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Enoncés



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Il en existe plusieurs types, comme la scie à main, la scie circulaire, ou la scie à ruban.


Il en existe plusieurs types, comme la scie à main, la scie circulaire, ou la scie à ruban.


"Les philosophes de l'émergence comme Francisco Varela et Jean Petitot-Cocorda", in "Connaître est agir", Miguel Benasayag



Le fil du bois, ou grain du bois, désigne le sens de ses fibres, et détermine lorsqu?il est coupé le "bois de fil" (dans lequel la longueur des fibres est conservé), et le "bois de bout" (dans lequel les fibres sont tranchées).


Un film documentaire qui m'avait beaucoup marqué et impressionné à sa sortie en 2002. "Bowling for Columbine" a remporté l'Oscar du meilleur documentaire en 2003 ainsi que de nombreux autres prix, notamment à Cannes où il a reçu le prix du 55e anniversaire.

Il est ici disponible intégralement et gratuitement, avec doublage en français.

Dans ce documentaire, Michael Moore s'interroge sur l'obsession américaine pour les armes à feu, qui sont largement disponibles et facilement accessibles aux USA. Il examine les racines historiques, culturelles et sociales de cette obsession, notamment à travers des entretiens avec des militants pro-armes, des citoyens armés et des experts. Le film explore comment les médias et le gouvernement américains alimentent un climat de peur, en mettant en lumière l'impact de cette peur sur le comportement des citoyens et leur besoin de se protéger par les armes. Moore aborde la question de savoir si les fabricants d'armes, les politiciens et les médias devraient assumer une part de responsabilité dans la violence armée. Il critique également les grandes entreprises et l'industrie des armes.

(JG)



Pierre Lévy est un philosophe, sociologue et chercheur que j'aime beaucoup et dont le travail m'aide énormément. D'une manière générale, il étudie l'impact d'Internet sur la société, les humanités numériques et le virtuel. Ses livres, parus pour beaucoup dans les années 1990, sont de véritables points de repères, que l'on peut qualifier de visionnaires (pour l'époque), en tout cas encore d'actualité aujourd'hui. Deux de ces livres sont parmi mes livres préférés : Les technologies de l'intelligence (sorti en 1990) et L'intelligence collective (sorti en 1994). Défricheur et passeur, Pierre Lévy est un passionné qui nous passionne grâce à une écriture précise mais qui sait aussi user de lyrisme. Une de ses idées majeures est, je pense, d'identifier internet comme le lieu où se construit l'intelligence collective contemporaine. (JG)


Pour moi, Léo Ferré fait partie des artistes dont la fréquentation peut confiner à la folie. Aujourd'hui, ces chansons que j'ai chéries, que j'ai "poncées" comme disent les jeunes, je ne les écoute plus que très rarement tant elles me font mal. "Ce mal qui nous fait du bien", comme il le chante dans "C'est extra". Trop de mélancolie. J'ai entendu que son fils était en train de sortir l'intégrale de ses enregistrements. Des pépites possibles, sûrement. J'aime aussi particulièrement certaines reprises qui ont été faites de ses chansons, par exemple Pauvre Rutbeuf. Des armes, qui a été mis en musique par Noir désir, est un sommet. (JG)


Rappeur, écrivain, réalisateur, Abd al Malik est aussi metteur en scène : en octobre 2019, il met en scène au Théâtre du Châtelet la pièce d'Albert Camus, Les Justes. Dans ses oeuvres, notamment dans ses livres, il défend un Islam réfléchi, fait de tolérance et de désir d'intégration. J'ai réuni ici quelques unes de ses citations (très inspirantes). La voie qu'il porte me semble originale et salvatrice, il plaide par exemple pour une plus grande solidarité, pour plus de fraternité... (JG)


Alphonse Allais, maître de l'humour absurde. Je conseille ses poèmes holorimes :

Alphonse Allais de l'âme erre et se fout à l'eau.
Ah ! l'fond salé de la mer ! Hé ! Ce fou ! Hallo.

