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Approche linguistique. Définitions, synonymie etc...
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Rester, être, devenir Rester : "Se maintenir, continuer à être dans la même position, le même état" (Dictionnaire Larousse) sauvage brut farouche solitaire naturel animal barbare grossier abrupt fauve inculte ombrageux féroce retiré abandonné agreste anthropophage âpre atroce à l'écart bestial brute butor cannibale carnassier casanier champêtre craintif cruel désert désolé distant dur ermite féroce fauve fier fruste gothique goujat grossier hagard hérissé hirsute illégal illicite impitoyable inapprivoisé inapprivoisable incivilisé indompté infréquenté inhabité inhospitalier inhumain insociable insoumis intraitable irrégulier loup-garou méchant mal élevé mal dégrossi mal embouché malotru marron misanthrope mufle ostrogoth ours primitif redoutable retiré rustaud rustique rustre sanglant sanguinaire seul spontané timide triste truculent tudesque violent Chaque synonyme (d'après un site de synonymes sur internet, mais "redoutable" est-il réellement un synonyme de "sauvage" ? ) du mot sauvage nous en dit une facette, une possibilité (mais non une nécessité), en même temps que celui-ci garde un sens particulier, spécifique, unique. Peut-être qu'en passant par la théorie mathématique des ensembles nous y verrions plus clair. Dire que quand je dis "sauvage", je dis selon les cas farouche, solitaire, naturel, animal... revient à pointer l'imprécision du langage qui consiste à appliquer des catégories (langage = forme) préconçues à des réalités toujours uniques. Cette fonction "analogique" est en même temps ce qui fait la force du langage. Trouver le mot juste. Indompté Etymologie : sauvage : sylvaticus : forestier Rester en vie, Rester nous-mêmes, Ce qu'il nous reste *** Ce qu'il nous reste à : vivre, trouver, faire, ne pas faire, découvrir, concevoir... chanter, danser (Vous avez chanté tout l'été, et bien dansez maintenant), boire, fumer, avaler, manger, essayer, réussir, rater. Grêve sauvage, Camping sauvage, Affichage sauvage, Capitalisme sauvage : "Qui s'organise en général spontanément en dehors des lois et règlements" (Dictionnaire Larousse). Le synonyme qui conviendrait serait "illicite" *** Wittgenstein : "Don't ask for meaning, ask for use." Définir un terme est impossible, chaque terme comporte plusieurs sens, il y a une famille de sens pour chaque terme. De plus, chaque mot est lié à l'histoire de son utilisation, aux sens et aux nuances qui lui ont été associés. Le sens du terme est à rechercher dans son usage.
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Arpenter, cartographier
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Il s'agit peut-être peu de faire de l'idéologie, ici : l'état de nature contre la civilisation etc. La référence à l'origine, à la nature sauvage de l'homme occupe une place culturelle, un topos que nous pouvons arpenter, comme un paysan arpente sa terre. Des clips publicitaires auxquels nul n'échappe jusqu'à la meilleure littérature et à la meilleure philosophie, ce thème a été traité, pour ne pas dire ressassé (arpenter mais aussi cartographier, faire des cartes se révélant d'un grand secours à qui veut arpenter une terre).
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La méditation l'enseigne, la version la plus pure de la réalité, c'est moi, assis en méditation, chez moi. En méditation, c'est à dire seul mais en relation avec tout, au courant de tout ce qui se passe. Inter-relation, état de Bouddha, transformation [JG]
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Texte expérimental
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Arrêter d'arrêter, arrêter de continuer. Continuer d'arrêter, continuer de continuer. L'histoire s'arrête. Idée de fin. Idée de faim. Manger arrête la faim. On aimerait bien arrêter de manger. Comme pour dire "On a assez mangé comme ça". Et si les pensées poussaient comme des plantes ? De petites graines qui germent, grandissent, meurent. La mort d'une pensées. Nos pensées meurent. La pensée de la vie meure. La pensée de la mort meurt. La pensée de la vie vit, la pensée de la mort vit. La pensée de la vie meure. La vie de la pensée vit, la vie de la pensée pense. La pensée de la pensée de la vie vit et meurt. Qui meurt ? Mourir en pensée, penser mourir, mourir à trop penser à la vie, ou à l'avis, ou à l'avis sur la vie. La pensée de la mort meurt. La mort meurt de la pensée ("Elle meurt sa mort la mort", Léo Ferré). Elle meurt de sa belle vie, la mort. La mort a encore une belle vie devant elle. Ecrire sans se poser de questions ? La pensée de la vie vit. La pensée vit mécaniquement. Elle attrappe tout ce qui bouge, toutes les pensées qui bougent. L'océan des pensées. La pensée océane. L'océanie de la pensée. La pensée aborigène. La pensée des abords, ils gènent. La pensées des débords, des déboires, de Debord, des deux bords, dès deux bords. Les debords de la pensée, le oui et le non, les deux bords, la gauche la droite, la pensée qui fait du bien a la pensée, ne pense plus à la pensée, elle arrête de penser à la pensée. Penser la arrêt de la pensée. Arrêter de penser l'arrêt de la pensée. Penser à perpétuité. Penser par l'arrêt de la pensée. Prendre perpétuité. La pensée de la mort vit du commerce de la marchandise vie et de la marchandise mort. Ou de la marchandise vive, vivante, ou de la marchandise morte. Mourante (Marx). L'arrêté préfectoral. La maison d'arrêt. La maison s'arrête. Un train s'arrête. Le train train de la vie s'arrête. Ecrire. Ecrire s'arrête. Il faut bien vivre. Mais vivre s'arrête. Il faut bien mourir. Mais mourir s'arrête aussi. Le mourir reprend enfin vie. Et vivre alors s'appelle écrire. Rire. Rire de la mort et de la vie. Tenon et mortaise. Féminin masculin. Une boiserie généralisée de la pensée. Ou alors un déboisement. Un monde qu'on déboise. Ca part dans tous les sens. On ne sait plus ou on va. Comment tenir quelque chose sans lâcher. Comment ne pas lâcher. Pourquoi ne pas arrêter ? (SyletJul)
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Voir John Cowper Powys, Le sens de la culture
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"Un paysage, c'est comme un visage"
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"On recherche l'amabilité d'un paysage, la placidité d'un point de vue. On pourra être davantage rivière que torrent, bords de Loire émollients que dramaturgie des Vosges, Ouest plutôt que Grand Est, Lac du Bourget, plus que fureur des embruns bretons, coteaux plutôt que canyons" (Gilles Denis, L'Express numéro 2503, p. 84)
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Tu sais
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On pourrait aussi dire "La mondialisation tu sais", ou "La politique tu sais". Oui, nous savons ce qu'est une femme, ce qu'est ceci ou cela. Toutes les générations qui nous ont précédé pour cela, un mot qui évoque quelque chose. Savez-vous ce qu'est une femme ? Le continent noir mais aussi... Il y a une jouissance contingente dans le sens que véhicule le langage. Aussi, on pourrait s'arrêter là dessus pour ce soir : Une femme tu sais. Et rêver. Tout ce qui est contenu dans ce "Tu sais"... Et dans "Une femme". Notre relation au monde. Résonnance
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Note - JG - Quelques doutes sur les objets connectés
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Certains nouveaux modèles de chez Ford seraient capables de repérer les infractions au code de la route. De même, les applis santé qui vont avec les montres connectées pourraient bien un jour devenir obligatoire et/ou intéresser les assureurs, si ce n'est déjà le cas. En 2013, un rapport des services de santé de la ville de Londres proposait une indexation des allocations logement en fonction de l'assiduité dans les salles de sport, mesurée grâce à un badge électronique, l'activité favorisant la santé. Bienvenue dans le meilleur des mondes. [JG]
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Animismes
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Certaines compagnies aériennes japonaises (le Japon est shintoïste, c'est à dire entre autre qu'il reconnaît une âme aux objets) proposent des voyages organisés pour animaux en peluche, manière de faire faire un tour aux petits compagnons des enfants japonais. Lors d'une cérémonie des Césars, Jean-Luc Godard reçoit son prix en remerciant non pas des personnalités mais le montage, le tournage, la caméra etc. On peut vénérer des objets ; on peut aussi vénérer des mots. On a souvent reproché à l'esprit des Lumières d'idolâtrer des concepts abstraits mais à bien y réfléchir... [JG]
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En Hollande, on nomme les natures mortes "La vie tranquille des choses"
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Agir dans l'absence de but est le meilleur moyen d'atteindre le but
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Lorsque des oeuvres de culture ont des enfants pour héros...
