Un sentiment d'ouverture à l'insondabilité des choses que semble avoir peu ou prou oublié l'héritage philosophique occidental, gouverné d'ordinaire par un esprit de distance vis-à-vis de la réalité
Sous-attribut
Valeur
L'insondabilité des choses
Sous-attribut
Valeur
Ce qui est merveilleux
Attribut
Valeur
[A propos du haiku] Ses quelques syllabes ouvrent un espace de naissance infinie que la lecture échoue à épuiser. Un espace de pure intensité mentale. Il faut dire que le lecteur est convoqué au plus vif, au plus vrai de sa palette sensible, pour "compléter" le poème. Le faire résonner. Comme si la métaphore cédait ici le pas à la résonance - onde d'un galet de sens ricochant sur les eaux du silence
Sous-attribut
Valeur
La résonance
Attribut
Valeur
Débordant les mots par les mots, leur faisant dire ce qu'ils ne semblent pouvoir dire, il [le haiku] gambade toujours aux limites du langage. Et s'il apparaît comme l'expression vraie d'un vertige, c'est sans doute parce qu'il s'attache à ciseler sans fin cette pure aporie : mettre en mots le silence
Sous-attribut
Valeur
Les mots
Sous-attribut
Valeur
Le silence
Attribut
Valeur
"On appelle phrase morte une phrase dont le langage est encore du langage : une phrase vivante est celle dont le langage n'est plus du langage", Leang-Kiai de Tong-chan
Sous-attribut
Valeur
Le langage
Attribut
Valeur
Art de l'ellipse et du bref, le haiku se tient à l'évidence du côté de la "phrase vivante", mais il procède par retranchement, par soustraction - par dépouillement. Habité par une exigence d'expression absolue, il dénude la langue jusqu'à sa moelle.
Sous-attribut
Valeur
L'ellipse
Sous-attribut
Valeur
La langue
Attribut
Valeur
Plénitude du haiku
Attribut
Valeur
Cette attention portée à l'infime, cette tendresse envers le monde et toutes les créatures vivantes, principe bouddhique s'il en est, participe aussi d'un souci constant du détail, caractéristique de l'art japonais [...] L'attention se centre sur un ou deux détails à même de dire la totalité d'un ensemble - la partie devient le tout.
Sous-attribut
Valeur
Le détail
Sous-attribut
Valeur
Bouddhisme
Sous-attribut
Valeur
L'infime
Sous-attribut
Valeur
Le tout et les parties
Attribut
Valeur
Qui sait, au fond, si le monde vu par un papillon n'est pas plus réel que le nôtre ?
Attribut
Valeur
[Le haikiste] met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère - non pas une essence, mais une dynamique, une énergie
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Attribut
Valeur
Le haikiste semble photographier, enregistrer (André Breton dans le Premier Manifeste du Surréalisme n'appelait-il pas les poètes à être des "appareils enregistreurs ?") un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre.
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Attribut
Valeur
Devant l'éclair - sublime est celui qui ne sait rien (Bashô)
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Sous-attribut
Valeur
Anti-intellectualisme
Attribut
Valeur
[Le haiku] suspend, comme en se jouant, la raison discursive qui nous tient lieu de béquille - avec une ambition souveraine : dire la réalité telle qu'elle est.
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Selon Bashô, un poème achevé doit révéler - dans le même temps - l'immuable, l'éternité qui nous déborde (fueki) et le fugitif, l'éphémère qui nous traverse (ryukô). Le haiku tremble et scintille alors comme un instant-poème, une étincelle jaillie de la confrontation permanent entre le présent et l'éternité, un minuscule aérolithe de modestie à l'échelle du cosmos.