Autre fait notoire, il est l'auteur de certaines des premières peintures monochromes. Inspiré par le tableau entièrement noir de son ami Paul Bilhaud, intitulé Combat de nègres pendant la nuit, présenté en 1882 au salon des Arts incohérents, il présente ses monochromes aux éditions suivantes de ce Salon. Parmi ces monochromes, Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer Rouge (1884), ou encore Première communion de jeunes filles chlorotiques par temps de neige (1883), qui précèdent d'une génération le Carré blanc sur fond blanc de Kasimir Malevitch.

(JG)


Un film à la fois grandiose (il se déroule sur trois continents) et intime (les personnages confrontés à la mort se débattent pour survivre). Esthétiquement parfait, une bande son (instruments à corde) magnifique. Film puzzle, avec trois histoires distinctes mais qui se rejoignent, des thèmes contemporains : multiculturalisme, néocolonialisme, impuissance devant l'événement, isolement... (JG)


Le texte est à tomber, comme souvent chez Léo Ferré. Des armes ne fut jamais mis en musique par Ferré, bien qu'il l'ait envisagé. Il peut être lu aujourd'hui dans le recueil posthume Les Chants de la fureur.

Concernant le texte lui-même, tout le poème est construit sur l'analogie entre les armes et les mots, d'abord invisible, puis visible, avec le terme "L"'écriture" au troisième paragraphe.

Hormis la chanson "Avec le temps", que Bertrand Cantat a reprise, je crois que Noir Désir a aussi mis en musique certains textes inédits de Léo Ferré (A vérifier voire à retrouver).

(JG)


J'ai beaucoup aimé ce livre. Au fil des pages, l'intérêt va grandissant et au fur et à mesure que l'auteur développe sa pensée, le livre devient vraiment passionnant. Miguel Benasayag essaie de nous faire sortir de cet espèce de retrait désespéré qui nous fait (en général) nous maintenir hors de tout engagement. Par engagement je n'entends pas seulement l'engagement politique, mais de manière générale toute action significative. Pour ce faire, l'auteur convoque le concept de "paysage" comme une manière d'élargir notre champ perceptif et de devenir attentif à notre interaction avec notre environnement. Il s'agit, selon Michel Benasayag, de renouer tout simplement avec la vie en tant que processus. Je trouve cette idée intéressante. Les lignes (que vous retrouverez ci-dessous) sur les limites des mécanismes de la conscience et sur sa surévaluation dans notre société sont bien pertinente. Le livre en général recèle une foule de réflexions captivantes, avec par exemple des considérations sur l'utilitarisme ou le lien qui nous lie à nos déterminismes.

Miguel Benasayag est philosophe, psychanaliste, chercheur en épistémologie. Il est proche de la gauche libertaire. Ses nombreux livres traitent de l'engagement, des technologies ou encore du concept d'individu.

(JG)



Un film modeste mais honnête, au regard de ce que peut le cinéma anglais. A la question "Qu'apporte ce film à l'histoire du cinéma ?", on serait tenté de répondre (avec Jean-Luc Godard) : rien. Le film en son entier est un cliché, il ne montre rien de vrai, rien de vivant; Un film quand même quelque peu réussi (j'ambitionne de le visionner en anglais original, donc sans doublage) que l'on peut facilement ranger dans la classe des "feel good movies". La distribution (Le film réunit une pléiade d'acteurs britanniques renommés, comme Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy et Tom Wilkinson) ainsi que la découverte de l'Inde y sont pour quelque chose. Bref, un film agréable et tout est bien qui finit bien. A noter que le film a eu une suite en 2015 (JG)


John Madden est le réalisateur du film Shakespeare in Love pour lequel il a gagné l'Oscar du meilleur film en 1998. Il a réalisé à ce jour (octobre 2024) 12 films au cinéma, qui vont de la comédie romantique au thriller politique. Il est aussi réalisateur pour la télévision anglaise et la radio... Ses oeuvres sont souvent portées par des performances d'acteurs solides (voir par exemple le film Indian Palace ou encore le casting du film "Shakespeare in love") et des récits captivants.