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Lorsque des oeuvres de culture ont des enfants pour héros, c'est qu'elles sont bien souvent destinées à faire rêver, et à amener les spectateurs de tous âges à se confronter au merveilleux. Pourtant, ces oeuvres ne sont pas toujours uniquement divertissante...
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Une invitation à réfléchir et à explorer différentes dimensions de l'enfance et de ses implications...
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Une métaphore pour décrire la profondeur ou la sérieux des expériences vécues pendant l'enfance, souvent associées à des moments de découverte, d'apprentissage et de croissance. Les souvenirs et les expériences de l'enfance ont un poids émotionnel et psychologique durable dans la vie d'une personne, influençant ses perceptions et ses décisions.
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On voit ici la généralisation du concept de kôan à tous les noms...
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Cet énoncé trouvé à la fin du premier tome du Shôbôgenzô dans sa traduction française est à attribuer à Kyôgô, l'auteur de l'Extrait du Shôbôgenzô, compilé en 1308, le plus ancien et aussi l'un des plus fiables livres de commentaires du shôbôgenzô. On voit ici la généralisation du concept de kôan à tous les noms. Reprenons : les koâns sont des questions qui sont posées aux moines bouddhistes du zen Soto, questions en général paradoxales ou insolubles sur lesquelles ils doivent réfléchir intensément afin d'atteindre l'Eveil. On dit que ces questions aident l'apprenti méditant à lâcher prise en court-circuiter le mental rationnel discriminant, face à l'impossibilité d'une réponse adéquate (je résume). Ce que nous dit cet énoncé, c'est qu'en fin de compte, tout nom (nous pourrions élargir en disant tout énoncé) peut être appréhendé comme un kôan, c'est à dire comme une porte d'entrée vers quelque chose qu'on pourrait nommer l'incommensurable ou la profondeur du réel, du langage, l'incommensurable ou la profondeur, mais aussi l'ambiguité du sens. Finalement le raport du langage au vide. On pourrait ici échanger le terme koân par le terme de mantra. Tout énoncé peut se présenter si on l'étudie à fond (Dôgen utilise souvent cette expression : "Etudier à fond" quelque chose) comme un mantra, une clé. Les poètes savent cela, et nous savons qu'il est possible de "méditer" ne serait-ce que sur un mot. C'est aussi le sens de ce que Dôgen appelle la trituration : c'est en triturant le langage, le sens, l'analyse (on parlera d'hyperanalyse ou d'hyperspéculation...) qu'on aboutit à la compréhension comme présence. Tout ceci a évidemment un lien avec ce que nous avons commencé à faire sur Mneseek. Le travail d'indexation d'énoncés sur Mneseek peut être vu comme une "fixation" d'éléments de sens sur lesquels s'exerce avant, pendant, après l'acte même d'indexation, une réflexion, une analyse ("étudier à fond"), finalement une mise en abîme à la manière du koân. Le sens qui se manifeste dans cette opération réflexive a trait, je reprends Dôgen, à la qualité de résonance de la réalité (Nature, langage...). Ce concept de résonance recouvre peut-têtre partiellement celui de l'analogie que nous savons être au coeur de la pensée humaine. Qui dit analogie dit catégorie et catégorisation. Voire archétypes (eau, grand petit..., Yin yang...). La question de la résonance, c'est celle, par exemple, de savoir ce qu'il se passe dans notre cerveau lorsque nous regardons un lac. Puis lorsque nous regardons des montagnes. Voir "Le sens de la culture", JC Powis Ce que nous disons là peut sembler contradictoire avec un autre énoncé lié au bouddhisme zen : Mishima : Ne pas croire en l'authenticité des mots Il faut dire que Dôgen conçoit le langage comme un moyen, une ressource, donc de manière positive mais aussi limitative. La trituration du langage doit aboutir à la non-discrimination qui est sinon une négation de la notion de sens, en tout cas un "relâchement". N'oublions pas la notion centrale de "vide", vide qui caractérise, selon le bouddhisme en général, la réalité des phénomènes.
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De Balzac à Maffesoli...
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On peut rapprocher le livre de Maffesoli "Etre postmoderne" de ce passage du livre Le médecin de campagne de Balzac, où l'auteur fait dire à un prêtre : "Il sera difficile aux nouveaux systèmes politiques, quelques parfaits qu'on les suppose, de recommencer les merveilles dues aux âges où l'Eglise soutenait l'intelligence humaine... Les grandes choses sociales ne se font que par la puissance des sentiments qui seule peut réunir les hommes, et le philosophisme moderne a basé les lois sur l'intérêt personnel, qui tend à les isoler" (JG)
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Notes à la suite de la lecture du livre "Le courage de la nuance" de Jean Birnbaum, livre où l'auteur fait le portrait de quelques intellectuels (Albert Camus, Georges Bernanos, Hannah Arendt, Raymond Aron, Georges Orwell, Germaine Tillions, Roland Barthes) qui ont préféré le courage de la nuance aux prêts-à-penser de tous bords.
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Cet énoncé (Anne Dufourmantelle) évoque pour moi ce livre, "Conscience tragique", d'Emmanuelle Bruyas, que j'ai commencé il y a quelque temps...
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Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire...