Sous-attribut
Valeur
L'infime
Sous-attribut
Valeur
Le présent et l'éternité
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Sous-attribut
Valeur
L'éternité
Attribut
Valeur
Une fleur de sens
Sous-attribut
Valeur
Le sens
Attribut
Valeur
Pourquoi aimons-nous le haiku ? Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute aussi parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieue à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier. Peut-être enfin parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
Sous-attribut
Valeur
L'infime
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Sous-attribut
Valeur
L'inconnu
Sous-attribut
Valeur
L'habitude
Sous-attribut
Valeur
La subtilité
Sous-attribut
Valeur
Ce qui est merveilleux
Attribut
Valeur
Haiku
Attribut
Valeur
Gallimard
Modifier
Supprimer
Tu es riche ?
J'ai tout
Je ne me possède plus
Connaître est agir - Un livre de Miguel Benasayag (et Angélique del Rey)
Visualiser le lien
|
Voir toutes les catégories
Connaître est agir - Un livre de Miguel Benasayag (et Angélique del Rey)
Philosophie
Il y est question de paysage, de mythe de l'individu, très intéressant. Découvrez ici son sommaire et son résumé.
1 commentaire
Posté par
Judo73
Méta
Choisissez un pseudo :
Votre commentaire :
mli
Partager ce lien sur Facebook :
ou
Partager ce lien par email
A propos
Connectez-vous
ou
inscrivez-vous
pour pouvoir poster une note
Catégorisation
|
Visualiser
Mots clés : littérature
CATEGORISATION
Nom usuel du site web
Adresse web de l'accueil
Ex : Youtube
Ex : www.youtube.com
Type de site
Ex : Site d'actualité
Type de page
Ex : Article d'actualité
Attribut
Valeur
Miguel Benasayag
Attribut
Valeur
L'objectif est le chemin lui-même
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Attribut
Valeur
Renouer avec nos paysages nous permettra peut-être de sortir du pur pâtir pour aller vers un agir concret et réel.
Attribut
Valeur
La pensée de la politique et de la société a en effet très tôt pris la forme de la croyance en une voie royale : la prise du pouvoir central, clé magique préalable et nécessaire et nécessaire pour la résolution de tout problème. Ce faisant, les forces progressiste se sont condamné à un mode de traitement des problèmes piégé dans des questions d'intersubjectivité et de conflits d'intérêts. Elles ont confondu l'assomption des processus objectifs - sociaux, politiques, économiques, écologique, d'éducation, de santé etc, - avec une problématique simpliste, celle des moyens d'arriver au pouvoir.
Sous-attribut
Valeur
La politique
Attribut
Valeur
La construction au Nord de forteresses fondées sur l'oppression du Sud
Sous-attribut
Valeur
La politique
Attribut
Valeur
Eprouver de nouveaux possibles
Sous-attribut
Valeur
Développer la vie
Attribut
Valeur
La connaissance de nos situations, avec les dispositifs matériels qui les accompagnent, rend consubstantiels la connaissance et l'agir : assumer une situation, c'est travailler dans cette situation, sans chercher des principes qui finissent par nous détourner du réel. Le déploiement de la puissance d'une situation est ce qui, du paysage, fait appel en nous...
Sous-attribut
Valeur
La situation
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
En réalité, ce qui fonde l'humanisme et pose problème, c'est la séparation entre l'homme et ce qui n'est pas l'homme, son tout autre, ce sur quoi il a tous les droits, ce qu'il peut donc utiliser en vue de ses fins "humanistes". C'est ce qui explique pourquoi l'humanisme s'articule si bien avec l'utilitarisme et avec son "tout est possible", au nom de la toute puissance de l'être humain.
Sous-attribut
Valeur
L'humanisme
Sous-attribut
Valeur
L'utilitarisme
Attribut
Valeur
Dégager une partie de notre puissance pour résister et créer, pour développer la vie.
Sous-attribut
Valeur
Développer la vie
Attribut
Valeur
Nous sommes en permanence happés par l'immédiat, par l'urgence, qui est à la fois un dispositif et une idéologie.