Michael Moore est principalement connu pour son activité de réalisateur de documentaires engagés, principalement sur le thème des Etats-Unis. Son premier documentaire, "Roger et moi" (1989), relate la suppression de 30 000 emplois dans les usines de General Motors dans la ville natale de Michael Moore, Flint dans le Michigan, ainsi que les conséquences sur la ville et la population. Ses films suivants traitent par exemple du scandale des armes à feu aux Etats-Unis, de l'archaïsme du système de santé américain, des mensonges politiques, ou plus généralement des méfaits du capitalisme. Son dernier film en date (en tant que producteur) est "Planet of the humans", qui dévoile le véritable coût environnemental des énergies vertes et du double jeu (greenwashing...) des industriels de l'énergie notamment.

Personnellement, j'avais été très touché par son quatrième film : "Bowling for Colombine", qui traite du sujet des armes à feu aux USA. Comme beaucoup de gens, je suis indigné par certaines absurdités de ce pays pourtant le plus riche du monde.
Il faut dire que les documentaires de Michael Moore sont assez désarçonnants car volontiers sarcastiques, ce qui contraste avec le "bon ton" de la plupart des documentaires que nous voyons en France.

(JG)



Ce n'est pas pour rien qu'Antoine Doinel, le héro des 400 coups, voue un culte à Balzac. "François Truffaut, c'est la brûlure romanesque" est une phrase qui m'accompagne depuis un certain temps...

En 1953, Truffaut publie dans les Cahiers du Cinéma où il est critique, un article exceptionnellement long, préparé depuis plus d'un an. « Une certaine tendance du cinéma français » est un texte pamphlétaire contre les cinéastes de « qualité française » et le « cinéma de papa » empêtré dans les lourdeurs du trio producteur-scénariste-réalisateur. L'article fait scandale et fait connaître François Truffaut.

Puis la rencontre avec Rossellini, les premières interviews d'Hitchcock.

Truffaut tourne son premier bout de film en 1954. A sa mort en 1984, soit trente ans plus tard, sa filmographie compte 26 longs métrages, avec entre temps la saga Antoine Doinel, la collaboration avec des compositeurs comme Georges Deleru ou Bernard Hermann...

Les films de François Truffaut font aujourd'hui du patrimoine culturel français. "Les Quatre Cents Coups" est devenu un classique du cinéma français. Des films tels que "Jules et Jim" (1962), "La Nuit américaine" (1973) ou "L'Argent de poche" (1976) ont été acclamés.

Le style de Truffaut se caractérise par son approche réaliste (mais romanesque) et sa sensibilité envers les personnages, souvent inspirés de sa propre vie. Il a également été un défenseur de "la politique des auteurs", selon laquelle le réalisateur est l'auteur principal du film. Truffaut revendique l'influence de Jean Renoir. Il dit avoir vu Le Carrosse d'or (1953) et La Règle du jeu (1939) une quinzaine de fois chacun. Parmi ses thèmes de prédilection : l'enfance maltraitée, la femme fatale (c'est à Alfred Hitchcock qu'il emprunte le procédé dramatique d'une intrigue nouée autour d'une figure féminine qui fascine autant la caméra que le héros), le donjuanisme...

(JG)


John Coltrane est, après Charlie Parker dans les années 1940 et 1950, considéré comme le saxophoniste le plus révolutionnaire et le plus influent de l'histoire du jazz, meneur du courant avant-gardiste dans les années 1960, et l'un des artistes les plus importants de la musique de la deuxième moitié du XXe siècle.