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Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre. Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie ; l'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d'une idéologie (ou d'une pratique) contemporaine. De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu : en effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler effrayantes. Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. (Wikipedia)
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Certains auteurs chinois identifient action et connaissance : "connaître et agir, c'est la même chose", manière possible de réhabiliter l'étude (confucéenne) une fois pour toute... Un peu paradoxal au pays de la Révolution Culturelle où on envoyait les intellectuels aux champs pour leur remettre les idées en place. N'oublions pas que l'anti-intellectualisme est aussi un trait important de la vie culturelle en France... On le trouve par exemple chez un Jean-Marie Guyau, philosophe emblématique de la IIIème république, ou dans les thèses de Vichy (associé à la valorisation du travail manuel et au culte du corps). (JG)
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Pascal Balmand : "Faut-il établir une distinction bien tranchée entre un antiintellectualisme "modéré" (la raillerie dénuée de volonté de nuire) et un anti-intellectualisme "radical" (la dénonciation obsessionnelle des intellectuels comme porteurs de tous les maux), ou faut-il au contraire considérer que du premier au second il n'y aurait qu'un pas ?"
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Images simples, compréhensibles, les vues de la Seine d'Albert Marquet sont entrées dans la mémoire collective. Grand amoureux de Paris, le peintre aime rêvasser sur les bords du fleuve ou à la terrasse des cafés. Paris reste pendant toute sa vie son port d'attache. Albert Marquet aimait beaucoup le Seine. Elle "était pour lui le seul fleuve français", selon le mot de sa femme Marcelle. Il en a peint les berges, les ponts, en général dans des vues plongeantes. Albert Marquet a aussi sillonné l'Ile-de-France. Parmi les localités où il peint, il y a les communes de Poissy, Villennes-sur-Seine, Conflans-Sainte-Honorine, La Varenne-Saint-Hilaire, Samois, Herblay, Triel, Méricourt, La Frette-sur-Seine (qu'il adore et où il occupe une maison à partir de 1939). Voici un tour d'horizon de ces vue de Paris et de l'Ile-de-France Julien Guerraz
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Cette "subjectivation du réel" qu'est la modernité (André Malraux)
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L'histoire de la peinture de fleurs à Lyon est liée avec celle des manufactures de la soie dans cette ville, et ce dès le XVème siècle. Les spécialistes de la peinture de fleurs mettaient en effet leurs talents au service de cette industrie, et en 1805, alors que la ville se remet de l'expérience révolutionnaire, est créée à Lyon une école des Beaux-Arts comprenant une section consacrée à la peinture de fleurs. Cet enseignement donna naissance à une véritable école lyonnaise de la peinture de fleur. Dans le même mouvement fut créé au musée de Lyon un Salon des Fleurs (1815). Fleur des champs, toile de Louis Janmot (1845), s'inscrit dans cette tradition. Parmi les fleurs du tableau, on remarquera la couronne de liserons d'un blanc rosé ; dans la main droite du modèle renoncules, marguerites, bleuets ; dans sa main gauche un bouquet de pavot rouge ; à l'arrière plan à droite un églantier, avec ses fleurs pâles, enfin à gauche marguerites et bleuets. Ecoutons Charles Baudelaire qui écrit à propos de ce tableau : "Cette simple figure, sérieuse et mélancolique, et dont le dessin fin et la couleur un peu crue rappellent les anciens maîtres allemands, ce gracieux Albert Dürer [...] Outre que le modèle est très beau et très bien choisi, et très bien ajusté, il y a dans la couleur même et l'alliance de ces tons verts, roses et rouges, un peu douloureux à l'oeil, une certaine mysticité qui s'accorde avec le reste. Il y a harmonie naturelle entre cette couleur et ce dessin." (Charles Baudelaire, Ecrits sur l'art) (JG)
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Nietzsche explique que nous devons adhérer à notre destin, le mesurer. C'est le sens de l'expression Amor fati
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L'occasion ou Kairos chez les grecs. Les auteurs taoïstes comme les grecs insistent sur l'importance de ne pas la rater.
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On pourrait aussi dire de tout, vivant et non vivant, et rejoindre l'énoncé "Objets, avez-vous donc une âme".
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De l'articulation subtile entre les niveaux micro (la paix en soi) et macro (la paix dans le monde). "Une personne qui n'est pas en paix avec elle-même sera en guerre avec le monde entier..." (auteur inconnu) : cette citation résume bien l'affaire et l'à faire. Micro/macro : une articulation qui va dans les deux sens : Gilles Deleuze a sous-titré ses livres "L'anti-oedipe" et "Mille plateaux" : "Capitalisme et schizophrénie"... La guerre de tous contre tous... (JG)
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Une journaliste interrogeait Françoise Sagan : - "Quelle est la qualité que vous préférez chez les autres ?" - "La gentillesse" - "Vous voulez dire la bonté ?" - "Non, la gentillesse"
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Fort en gueule (Familier) Qui parle fort et haut, qui a la répartie prompte et rude. ... Vous êtes, ma mie, une fille suivante Un peut trop forte en gueule et fort impertinente. Molière, Le Tartuffe (I,I) - Dictionnaire Larousse des expressions -
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Coup de gueule (Familier) Expression d'un mécontentement, par des propos véhéments, voire des éclats de voix. - Wiktionnaire -
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Une première chose : Il n'y a pas un futur mais des futurs... Il y a le futur dans dix minutes, dans dix ans, dans trois siècles...(JG)
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D'un côté il y aurait tous les stocks de sens (pour reprendre l'expression de Pierre Lévy), sorte de mémoire morte de l'activité intellectuelle humaine, et de l'autre des occasions, des rencontres entre des éléments d'information issus de ces stocks et des sujets humains. On pourrait dire peut-être que l'ensemble des livres numérisés par Google sont bien dérisoires face à un éclair de compréhension humaine en un temps et en un lieu donnés. Et puis il ya cette phrase de Pierre Lévy : "Puisqu'elle conditionne toutes les autres, la production continue de subjectivité sera probablement considérée, au siècle prochain, comme l'activité économique principale" (JG)
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La théorie des jeux utilise le "concept" de solution et on peut parler de solution d'un jeu (les échecs, les dames...) quand ce jeu a été résolu : un jeu résolu est un jeu dont le résultat (gain, perte ou nul) peut être correctement prédit à partir de n'importe quelle position, en supposant que les deux joueurs jouent à la perfection. On est ici dans une optique victoire/défaite dans des jeux où deux joueurs se mesurent l'un à l'autre. Mais qu'en est-il de la vraie vie (voir "le jeu de la vie", John Conway) ? Victoire ou défaite ? On peut considérer les "solutions " dans la vie à des "outils" pour aller bien (par exemple marcher, nager...). Importance du but qu'on se donne : aller bien ou pour certains rencontrer l'âme soeur, trouver du travail, être heureux ? Des solutions pour quel but ? Il y a les solutions en mathématiques (solutions d'équations, problème à résoudre), les solutions en chimie (issues d'une dissolution). (JG)
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Grandeur et misère des mots...
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Eloge de l'amour...