Sous-attribut
Valeur
L'urgence
Attribut
Valeur
La société de l'individu conçoit la question du lien comme relevant d'un extérieur optionnel aux individus
Sous-attribut
Valeur
L'individualisme
Attribut
Valeur
L'époque et le point de vue du paysage impliquent quant à eux un rapport de fragilité avec le réel un rapport ni de dominé (sacré) ni de dominateur (homme)
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
L'opérateur d'agir : le paysage
Attribut
Valeur
Les prophètes du nihilisme, aujourd'hui recyclés dans leurs habits postmodernes, ont l'air tellement sérieux quand ils nous annoncent que nous nous sommes trompés, que tout "isme" est fascisme, que toute certitude est dangereuse, que tout est polysémique... Que consensus et molesse, associés au néolibéralisme et à la loi du marché, sont les nouveaux noms de l'éthique... C'est au nom du rien, du nihil, que ces nouveaux maîtres menseurs, au nom de la démocratie, justifient le néocolonialisme. C'est tellement chic le nihilisme ! Cela se marie si bien avec le sommelier et le dîner en ville qu'on ne peut éviter de se sentir très plouc chaque fois que l'on s'apprête à lutter pour la justice, qu'on éprouve la certitude d'une asymétrie radicale dans la situation qu'on vit. Il n'y a pas de vérité, pérorent les poules de luxe de salons, mais la bétise ayant ses limites, on doit comprendre qu'il y a là l'énoncé d'une vérité : le nihilisme et le relativisme culturel constituent la pire des ontologies sclérosées, la pire des métaphysiques.
Sous-attribut
Valeur
L'époque
Sous-attribut
Valeur
Du nihilisme contemporain
Attribut
Valeur
Nous ne sommes pas une institution bancaire : on n'a pas le droit de nous demander si nos investissements seront ou non "rentables". C'est dans la lutte ekke-même, dans le chemin que l'objectif se déploie en permanence.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Attribut
Valeur
Il s'agit, dans une joyeuse pratique de résistance et construction, d'assumer les processus de nos vies, au delà de la dichotomie disciplinaire espoir/désespoir.
Sous-attribut
Valeur
Le désespoir
Sous-attribut
Valeur
L'espoir
Attribut
Valeur
Entrer en amitié avec le processus, voilà ce qu'il s'agit d'atteindre.
Attribut
Valeur
Il est vrai que tiraillés par notre envie de perdurer dans notre soi, nous avons souvent du mal à nous laisser vivre, dans le sens plus profond du mot, c'est à dire déployer les multiplicités qui peuvent mettre en danger notre identité. Voilà pourquoi cete joie dont nous parlons existe qouvent chez nous sous la forme paradoxale d'une joie mélancolique : mélancolie du passeur, du voyageur, qui éprouve qu'il n'est jamais autant lui-même qu'au moment où il s'oublie, jusqu'au point de se mettre en danger.
Attribut
Valeur
Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie.
Sous-attribut
Valeur
Guérir de l'ego
Sous-attribut
Valeur
Le moi
Attribut
Valeur
Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout, parce qu'il a commencé par nous détruire.
Sous-attribut
Valeur
Guérir de l'ego
Sous-attribut
Valeur
Le moi
Attribut
Valeur
Dans nos sociétés, nous somme toujours en train de sacrifier des pans entiers de l'existence au nom d'une solution, parce que nous interprêtons le tout au nom d'une problématique unidimensionnelle utilitariste, en nous condamnant à une séparation des processus qui nous constituent, ce qui nous conduit à l'impuissance.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'utilitarisme
Attribut
Valeur
Le but n'est jamais représenté à notre conscience de manière complète avant le mouvement ; et au fur et à mesure que nous corrigeons notre mouvement en fonction des situations, nous découvrons quelle était effectivement l'intention de notre action. Nous ne pouvons donc penser objectivement en terme de solution.
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Attribut
Valeur
Plus je pense par et pour la partie congrue, c'est à dire moi en tant qu'individu, moins j'existe. Il est paradoxal qu'on en soit arrivé à identifier le point de liberté maximal à ce mécanisme : l'ensemble très vaste, voire infini par ses liens, qu'est chaque être humain a été réduit au sous-ensemble aliéné de son identité individuelle. Il ne s'agit donc jamais de libérer l'individu du pouvoir, mais de nous libérer nous-mêmes du pouvoir de l'individu.