Coltrane a toujours cherché à se dépasser sur tous les plans : technique, en explorant de nouveaux modes d'expression, cherchant de nouvelles sonorités, de nouveaux timbres et de nouvelles façons d'étendre la tessiture et la dynamique du saxophone ; stylistique, parvenant à élargir les horizons du développement thématique et harmonique de cet instrument en combinant l'improvisation à la chaleur du timbre, à la dynamique et au rythme ; personnel en concevant sa musique comme une spiritualité.

Il joue avec Miles Davis et enregistre 11 albums avec lui, de 1955 à 1961.

Durant la dernière période de sa carrière, Coltrane affiche un intérêt croissant pour le free jazz, dont Ornette Coleman et Don Cherry sont les principaux représentants à la fin des années 1950. Par la suite, il figurera comme l'un des pères spirituels de ce mouvement qui s?inscrit dans la révolution sociale et politique que connaissent les États-Unis au début des années 1960.


Igor Stravinsky est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste russe (naturalisé français en 1934, puis américain en 1945) de musique moderne, considéré comme l'un des compositeurs les plus influents du XXe siècle.

L'oeuvre de Stravinsky s'étend sur près de soixante-dix années. Elle se caractérise par sa grande diversité de styles. Le compositeur accède à la célébrité par la création de trois ballets dont il compose la musique pour les Ballets russes de Diaghilev : L'Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911) et son oeuvre maîtresse Le Sacre du printemps (1913) qui ont eu une influence considérable sur la façon d'aborder le rythme en musique classique. Dans les années 1920, sa production musicale prend un virage néoclassique et renoue avec des formes traditionnelles. Dans les années 1950 enfin, Igor Stravinsky explore les possibilités de la musique sérielle.

Le point tournant de l'éducation musicale de Stravinsky est sa rencontre avec Nikolaï Rimski-Korsakov pendant l'été 1902. Rimski-Korsakov deviendra son professeur (enseignement principalement centré sur l'art de l'orchestration et des formes classiques) :

« Il me donnait à orchestrer des pages de la partition de piano d'un nouvel opéra qu'il venait d'achever. Quand j'avais orchestré un fragment, il me montrait son instrumentation personnelle du même morceau. Je devais confronter les deux et c'est encore moi qui devais lui expliquer pourquoi lui l'avait orchestré autrement. Dans le cas où je n'y arrivais pas, c'est lui qui me l'expliquait. »

Son ballet Le Sacre du printemps, créé par les Ballets russes de Diaghilev, va devenir probablement son oeuvre la plus célèbre qui lui assurera définitivement une place parmi les compositeurs les plus marquants du XXe siècle. Sa création, l'une des plus controversées de l'histoire de la musique, a lieu le 29 mai 1913 au théâtre des Champs-Élysées, à Paris, sur une chorégraphie de Vaslav Nijinski et sous la direction musicale de Pierre Monteux. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable. »



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1762 commentaires



Judo7325-09-2024

Mon Dieu que j'aime Björk

monje05-09-2024

Merci !

Judo7304-09-2024

image : infusion de mélisse (utile une bonne digestion ou pour se détendre, dans les états d'anxiété, de stress, de troubles du sommeil accumulés pendant l'année)

monje27-06-2024

Géraldine aime bien cette chanteuse.

monje22-06-2024

LES BRAVES BETES

Judo7314-06-2024

Les paroles sont très poétiques (je me réfère à leur traduction en français (cliquer sur le lien : Paroles/lyrics)

Judo7314-06-2024

Fait étonnant, cet instrument sert à apprendre des chants à certains oiseaux (la merline ou la perroquette)

Judo7314-06-2024

Etonnant. Jusqu'où va l'ingéniosité humaine !

Judo7313-06-2024

Une page très complète sur les spécificités des tubas, dont effectivement il existe une grande variété de spécimens.

Judo7328-05-2024

C'est cool, j'aime beaucoup

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