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Littéralement, simplement le fait de regarder l'océan ou la mer. Mais métaphoriquement, poétiquement, émotionnellement ? Des idées ou des expériences plus profondes comme le désir de découvrir de nouvelles perspectives, d'explorer l'inconnu ou de vivre des aventures. Les sentiments de liberté, de calme, d'émerveillement ou même de nostalgie. Des souvenirs d'enfance, des expériences marines. Enfin, des réflexions sur la nature, la beauté ou la puissance de l'océan et des paysages marins. (JG)
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Voir, sentir, toucher, entendre, goûter (JG)
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"J'ai éprouvé des sentiments mêlés en visitant l'admirable exposition de Poussin, au Grand Palais, en 1994. Sans doute aurait-il fallu contempler chaque tableau après avoir lu la description dans le catalogue pour comprendre la scène représentée, tirée de la mythologie ou de la Bible. Il y a une musique à programme ; c'est là, dans une certaine mesure, une peinture à programme. Pour la goûter, il n'est pas inutile d'en bien connaître le sujet. L'on s'attend aussi, d'un tableau à l'autre, à retrouver le manteau d'un rouge éclatant que porte l'un des personnages ou la toge d'un bleu qui n'est qu'à Poussin. La tragédie classique imposait à l'écrivain des contraintes : un décor unique, la salle du palais où tout le monde se croise, une exposition, des confidents, les cinq actes... La peinture de Poussin évoque irrésistiblement la tragédie classique ; les personnages dessinés d'après les modèles fabriqués par le peintre, en cire ou en plâtre, qu'il plaçait dans une boîte formant une scène, et qui devait servir pour plusieurs tableaux, jouent devant nous un drame. Chez lui comme chez Racine, l'alexandrin triomphe.", Michel Mohrt, Les dimanches de Venise
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Comme en passant, sans y penser... On retrouve cette idée dans le Yi King où il est conseillé "pour traverser les grandes eaux", par exemple un fleuve, de se lancer d'un coup, "comme en passant" et sans y penser, de peur d'entrer dans le doute, l'atermoiement...
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Renaissent ma soif et ma faim... Soit le renouveau, la renaissance des désirs profonds qui animent l'être humain. La soif symbolise un besoin ardent, une quête inassouvie de connaissances, d'expériences... Elle représente la volonté de grandir, de s'élever, de s'accomplir. La faim quant à elle incarne une aspiration insatiable, un désir de combler un vide intérieur, de trouver sa place dans le monde, de se réaliser pleinement. Recherche constante de nouveaux défis, volonté de se dépasser, envie de découvrir de nouvelles perspectives, une sorte d'insatisfaction, aussi. En somme, cet énoncé reflète la vitalité, l'énergie créatrice et la détermination à parcourir le chemin de la vie avec passion et détermination. (CHAT GTP et JG)
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Les nourritures terrestres est un concept lié à l'oeuvre éponyme du poète et écrivain français André Gide. Dans cet ouvrage, Gide explore la notion de nourriture sous des formes multiples : alimentaire, spirituelle et intellectuelle. Il évoque la quête de sens de l'individu à travers ses différentes expériences et interactions avec le monde qui l'entoure. Les nourritures terrestres mettent en lumière l'idée que l'être humain a besoin de se nourrir à la fois physiquement, émotionnellement et intellectuellement pour s'épanouir pleinement. Gide souligne l'importance de trouver un équilibre entre ces différents aspects de notre existence pour cultiver notre essence intérieure et notre développement personnel. A travers ce titre évocateur, Gide invite à réfléchir sur notre rapport à la nourriture dans un sens plus large, en nous incitant à nous questionner sur ce qui nourrit réellement notre esprit et notre âme. Il nous encourage à explorer et à savourer les multiples "nourritures" que la vie a à nous offrir, qu'elles soient matérielles, affectives, culturelles ou spirituelles. (CHAT GPT)
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L'inévitabilité de la mort, mais quand ?
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"Il me reste si peu de temps | Pour aller au bout de moi-même" évoque la notion de l'urgence et de la nécessité de se découvrir, de se réaliser pleinement dans un laps de temps limité. Cela souligne l'importance d'explorer ses potentialités, d'accomplir ses rêves, de poursuivre ses objectifs avant qu'il ne soit trop tard. C'est une invitation à se concentrer sur ce qui est essentiel, à faire des choix et des actions qui permettent de se rapprocher de sa véritable identité et de sa véritable mission dans la vie. C'est une prise de conscience du caractère éphémère de notre existence et de l'importance de vivre pleinement et authentiquement chaque instant. (CHAT GPT)
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"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.", Louis Ferdinand Céline
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"Une fois la fin établie, on examine comment et par quels moyens on l'atteindra" implique une approche stratégique dans la planification et la réalisation d'objectifs. Cette affirmation souligne l'importance de définir clairement les objectifs à atteindre avant de se concentrer sur les étapes et les ressources nécessaires pour les réaliser. Lorsque la fin est établie, il devient plus facile de déterminer les actions à entreprendre pour la réaliser. Cela peut nécessiter une analyse des différentes stratégies possibles, des ressources disponibles et des obstacles potentiels à surmonter. Cette étape de réflexion permet d'identifier les meilleures approches à suivre pour atteindre l'objectif fixé. En outre, évaluer les moyens nécessaires pour atteindre la fin souhaitée aide à établir un plan d'action concret et réaliste. Cela peut inclure la mobilisation des personnes, des compétences, des outils et des technologies appropriés pour garantir le succès du projet. En conclusion, cette approche met en lumière l'importance de la planification stratégique et de la réflexion préalable pour parvenir efficacement à un objectif donné. Cela permet d'optimiser les chances de succès en s'assurant que les ressources et les actions sont alignées sur l'objectif à atteindre. (CHAT GPT)
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Planification stratégique et réflexion préalable (JG)
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"L'analogie" est un outil rhétorique puissant qui consiste à établir un parallèle entre deux concepts ou situations différentes pour mettre en lumière leurs similarités. En utilisant l'analogie, on peut rendre des idées complexes plus accessibles en les comparant à quelque chose de plus familier. Cette technique permet aussi d'illustrer des relations de cause à effet ou de mettre en évidence des schémas récurrents. En résumé, l'analogie peut être un moyen efficace pour aider à la compréhension et à la communication d'idées abstraites ou complexes. (CHAT GPT)
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Les surréalistes célébraient le hasard objectif