Sous-attribut
Valeur
L'individualisme
Attribut
Valeur
Connaître la nécessité du paysage, c'est comprendre des processus dans lesquels je suis inclus, comprendre quelsue chose de ce par quoi je suis traversé, et, en définitive m'oublier en tant que fausse unité. Les hommes ne sont que les plis du paysage, et il faut voir les nécessités du paysage comme pure intériorité, non pas comme quelque chose qu'on trouverait en regardant loin au dehors.
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Voilà le coeur et le sens même de l'engagement : assumer, dans chaque situation éphémère, ce qui va du côté du déploiement de la puissance, de la joie, du partage, dans par et pour chaque situation
Attribut
Valeur
A la destruction qu'opère le modèle utilitariste mondialisé, seule s'oppose la vie sous toutes ses formes... Dans chaque lutte, dans chaque résistance, ce qui s'exprime est la vie, tout projet, tout cheminement d'émancipation étant ontologiquement et éthiquement juste parce qu'il déploie la puissance et la joie dans des modes singuliers.
Attribut
Valeur
Le problème principal de notre époque réside dans cette incapacité, tournant le dos à la vie, d'entrer en amitié sincère avec ce qui est éphémère. On considère comme superflu ou dilettante tout agir qui déploie la multiplicité des possibles, qui se donne comme onjectif de désenclaver les processus des impasses où notre époque les a conduits. Nous n'avons pourtant pas d'autres solutions à trouver que celles qui, sans rien promettre à personne, nous réengage dans des processus de vie et d'existence : croire un peu moins à nous-mêmes, à nos identités sclérosées, élargir notre champ d'aperception du monde et de nous-mêmes, comprendre que ce qui arrive, ça nous arrive, repousser les limites de la séparation sur laquelle se fonde notre société... Penser et agir en termes de paysage n'apporte nulle solution, mais de acquis fondamentaux, qui nous réengagent du côté de la vie.
Attribut
Valeur
Toute recherche du non-éphémère, tout forçage de ce qui, parce qu'irréversible, renvoie à une éternité hors du temps place au centre de son dispositif le contraire de ce qu'il désirait au départ
Sous-attribut
Valeur
Ce passage se rapproche de l'idée de l'acte spontané (Tao...) qui, seul, atteindrait son but parce que justement détaché de tout objectif ou ambition conscients (c'est ambivalent) et serait en quelque sorte délivré du karma. Le non-forçage est une des idées maîtresse du Tao (Yi King, Tao Te King). On trouve aussi l'idée du détachement des fruits de l'action dans la philosophie indienne...
Attribut
Valeur
Le devenir sans avenir, si nous l'assumons, nous situe dans un mode d'existence où l'éphémère est la loi
Sous-attribut
Valeur
Le devenir
Sous-attribut
Valeur
L'éphémère
Attribut
Valeur
C'est lorsque nous prenons le pli pour un tout autonome, coupé du paysage, que nous commençons à penser en terme d'avenir (que m'est-il promis à moi ?) et que cette croyance nous sépare de notre existence réelle.
Sous-attribut
Valeur
Guérir de l'ego
Attribut
Valeur
Le "devenir sans avenir" peut être l'une des formules illustrant cette possibilité pour tout un chacun de renouer avec les processus qui l'enracinent dans une époque, dans un paysage.
Attribut
Valeur
L'existence, alors, ne serait concevable que comme cette tendance à persévérer dans les processus qui la constituent... Notre question est alors : comment pouvons-nous adapter nos pratiques et nos théories aux agencements réels des processus qui nous fondent ?
