Je sais qu'un jour le printemps reviendra
et que nous mangerons
dans ses mains ouvertes
comme de pauvres chiens affamés
Nous nous gaverons des premiers bourgeons
et des herbes tendres
Et nous écouterons
sous les écorces drues
cheminer la sève et chanter la vie
tandis qu'au plus haut de la ramure
éclatera le rire des oiseaux !
Alors nous lirons l'Espoir
dans le grand livre ouvert...
Jocelyne Guaraldo (Extrait du recueil "Au bord du temps")
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