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"Le contentement" peut être défini comme un état de satisfaction et de bonheur intérieur qui provient de l'acceptation de sa situation actuelle, de ses expériences et de ses possessions. C'est une forme de bien-être qui ne dépend pas de facteurs extérieurs, mais plutôt de notre attitude envers la vie. Cultiver le contentement implique d'apprécier ce que l'on a déjà, d'être reconnaissant pour les petites joies du quotidien et de se concentrer sur le présent plutôt que de toujours chercher plus. En pratiquant le contentement, on peut apprendre à vivre avec simplicité, à trouver la beauté dans la simplicité et à éprouver de la gratitude pour chaque instant. Le contentement nous aide à réduire le stress, à améliorer notre santé mentale et à renforcer nos relations avec les autres. Il nous invite à adopter une perspective positive et reconnaissante sur la vie, nous permettant ainsi de savourer pleinement chaque instant. (CHAT GPT) J'adhère ! (JG)
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"The fierce urgency of Now" fait référence à l'idée que l'importance, l'urgence et l'impact des actions à entreprendre sont cruciaux dans le moment présent. Cela souligne l'impératif de ne pas remettre à plus tard les décisions et les actions nécessaires, mais de les traiter avec la priorité qu'elles exigent dès maintenant. Cette notion met en avant le fait que certaines situations exigent des réponses immédiates et que le temps est un facteur critique dans la résolution de problèmes ou dans la réalisation d'objectifs. Elle souligne également l'importance de saisir les opportunités qui se présentent pour agir et faire une différence. En fin de compte, la prise de conscience de la "fierce urgency of Now" est un appel à l'action rapide et décisive pour aborder les défis et les enjeux actuels de manière efficace. (CHAT GPT)
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L'urgence féroce de maintenant
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"Le tout et les parties" font référence à un concept philosophique et métaphysique qui explore la relation entre l'ensemble et ses composants. Ce concept soulève des questions sur la nature de l'unité et de la diversité dans l'univers. Dans cette perspective, on se demande comment les parties d'un tout interagissent entre elles, comment elles contribuent à la cohérence et à l'organisation de l'ensemble. On s'interroge également sur la manière dont les parties influencent la nature et les caractéristiques du tout, et vice versa. Ce concept peut également être appliqué à différents domaines de la connaissance, tels que la biologie, la société et même la pensée. En biologie, par exemple, on étudie comment les différentes parties d'un organisme travaillent ensemble pour assurer son bon fonctionnement. En société, on analyse comment les individus constituent des parties d'une communauté plus large et comment ils interagissent pour former un ensemble cohésif. En résumé, le concept de "Le tout et les parties" invite à réfléchir sur la complexité des relations entre les éléments qui composent un ensemble et sur la manière dont ces relations contribuent à la structuration et à l'évolution de cet ensemble. (CHAT GPT)
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"Se lever" est un moment crucial dans la journée de chacun, car il marque le début d'une nouvelle journée et la transition entre le sommeil et l'éveil. C'est un acte physique qui nécessite de quitter son lit et de se mettre debout, mais c'est aussi un symbole de reprise d'activité et de routine quotidienne. Se lever peut être perçu comme une opportunité de démarrer quelque chose de nouveau, de se fixer des objectifs pour la journée et de se préparer mentalement pour affronter les défis à venir. C'est un acte simple en apparence, mais qui revêt une grande importance dans la structuration de notre quotidien et de notre bien-être général. (CHAT GPT) L'importance du lever... Personnellement, je n'arrive toujours pas à maîtriser ce moment "stratégique" et fatidique... (JG) Se lever comme le jour se lève. (JG) "Se lever", cela peut être aussi politique : Get up, stand up (JG)
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"Le découragement" est une réaction émotionnelle qui survient lorsqu'une personne se sent dépassée par une situation difficile, stressante ou en apparence insurmontable. Il peut être causé par un manque de résultats concrets malgré les efforts fournis, par des obstacles qui semblent infranchissables ou par une accumulation de frustrations. Le découragement peut affecter la confiance en soi, la motivation et même la santé mentale de la personne qui en souffre. Cependant, il est important de comprendre que le découragement est une émotion normale et que tout le monde y est confronté à un moment donné. Ce qui importe, c'est la façon dont on réagit face au découragement. Il est essentiel de chercher des solutions, de se tourner vers le soutien de proches, de se fixer des objectifs réalistes et réalisables, et de prendre soin de sa santé mentale en pratiquant la pleine conscience, la méditation ou en faisant de l'exercice physique. Le découragement peut également être une opportunité de croissance personnelle. En surmontant les épreuves qui nous découragent, nous renforçons notre résilience, notre détermination et notre capacité à rebondir face aux difficultés. Il est donc important de ne pas rester figé dans le découragement, mais de chercher activement des moyens de le surmonter et d'en sortir plus fort. (CHAT GPT)
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Voici la réponse envoyée par CHAT GPT : "La France à travers les timbres" est un sujet fascinant qui permet d'explorer l'histoire, la culture et les événements marquants du pays. Les timbres français sont de véritables témoins de l'évolution de la société française, de ses valeurs et de ses réalisations. En parcourant les timbres de la France, on peut retracer les grands moments de l'histoire du pays, de la Révolution française aux deux guerres mondiales en passant par les grands mouvements artistiques et culturels. Les timbres célèbrent également les grands hommes et femmes qui ont marqué l'histoire de France, des écrivains aux scientifiques en passant par les artistes et les leaders politiques. Les timbres français reflètent également la diversité et la richesse du patrimoine culturel du pays, en mettant en avant ses monuments emblématiques, ses traditions et ses régions. Ils sont aussi un moyen de mettre en lumière des causes importantes, comme la protection de l'environnement, la lutte contre les discriminations ou la solidarité internationale. Enfin, les timbres français sont de véritables oeuvres d'art en miniature, mettant en valeur le talent des artistes et des graveurs qui les conçoivent. Leur diversité graphique et thématique en fait des objets de collection prisés par les philatélistes du monde entier. En somme, "La France à travers les timbres" offre une plongée passionnante dans l'histoire, la culture et la créativité du pays, tout en témoignant de son rayonnement international. (CHAT GPT) Tout est dit ou presque (JG)
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La notion d'agencement est centrale dans la philosophie de Gilles Deleuze...