Attribut
Valeur
C'est là une des apparences phénoménales du mécanisme sous-jacent de la pensée de la solution : la dénégation des processus réels de la vie, agencés et compréhensibles seulement dans les situations et paysages que nous habitons. La solution va imposer un but abstrait qui tendra à donner une lecture unidimensionnelle de ces multiples réels.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Attribut
Valeur
On constate la tendance vers une uniformisation des images identificatoires du bonheur (nous regardons tous les mêmes images de télévision)
Attribut
Valeur
La pensée en termes de solution produit une véritable idéologie. Nos sociétés proposent une série d'images identificatoires du bonheur. Cette série très restreinte prétend être la solution à une myriade de problèmes non finis, que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Attribut
Valeur
Le problème central de notre société, décliné sous des formes très différentes, réside dans notre incapacité à libérer les processus de la vie, enfermés dans des étiquetages beaucoup trop rigides. Il réside dans le nécessaire abandon de la solution : la seule solution possible est... d'accepter l'absence de toute solution définitive.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Attribut
Valeur
Dans le sens dominant que lui a donné la culture occidentale, penser équivaut à trouver des solutions à des problèmes ; sinon l'on serait dans une position dilettante. L'homme moderne est un homme qui résout des problèmes et qui pense l'ensemble de sa vie et l'histoire sociale en termes de solutions.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Attribut
Valeur
Le faisceau de déterminations dont nous sommes l'émergeance
Sous-attribut
Valeur
Le déterminisme
Attribut
Valeur
Il s'agit finalement d'aller vers une sorte de pacification, d'accepter, presque avec soulagement, les déterminations qui nous constituent. Les déterminations ne sont pas des contraintes mais des liens qui nous unissent aux paysages. Et c'est bien la connaissance des déterminations qui libère de nouveaux possibles, de nouveaux agirs. La vie, ainsi, n'est pas cette tristesse permanente dans laquelle chaque humain se déchire et déchire son environnement, en tentant de nier sa condition d'être comme un pli du paysage. Bien au contraire, c'est avec le paysage que nous pouvons répondre aux appels qui lui font écho dans notre intérieur.
Sous-attribut
Valeur
Le déterminisme
Attribut
Valeur
Suivant les idées de Spinoza, ce n'est pas nous qui avons des idées, des impulsions ou tendances, ce sont plutôt les idées et les tropismes qui nous traversent, qui existent à travers nous.
Sous-attribut
Valeur
Le déterminisme
Attribut
Valeur
Les désirs (plutôt que la volonté) fonctionnent sur un questionnement au sujet des situations concrètes. Le désir s'ouvre sur des possibilités infinies.
Sous-attribut
Valeur
Le désir
Attribut
Valeur
Plus nous abandonnons notre point de vue individuel pour adopter celui du paysage, moins nous sommes piégés dans le vouloir de l'individu.
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Qu'est-ce que le paysage désire à travers moi ? Qu'est-ce que les différentes situations désirent à travers moi ?
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
La déconstruction des vouloirs aliénés qui nous enchaînent
Sous-attribut
Valeur
L'aliénation
Attribut
Valeur
On n'arrête pas de trouver des possibilités techniques qui n'étaient pas envisagées dans la recherche initiale et qui produisent à leur tour des normes sociales. Quelque chose "prend la tangente", et les hommes se trouvent piégés par les techniques qu'ils ont créées.
Sous-attribut
Valeur
La technique
Attribut
Valeur
Pour comprendre l'agir, il faut le concevoir sous le mode de mécanismes d'émergences issus d'interactions multiples dans le soubassement.
Sous-attribut
Valeur
L'action
Attribut
Valeur
La promesse que l'homme s'était faite à lui-même d'exister en dehors et au dessus de toute détermination s'est révélée n'être qu'une chimère - et une chimère à maints égards très dangereuse
Sous-attribut
Valeur
Le déterminisme
Attribut
Valeur
La dynamique sociale fonctionne à coups d'étiquettes et de classifications : nous nommons, et de fait percevons, ce qu'une véritable normalisation du regard nous "permet" de voir socialement.
Attribut
Valeur
Les humains peuvent démultiplier de façon importante leur potentiel d'aperception grâce à leur composition, leur agencement, avec des onjets techniques. En s'ageançant avec l'acticité humaine, l'objet technique crée de nouvelles dimensions
Sous-attribut
Valeur
La technique
Attribut
Valeur
Jean Petitot-Cocorda : "Le vitalisme s'appuie sur l'ensemble impressionnanat des faits de régulation et de finalité qui couvrent la presque totalité des activités vitales."