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La notion d'agencement est centrale dans la philosophie de Gilles Deleuze, notamment dans sa collaboration avec Félix Guattari, particulièrement dans leur ouvrage commun "Mille Plateaux". Pour Deleuze, un agencement est une configuration ou une organisation dynamique de différents éléments qui interagissent les uns avec les autres. Ces agencements sont des structures complexes qui ne peuvent pas être réduites à des éléments individuels, mais qui émergent de leurs interactions. Dans "Mille Plateaux", Deleuze et Guattari développent la notion d'agencement dans le contexte de ce qu'ils appellent le "rhizome", un modèle de pensée qui rejette les structures hiérarchiques et linéaires au profit d'une vision plus horizontale et multiplicative. Les agencements rhizomatiques sont caractérisés par leur nature non linéaire et leur capacité à se connecter de manière non hiérarchique. Pour Deleuze, les agencements ne sont pas seulement présents dans le domaine philosophique, mais aussi dans tous les aspects de la réalité, qu'il s'agisse de la nature, de la société, de la culture ou de la pensée. Par exemple, un agencement peut être une formation sociale, un processus biologique, une ?uvre d'art ou même une expérience individuelle. Dans l'oeuvre de Deleuze, les agencements sont souvent associés à des concepts tels que la différence, la multiplicité, la virtualité et le devenir. Ils sont des sites de production de nouvelles réalités et de nouvelles subjectivités, et ils sont constamment en mouvement et en transformation. En résumé, la notion d'agencement chez Gilles Deleuze est une manière de penser les relations dynamiques et complexes entre les éléments du monde, mettant l'accent sur leur nature émergente et non linéaire. (Chat GPT)
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Claire Libaux est une photographe savoyarde. C'est aussi une amie. Je suis donc ravi de présenter ici quelques unes de ses photographies, avec son accord bien-sûr. Les spectateurs pourront détecter dans cette série quelques thèmes centraux : la nature, la Savoie, mais aussi peut-être l'urbain ou la représentation de soi. Il y a aussi cette mise en scène des miroirs qui est très intéressante. D'une manière générale je trouve ces photographies très belles, inspirées et inspirantes. Merci Claire ! (JG)
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La diligence est, de loin, la qualité que je préfère (JG)
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Dans ses représentations d'arbres, Gustav Klimt se distingue souvent par le traitement des feuillages, d'inspiration pointilliste et qui occupent presque toute la toile. Ailleurs, il peint la forêt et son atmosphère... Enfin, L'arbre de vie a une place particulière dans son oeuvre. Ce tableau emblématique est une étude pour la Frise Stoclet qui représente elle-même un "arbre de vie" immense
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La suite Quelques aspects de la vie de Paris est une commande que fit Ambroise Vollard à Pierre Bonnard en 1895, elle fut exposée pour la première fois en 1899 à la galerie d'Ambroise Vollard, par qui elle fut éditée. Bonnard est le premier des quatre artistes sollicités par Vollard pour des albums d'estampes, suivi par Maurice Denis, Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel, tous membres des Nabis. Ces suites monographiques constituent un des sommets de l'art de la lithographie en couleurs en France à la fin du XIXe siècle, considérées comme des oeuvres majeures tant dans le cadre de l'oeuvre de ces artistes que dans celui de la révolution qui s'opère alors en France dans le domaine de l'estampe artistique. Entre 1895 et 1898, Bonnard exécute douze lithographies et une couverture, exposées en mars 1899 à la galerie Vollard. Elle résume les recherches de Bonnard dans l'art de l'estampe. Cadrages audacieux, vues plongeantes, contrastes de valeurs claires et sombres, camaïeux de couleurs caractérisent cet ensemble exceptionnel de vues diurnes ou nocturnes de Paris. .Pierre Bonnard aime flâner dans Paris, source d'inspiration intarissable pour lui. Ces oeuvres attestent par ailleurs de l'influence des estampes japonaises alors très répandues à Paris. Elles ont en général un rôle décisif dans l'éclosion et le développement de l'art de Bonnard. Une exposition actuelle (Bonnard et le Japon, du 30 avril au 6 octobre 2024 à Aix-en-Provence) retrace d'ailleurs les liens entre l'art de Pierre Bonnard et l'esthétique japonaise. (JG)
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[Les maîtres anciens étaient] "simples comme du bois que personne n'a sculpté" (Tao Te King). Un bois nu, c'est à dire non travaillé (je m'intéresse en ce moment à l'ébénisterie) représente pour moi l'ouverture au possible, une ouverture radicale. Cette idée est à rapprocher de la notion de "non-confectionné" dans le Shôbôgenzô. (JG)
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Un film documentaire qui m'avait beaucoup marqué et impressionné à sa sortie en 2002. "Bowling for Columbine" a remporté l'Oscar du meilleur documentaire en 2003 ainsi que de nombreux autres prix, notamment à Cannes où il a reçu le prix du 55e anniversaire. Il est ici disponible intégralement et gratuitement, avec doublage en français. Dans ce documentaire, Michael Moore s'interroge sur l'obsession américaine pour les armes à feu, qui sont largement disponibles et facilement accessibles aux USA. Il examine les racines historiques, culturelles et sociales de cette obsession, notamment à travers des entretiens avec des militants pro-armes, des citoyens armés et des experts. Le film explore comment les médias et le gouvernement américains alimentent un climat de peur, en mettant en lumière l'impact de cette peur sur le comportement des citoyens et leur besoin de se protéger par les armes. Moore aborde la question de savoir si les fabricants d'armes, les politiciens et les médias devraient assumer une part de responsabilité dans la violence armée. Il critique également les grandes entreprises et l'industrie des armes. (JG)
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Un film à la fois grandiose (il se déroule sur trois continents) et intime (les personnages confrontés à la mort se débattent pour survivre). Esthétiquement parfait, une bande son (instruments à corde) magnifique. Film puzzle, avec trois histoires distinctes mais qui se rejoignent, des thèmes contemporains : multiculturalisme, néocolonialisme, impuissance devant l'événement, isolement... (JG)
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A l'origine de cette section, une courte vidéo qui date de 2023, dans laquelle Emmanuel Macron présente son projet pour oeuvrer à plus de solidarité internationale (hormis des moyens financiers accrus, il prévoit la création de 3000 postes d'experts et de volontaires pour des jeunes français dans ce secteur d'ici 2027). L'occasion, donc, de s'intéresser au domaine de la solidarité internationale, et plus largement à l'idée de solidarité en elle-même. (JG)
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Le terme de réalisme apparaît dans le domaine des arts plastiques vers 1830, pour qualifier un style pictural se consacrant à l'observation de la réalité perceptible et à sa représentation scrupuleuse. Il fut d'abord utilisé par les adversaires de ce courant, puis il fut adopté par ses partisans, qui s'attachèrent à lui trouver des antécédents. Gustave Courbet devint au milieu du XIXème siècle son promoteur, son artiste-signe. Il intitule son exposition de 1855 et le texte qu'il rédige à cette occasion : Le réalisme. "Je tiens aussi que la peinture [...] ne peut consister que dans la représentation des choses réelles et existantes. C'est une langue toute physique, qui se compose, pour mots, de tous les objets visibles [...]. Le beau est dans la nature et se rencontre dans la réalité sous les formes les plus diverses. Dès que le beau est réel et visible, il a en lui-même son expression artistique. Mais l'artiste n'a pas le droit d'amplifier cette expression", Gustave Courbet, lettre du 25 déc. 1851, dans La peinture. Au formalisme ("l'art pour l'art"), il oppose la fonction sociale et politique de la peinture. Il entend renouveler les sujets de la peinture en se définissant "non seulement socialiste, mais bien encore démocrate et républicain". Le réalisme s'oppose ainsi à une conception intellectuelle de la peinture, à l'idéalisation issue du clacissisme et du néoclacissisme ; il vise à supprimer la hiérarchie des genres. Il rejette les valeurs du romantisme : l'imagination, l'invention, la prééminence du tempérament. Son but est de rendre compte avec exactitude du monde visible, des conditions de vie des couches variées de la société, sous la forme d'un constat objectif, impartial, comme l'image que reflète un miroir. L'atelier du peintre date des années 1854-1855. Vaste allégorie, tableau-manifeste, il a les dimensions de la peinture d'histoire. "C'est le monde qui vient se faire peindre chez moi" précise Gustave Courbet, "à droite, tous les actionnaires, c'est à dire les amis, les travailleurs, les amateurs du monde de l'art. A gauche, l'autre monde de la vie triviale, le peuple la misère, la pauvreté, la richesse, les exploités, les exploiteurs, les gens qui vivent de la mort". Courbet affirme ainsi la fonction sociale de l'artiste. [Cliquez sur l'image pour l'agrandir] (JG)
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Un film modeste mais honnête, au regard de ce que peut le cinéma anglais. A la question "Qu'apporte ce film à l'histoire du cinéma ?", on serait tenté de répondre (avec Jean-Luc Godard) : rien. Le film en son entier est un cliché, il ne montre rien de vrai, rien de vivant; Un film quand même quelque peu réussi (j'ambitionne de le visionner en anglais original, donc sans doublage) que l'on peut facilement ranger dans la classe des "feel good movies". La distribution (Le film réunit une pléiade d'acteurs britanniques renommés, comme Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy et Tom Wilkinson) ainsi que la découverte de l'Inde y sont pour quelque chose. Bref, un film agréable et tout est bien qui finit bien. A noter que le film a eu une suite en 2015 (JG)
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John Madden est le réalisateur du film Shakespeare in Love pour lequel il a gagné l'Oscar du meilleur film en 1998. Il a réalisé à ce jour (octobre 2024) 12 films au cinéma, qui vont de la comédie romantique au thriller politique. Il est aussi réalisateur pour la télévision anglaise et la radio... Ses oeuvres sont souvent portées par des performances d'acteurs solides (voir par exemple le film Indian Palace ou encore le casting du film "Shakespeare in love") et des récits captivants.
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Michael Moore est principalement connu pour son activité de réalisateur de documentaires engagés, principalement sur le thème des Etats-Unis. Son premier documentaire, "Roger et moi" (1989), relate la suppression de 30 000 emplois dans les usines de General Motors dans la ville natale de Michael Moore, Flint dans le Michigan, ainsi que les conséquences sur la ville et la population. Ses films suivants traitent par exemple du scandale des armes à feu aux Etats-Unis, de l'archaïsme du système de santé américain, des mensonges politiques, ou plus généralement des méfaits du capitalisme. Son dernier film en date (en tant que producteur) est "Planet of the humans", qui dévoile le véritable coût environnemental des énergies vertes et du double jeu (greenwashing...) des industriels de l'énergie notamment. Personnellement, j'avais été très touché par son quatrième film : "Bowling for Colombine", qui traite du sujet des armes à feu aux USA. Comme beaucoup de gens, je suis indigné par certaines absurdités de ce pays pourtant le plus riche du monde. Il faut dire que les documentaires de Michael Moore sont assez désarçonnants car volontiers sarcastiques, ce qui contraste avec le "bon ton" de la plupart des documentaires que nous voyons en France. (JG)
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Film - "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" (2004) réalisé par Michel Gondry : Dans ce film, le protagoniste, Joel, rencontre et tombe amoureux de Clementine, mais leur relation tumultueuse finit par se terminer. Cependant, ils découvrent plus tard qu'ils ont déjà vécu une histoire d'amour intense ensemble, mais qu'elle a été effacée de leur mémoire. L'énoncé illustre donc le fait que leur amour était présent depuis toujours, même s'ils l'avaient oublié.
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Ce n'est pas pour rien qu'Antoine Doinel, le héro des 400 coups, voue un culte à Balzac. "François Truffaut, c'est la brûlure romanesque" est une phrase qui m'accompagne depuis un certain temps... En 1953, Truffaut publie dans les Cahiers du Cinéma où il est critique, un article exceptionnellement long, préparé depuis plus d'un an. « Une certaine tendance du cinéma français » est un texte pamphlétaire contre les cinéastes de « qualité française » et le « cinéma de papa » empêtré dans les lourdeurs du trio producteur-scénariste-réalisateur. L'article fait scandale et fait connaître François Truffaut. Puis la rencontre avec Rossellini, les premières interviews d'Hitchcock. Truffaut tourne son premier bout de film en 1954. A sa mort en 1984, soit trente ans plus tard, sa filmographie compte 26 longs métrages, avec entre temps la saga Antoine Doinel, la collaboration avec des compositeurs comme Georges Deleru ou Bernard Hermann... Les films de François Truffaut font aujourd'hui du patrimoine culturel français. "Les Quatre Cents Coups" est devenu un classique du cinéma français. Des films tels que "Jules et Jim" (1962), "La Nuit américaine" (1973) ou "L'Argent de poche" (1976) ont été acclamés. Le style de Truffaut se caractérise par son approche réaliste (mais romanesque) et sa sensibilité envers les personnages, souvent inspirés de sa propre vie. Il a également été un défenseur de "la politique des auteurs", selon laquelle le réalisateur est l'auteur principal du film. Truffaut revendique l'influence de Jean Renoir. Il dit avoir vu Le Carrosse d'or (1953) et La Règle du jeu (1939) une quinzaine de fois chacun. Parmi ses thèmes de prédilection : l'enfance maltraitée, la femme fatale (c'est à Alfred Hitchcock qu'il emprunte le procédé dramatique d'une intrigue nouée autour d'une figure féminine qui fascine autant la caméra que le héros), le donjuanisme... (JG)
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La psychologie bouddhiste reconnaît 51 facteurs mentaux (ou formations mentales). Le parcours de leur liste détaillée permet de pointer certains traits de notre esprit, bénéfiques ou parfois problématiques. Par exemple, reconnaître en soi les onze formations mentales bénéfiques (et les "arroser", selon l'expression bouddhiste) peut être un bon exercice. De manière générale, toute cette liste est à méditer. (JG)
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L'hospitalité telle que l'a abordée Jacques Derrida est une notion éthique et politique qui implique une ouverture radicale à l'autre, même lorsqu'il menace de bouleverser les frontières et les normes de l'hôte. Il explore le paradoxe de l'hospitalité : pour être véritablement hospitalier, il faudrait accueillir l'autre inconditionnellement, sans poser de règles, mais cette hospitalité pure est impossible dans la pratique.