Attribut
Valeur
Les effets et activités de la conscience sont tout à fait lacunaire et discontinus, et le processus de pensée ne ressemble en rien à une sorte de longue phrase qui se déroulerait dans la tête de celui qui pense. Nous pensons et gaissons, au quotidien, dans ce mélange permanent qui saute d'un registre à l'autre, de la conscience vers des combinatoires autonomes (jouer de la musique, etc.). Par exemple, de la pensée consciente d'un problème, nous sautons vers des images non linguistiquement traduisibles, et, souvent, nous obtenons la solution de façon non exprimable : nous trouvons, et ce n'est qu'ensuite que nous devons faire le travail de formalisation de la trouvaille. C'est donc par une vue de l'esprit que l'on finit par croire que nous ne pouvons pas agir en dehors et au-delà des représentations conscientes, car la réalité des processus des organismes humains est très éloignée de ce récit.
Sous-attribut
Valeur
La conscience
Sous-attribut
Valeur
Quand je fais du sport, lorsque je marche etc, je change la vision que j'ai de ma vie, de mes projets... (JG)
Sous-attribut
Valeur
La non-pensée
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Le besoin de replacer les mécanismes conscients à leur véritable place. Quand je suis en train d'étudier, de jouer de la musique, de faire du sport, je peux être "conscients" de mes actes, mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des activités qui dépendent, ou encore moins, surgissent de la conscience.
Sous-attribut
Valeur
La conscience
Sous-attribut
Valeur
La non-pensée
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
L'autre de la conscience n'est donc pas une instance irrationnelle quelconque, mais une expérience perceptive plus large, plus liée aux pratiques qu'à l'abstraction.
Sous-attribut
Valeur
La non-pensée
Sous-attribut
Valeur
L'abstraction
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
La conscience éblouit et finit par saturer les autres voies de connaissance et d'information qui proviennent du paysage et de l'organisme même. Etre trop centré sur l'activité de la conscience, c'est être très limité dans sa capacité d'agir et de connaître, au sens d'une connaissance qui s'enracine dans la perception. Le problème de la conscience est donc celui de la croyance que nos cultures lui vouent en tant que centre de nos êtres et garante de la pensée.
Sous-attribut
Valeur
La conscience
Sous-attribut
Valeur
Ceci me fait penser à l'idée de non-pensée telle que développée dans le Shobogenzo de Maître Dogen, plus particulièrement à ce passage : "Que pensez-vous en restant immobile, assis sur le sol ?" Le maître dit : "Je pense la non-pensée." Le moine demanda : "Comment peut-on penser la non-pensée ?" Le maître dit : "Par ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée." (JG)
Sous-attribut
Valeur
La non-pensée
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Notre réalité est un ensemble beaucoup plus large que celui du vrai
Sous-attribut
Valeur
La vérité
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Augmenter notre capacité d'agir par l'approfondissement de la connaissance des dispositifs réels à l'oeuvre dans chaque paysage.
Sous-attribut
Valeur
L'action
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Soit on accepte l'impuissance avec regret, en épousant la figure de la belle âme et de la conscience malheureuse, soit on décide d'investir toute son énergie dans sa vie personnelle, perçue comme une entreprise
Attribut
Valeur
Le déploiement des possibles endormis susceptibles de crée de nouvelles solidarités, de nouvelles dimensions de vie. La philosophie de l'organisme n'est pas une critique de la conscience depuis la position d'un déterminisme vitaliste, mais depuis des possibilités réelles qui la débordent largement, et avec lesquelles il s'agit de savoir renouer.
Sous-attribut
Valeur
La philosophie de l'organisme (Miguel Benasayag)
Attribut
Valeur
Une critique du rôle central de la conscience, ainsi que du désir de maîtrise qui l'accompagne
Sous-attribut
Valeur
La conscience
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Nous ne pouvons prétendre à une maîtrise volontariste du monde
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Il est toujours possible d'introduire dans une société des pratiques minoritaires autogestionnaires, comme forme de résistance et de création
Sous-attribut
Valeur
La résistance
Attribut
Valeur
L'utilitarisme, justification du pouvoir néolibéral actuel et de l'économisme comme seule lecture possible de la société, constitue très clairement un barrage qui empêche le déploiement de l'être. De ce point de vue, il y a bien une destruction de l'être à travers celle de ses modes d'existence.
Sous-attribut
Valeur
L'économisme
Sous-attribut
Valeur
Le capitalisme
Sous-attribut
Valeur
Le néo-libéralisme
Sous-attribut
Valeur
L'utilitarisme
Attribut
Valeur
Les savoirs "inutiles" sont fondamentaux pour l'existence mê me des humains. Est inutile l'amour, sont inutiles la pensée, la recherche, le rocher que pousse Sisyphe, l'Ithaque où Ulysse n'arrivera peut-être jamais. Bref, l'étoffe même du phénomène humain entre à 90% dans la catégorie "inutilité"
Sous-attribut
Valeur
L'utilité de l'inutile
Attribut
Valeur
Presque personne ne connaît l'utilité de l'inutile
Sous-attribut
Valeur
L'utilité de l'inutile
Attribut
Valeur
Nous nous heurtons là à une vériabel lmite de notre temps, à savoir notre difficulté à connaître sans la promesse que cette connaissance nous donnera la maîtrise des objets connus. A quoi bon connaître, si c'est là un simple "gai savoir" ?
Sous-attribut
Valeur
La connaissance
Attribut
Valeur
La philosophie de l'émergence
Sous-attribut
Valeur
Les philosophes de l'émergence comme Francisco Varela et Jean Petitot-Cocorda
Sous-attribut
Valeur
La philosophie
Attribut
Valeur
Pour reprendre une image de Heidegger, il existe une aube du déploiement de la pensée qui ne connaît pas encore le concept. Nous dirions plutôt : où elle n'a pas encore produit le concept. La pensée préexiste au concept, mais quand celui-ci émerge de la combinatoire symbolique, les instances préconceptuelles de la pensée ne disparaissent pas pour autant. Elles cohabitent. Le concept relève de l'émergence d'un niveau supérieur de l'être à travers lequel il se regarde et se pense lui-même. Il n'est en aucun cas la condition d'existence de l'être ni de ses différents modes unifiés - situations, paysages. Nous nous situons donc dans une perspective très éloignée de ceux qui croient qu'il n'existerait qu'une distribution dichotomique entre un magma informe, d'une part, et les concepts pour lui donner existence, de l'autre.
Sous-attribut
Valeur
Le concept
Sous-attribut
Valeur
Avant le concept
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Une éducation et une culture centrées sur la méfiance envers les sens, et qui donnent une place privilégiée aux mécanismes de la conscience, finissent par produire aussi un refoulement de nos sensations, de nos connaissances (qui proviennent, nos pas de façon passive de nos sens, mais aussi de la réalité de notre corps, de notre propre vie), éblouis que nous sommes par les effets de la représentation symbolique
Sous-attribut
Valeur
Les sens
Sous-attribut
Valeur
La conscience
Sous-attribut
Valeur
Les limites de la raison
Attribut
Valeur
Tout se passe comme si, une fois établie la fiction de la séparation de l'homme d'avec son monde, son corps, son vécu, nous passions notre temps à nous demander comment faire pour vivre, connaître et agir "malgré" cette séparation
Sous-attribut
Valeur
Le fiction moi séparé du monde
Attribut
Valeur
L'immédiat de la représentation sature nos voies perceptives, nous privant de toute autre source de connaissance. Comme on ne sait pas que connaître c'est expérimenter, l'immédiat finit par saturer tous les processus cognitifs. Entre une connaissance acquise par des voie svirtuelles, apparemment très riche, et une expérimentation concrète, on aura de plus en plus tendance à croire que c'est la première qui l'emporte en profondeur. Et c'est ainsi que l'abstraction prend la place du concret.