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Jacques Derrida a traité de l'hospitalité notamment dans son séminaire sur l?hospitalité, de 1995 à 1997, dont les Editions du Seuil ont publié le premier volume en 2021. 1. Définition de l'hospitalité Pour Derrida, l'hospitalité est l'acte d'accueillir l'étranger ou l'autre. Cependant, il distingue deux formes fondamentales d'hospitalité : L'hospitalité conditionnelle : Elle est régie par des lois, des règles ou des conditions. Par exemple, accueillir un étranger selon les lois de l'immigration ou les traditions culturelles. L'hospitalité inconditionnelle : C'est une hospitalité absolue, où l'on accueille l'autre sans poser de condition, de limite ou de restriction. Elle implique une ouverture totale à l'altérité, indépendamment de l'identité, des intentions ou des droits de l'autre. 2. Le paradoxe de l'hospitalité Derrida souligne une tension fondamentale entre ces deux formes d'hospitalité : L'hospitalité inconditionnelle : Elle exige d'accueillir l'autre sans réserve, sans poser de questions, sans attendre de réciprocité. Cependant, cette ouverture totale semble impossible dans la pratique, car elle pourrait menacer l'intégrité ou la sécurité de l'hôte. Exemple : Accueillir un étranger sans vérifier son identité ou ses intentions pourrait mettre en péril l'espace ou les lois de celui qui accueille. L'hospitalité conditionnelle : Elle nécessite des règles, des frontières et des limitations pour protéger l'hôte et son espace. Mais dès qu'on impose des conditions, l'hospitalité perd son caractère absolu et devient une négociation ou une transaction. Cette tension entre ces deux formes rend l'hospitalité profondément aporétique (insoluble) : pour être véritablement hospitalier, il faudrait être inconditionnel, mais cette inconditionnalité est impraticable. 3. L'hôte et l'otage Derrida joue sur l'étymologie du mot hôte), qui désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli. Il montre que cette dualité reflète la réciprocité implicite de l'hospitalité : L'hôte (celui qui accueille) est aussi vulnérable, car il s'expose à l'autre et devient potentiellement "otage" de celui qu'il accueille. Cette relation souligne que l'hospitalité est toujours marquée par un rapport de pouvoir ou une asymétrie. 4. L'hospitalité et la justice Pour Derrida, l'hospitalité est une question éthique et politique essentielle, notamment dans les contextes de migrations, de réfugiés, et de mondialisation. Il pose la question : Comment concilier l'exigence d'une hospitalité inconditionnelle avec la nécessité de protéger une communauté, un État ou une culture ? L'hospitalité inconditionnelle devient alors un horizon ou une exigence infinie : elle ne peut jamais être pleinement réalisée, mais elle doit guider nos actions et nos lois. 5. Hospitalité, pardon et don Derrida relie l'hospitalité à d'autres concepts éthiques qu'il a explorés, comme le pardon et le don : Le pardon absolu (pardonner l'impardonnable) et le don pur (donner sans attendre de retour) partagent la même aporie que l'hospitalité inconditionnelle. Tous impliquent une ouverture totale à l'autre, qui semble contradictoire avec les réalités pratiques. 6. Exemple : L'hospitalité dans un monde globalisé Dans un monde marqué par les crises migratoires, les frontières et les lois d'immigration, Derrida soulève des questions cruciales : Les États doivent-ils accueillir les réfugiés sans condition ? Comment tracer une limite entre l'ouverture et la protection d'un espace commun ? Peut-on réconcilier l'humanisme universel de l'hospitalité inconditionnelle avec les exigences pratiques des politiques nationales ? Derrida pousse le "trouble dans l?identité" du côté et au-delà du politique, pour une politique de l?hospitalité problématique pour les Etats (on se rappellera par exemple le projet de loi Toubon de 1995 visant à créer un délit d?hospitalité dans le cadre de la lutte antiterroriste). Pour lui, l'hospitalité est à la fois une promesse et un paradoxe. Il nous invite à la penser non comme une solution définitive, mais comme une tâche infinie qui nous oblige à reconsidérer notre rapport à l'autre. (JG)
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L'étranger est un concept central dans la réflexion de Jacques Derrida
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L'étranger est un concept central dans la réflexion de Jacques Derrida, particulièrement dans ses travaux sur l'hospitalité, la justice et l'altérité. L'étranger incarne l'autre dans toute sa différence, ce qui soulève des enjeux philosophiques, éthiques et politiques autour de la rencontre avec l'altérité. Derrida ne définit pas seulement l'étranger comme une personne extérieure (immigré, réfugié, visiteur), mais comme une figure universelle qui interroge nos cadres de pensée, notre identité et nos relations. 1. L'étranger comme altérité radicale Pour Derrida, l'étranger n'est pas seulement quelqu'un de différent par sa langue, sa culture ou sa nationalité. Il représente une altérité radicale : une présence qui échappe à nos tentatives de compréhension ou d'assimilation. L'étranger n'est pas réductible à des catégories préétablies. Il porte une différence irréductible, ce qui rend sa rencontre à la fois nécessaire et déstabilisante. L'étranger remet en question nos certitudes : nos lois, nos normes et nos identités. 2. L'étranger et l'hospitalité Derrida explore la manière dont nous accueillons l'étranger à travers son concept de l'hospitalité. L'étranger est celui qui arrive, parfois de manière inattendue, et dont la présence exige une réponse. Hospitalité inconditionnelle : Accueillir l'étranger sans poser de conditions ou de questions. Cela implique une ouverture totale, sans exiger que l'étranger s'intègre ou respecte nos règles. Paradoxe : Cette hospitalité pure semble impossible, car elle menace de déséquilibrer l'ordre établi (identité, propriété, sécurité). Hospitalité conditionnelle : L'accueil de l'étranger est soumis à des règles (passeports, visas, conditions légales). Ces restrictions permettent d'organiser la rencontre, mais elles trahissent l'idée d'une hospitalité absolue. L'étranger met donc en lumière la contradiction entre le désir d'accueillir et la peur de perdre le contrôle de notre espace. 3. Le paradoxe de l'étranger : l'hôte et l'ennemi Derrida montre que l'étranger oscille entre deux figures contradictoires : L'hôte : Celui que l'on invite ou que l'on accueille avec bienveillance. L'hospitalité suppose de reconnaître l'étranger comme une personne digne d'accueil. L'ennemi : Celui qui est perçu comme une menace. Les sociétés, en posant des frontières, cherchent à exclure ou à contrôler les étrangers. Cette dualité révèle une tension fondamentale dans nos rapports à l'étranger : nous sommes appelés à ouvrir nos portes, mais cette ouverture peut susciter des peurs ou des résistances. 4. L'étranger et la langue Dans des textes comme Le monolinguisme de l'autre, Derrida s'intéresse au rôle de la langue dans la construction de l'étranger. Il affirme que la langue est toujours une forme de pouvoir, car elle impose des règles d'appartenance et d'exclusion : L'étranger est celui qui ne parle pas notre langue ou qui parle une langue différente. Mais Derrida montre que même au sein d'une langue commune, il existe des différences, des accents ou des expressions qui nous rendent étrangers les uns aux autres. Paradoxe de la langue : Nous sommes toujours étrangers dans notre propre langue, car elle ne nous appartient jamais totalement. La langue, en tant que système de règles et de conventions, est une forme d'altérité. 5. L'étranger en nous Derrida pousse la réflexion plus loin en montrant que l'étranger n'est pas seulement extérieur : il est aussi présent en nous-mêmes. Chaque individu est traversé par une altérité intérieure, une part d'inconnu ou de différence : Cette idée rejoint la psychanalyse (par exemple, l'inquiétante étrangeté chez Freud) : nous portons en nous des désirs, des pensées ou des impulsions qui nous rendent étrangers à nous-mêmes. L'étranger en nous remet en question l'idée d'une identité stable ou homogène. 6. Implications éthiques et politiques L'étranger est une figure clé dans les questions contemporaines de migration, d'asile, et de mondialisation. Derrida critique les politiques qui cherchent à exclure ou à marginaliser les étrangers, en montrant que : Refuser l'étranger, c'est aussi nier notre propre humanité, car nous sommes tous, à un moment ou un autre, des étrangers pour les autres. La manière dont nous traitons les étrangers reflète nos valeurs éthiques et la conception que nous avons de la justice.
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