Attribut
Valeur
Développer les connaissances veut alors dire pour nous développer l'être même, la puissance des situations et des paysages. La connaissance est ainsi liée étroitement à l'expérience. Et la question devient : qu'est-ce que nous sommes capables, ou non, d'expérimenter ? Nous connaissons parce que nous expérimentons.
Sous-attribut
Valeur
L'expérience
Sous-attribut
Valeur
La connaissance
Attribut
Valeur
D'après le mythe du progrès, l'homme devait être son propre messie : il devait accomplir la promesse qu'il s'était faite à lui-même d'arriver à une maîtrise totale du réel. Et la politique, bien plus que les sciences ou les arts, apparaissait comme la voie d'accomplissement cardinale de cette promesse.
Sous-attribut
Valeur
Le progrès
Attribut
Valeur
Il s'agit, dans l'engagement, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Il faut donc penser nos engagements et nos pratiques en terme de réconciliation avec le devenir, et non pas en tant que promesses d'avenir. Cela implique de renoncer à chercher une "solution" à la vie. S'engager, ce n'est pas s'efforcer de résoudre les choses une fois pour toute, mais soutenir et développer la tension intérieure à la vie.
Sous-attribut
Valeur
L'absence de but
Sous-attribut
Valeur
Théorie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'idéologie de la solution
Sous-attribut
Valeur
L'engagement.
Attribut
Valeur
Dans le paysage, nous trouvons le noyau rationnel à partir duquel l'homme peut tenter de penser, comprendre et agir dans la vie. Le point de vue du paysage nous sort de l'impuissance et du pâtir propre à notre époque obscure. Il est cet "universel concret" qui nous permet, pour paraphraser un slogan bien connu, d'"agir local et penser local". En effet, s'éloigner du local, et donc de nos paysages, n'est pas le geste qui nous permettrait d'accéder à une vision plus large, plus universelle. Bien aucontraire, c'est là que se trouve le dérapage vers l'abstraction. Car le seul "accès" à l'universel est celui qui nous est donné dans chaque paysage, celui qui est niché dans chaque situation, comme un universel concret.
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Penser depuis le paysage nous permet de nous placer dans des dimensions impersonnelles non piégées par l'immédiat du vécu des individus
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Comment sortir de la tristesse de nos sociétés ?
Sous-attribut
Valeur
Etre postmoderne
Sous-attribut
Valeur
La tristesse
Attribut
Valeur
Quand le paysage cesse d'être décor, nous cessons d'être des feuilles dans la tempête
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Comment agir, comment les hommes peuvent-ils trouver ou construire des voies qui leur permettent de sortir du pur pâtir, du pur spectacle de leurs vies, pour aller vers un agir, une construction ?
Sous-attribut
Valeur
L'action
Attribut
Valeur
Le "paysage" n'est pas pour nous un décor - par exemple une montagne, un arbre ou une vache -, mais cette tentative d'élargir notre propre champ perceptif pour comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les différents processus concrets. Le paysage est la possibilité de penser, de percevoir et d'agir, depuis une focale plus concrère, plus réelle, qui ne soit pas perdue dans le zoom de la vie individuelle, ni non plus dans les grandes, abstraites et inabordables considérations trop générales qui n'arrivent pas à devenir monde.
Sous-attribut
Valeur
Le paysage
Attribut
Valeur
Connaître est agir
Sous-attribut
Valeur
Miguel Benasayag
Modifier
Supprimer
Le moi n'est pas simplement haïssable. Il est l'ennemi qui détruit tout, parce qu'il a commencé par nous détruire.
Un mode d'éprouver la joie de notre être en tant qu'être lié... Et, à ce moment là, nous savons que l'heure est arrivée de dire à notre petit soi frelaté, aliéné et stupide de se pousser, s'agissant maintenant, tout bêtement, de la vie.
Le moi
Poster un commentaire
Notes
Connectez-vous
ou
inscrivez-vous
pour pouvoir poster une note
Choisissez un pseudo :
Votre commentaire :
Conditions Générales d'Utilisation
MENTIONS LEGALES
CONTACT